ce topic nous permet entre autre de nous rendre compte à quel point l'émulation super nes est perfectible

Oui, et pourtant on lit régulièrement sur les sites de JV que la SNES est émulée PARFAITEMENT, ce n'est pas vrai. C'est d'autant moins vrai sur la PSP ou j'ai lu là aussi qu'elle émulait la console de Nintendo à la perfection alors que 3 jeux sur 4 sont victimes de ralentissements que 1 jeu sur 10 me fait planter la console et m'oblige à retirer la batterie pour continuer ... Je pourrais signaler ces désagréments dans le groblog mais ce serait rendu obsolète par une MAJ de l'ému (ou alors il faudrait re-tester chaque jeu à chaque MAJ).

Pour Doom, il est super fluide chez moi. Mais je ne me souviens plus si je l'ai testé sous Zsnes ou Snes9X.

Après Dragon Quest, Doom et Dr Mario, on continue dans les grands classiques avec :


Dungeon Master
(FTL / JVC - 1992)



Dungeon Master est un jeu historiquement très important. Sorti initialement sur Atari ST, il a apporté des inovations majeures dans le genre "RPG occidental" : on se déplace ainsi dans un donjon en vue subjective mais surtout en temps réel, et on agit simplement (par rapport aux autre titres du genre qui l'ont précédé) en cliquant sur des icones avec la souris (un curseur controllé au pad sur cette version). Il a eu un énorme succès et a été le pionnier d'un genre dans lequel on retrouve également ADD Eye of the Beholder déjà présenté en page 4.
Le scénario est assez original mais a peu d'impact sur le déroulement du jeu : on incarne un magicien perdu entre 2 dimentions qui doit affronter un vilain sorcier (son ancien mentor devenu fou) et pour celà il rescucite 4 valeureux aventuriers (à choisir parmis une bonne vingtaine de persos) ayant péri en tentant eux aussi de s'attaquer au sorcier dans sa forteresse.
Même de nombreuses années plus tard, Dungeon Master dégage toujours une ambiance exceptionelle, grâce à son design graphique et sonore (à noter la présence de quelques musiques dans cette version) et dispose d'un système à la fois facile à appréhender et étonnement profond (gestion de la faim/soif/fatigue, magie à base de runes à combiner, système de leveling basé sur l'utilisation de ses compétences ...).
Les graphismes sont meilleurs que sur les versions Amiga et ST mais moins détaillés que ADD Eye of the Beholder sur cette même machine. Et tout comme ce dernier, le problème du jeu provient de son ergonomie qui a bien souffert en faisant passer un système de controlle pensé pour être utilisé avec la souris à un controlle au pad. C'est pour cette raison qu'on préfèrera s'adonner à ce classique intemporel sur micro-ordinateurs. Mais notez que le système de déplacement un peu mieux optimisé pour le pad rend ce Dungeon Master plus agréable à jouer que Eye of the Beholder.
2/5

Un article sur GP : http://www.grospixels.com/site/dungeon.php

Petite précision, j'ai pu jouer à Deae Tonosama Appare Ichiban (deux pages plus loin) sur Zsnes, c'est d'ailleurs comme ça que je l'ai connu, mais ça dépend peut etre des versions.

J'avais pu essayer Doom sur Super Nintendo à l'époque, et je l'avais trouvé bien mieux foutu. Aujourd'hui, l'intérêt de se le prendre sur Super Nintendo se limite surtout à la collection (bien qu'il ne soit pas super rare ni super coté). On peut facilement y jouer aujourd'hui sur nos PC, avec des graphismes très améliorés par rapport à l'original, et avec le clavier et la souris. Il y a eu des versions Saturn et Playstation aussi (à noter que la version Saturn saccade beaucoup trop, il n'a vraiment pas été optimisé pour la machine, autant préférer la version Playstation nettement plus fluide).

Mais de toutes façons, je n'ai jamais compris pourquoi avoir porté de tels jeux sur Super Nintendo. Bon, pour Doom, passe encore, mais pour Dungeon Master, et surtout Eye of the Beholder 2, là j'ai beaucoup de mal. Pas seulement pour l'aspect graphique ou sonore, mais aussi pour des problèmes d'espace de stockage (les jeux sur PC prennent plusieurs disquettes, c'est juste énorme, comparé à une malheureuse cartouche), sachant que la jouabilité de ces jeux est calibrée à l'origine pour les micros (adapter les commandes au pad, c'est impossible).

Il existe une souris pour la SFC. Mais je ne sais meme pas si elle est compatible avec ces jeux.
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Finissons en beauté la série des "D" avec quelques singeries ...
Ahh, la trilogie Donkey Kong Country sur Snes : controversés pour certains, hits en puissance indiscutables pour d'autres (dont je fais partie), ces jeux sont déjà bien mis en valeur sur GP à travers cet article : http://www.grospixels.com/site/Dkongcou.php , et ces threads : http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=12938&forum=1&45 et http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?topic=11687&forum=1 . Mes présentations seront donc rapides et sans grand intérêt pour ceux qui connaissent déjà bien les aventures de la famille Kong. En ce qui me concerne, je connaissais très bien le 1er épisode mais aie découvert les autres à l'occasion de cette présentation.


Donkey Kong Country
(Rare / Nintendo - 1994)



Issu d'un projet secret de Nintendo visant à faire croire (prouver ? ^^) que la Snes était aussi balaize que les nouvelles consoles 32 bits qui venaient d'envahir le marché, DKC est d'abord une incroyable claque graphique à l'époque. Des graphismes réalisés à partir de modèles 3D (et là pensez "Toy Story") convertis en sprites superbement animés, et des décors impressionants et variés aux effets de lumière saisissants (des éclairs dans la tempête qui se déchaine au dessus de la jungle, l'éclairage des mines ...) : on n'avait rien vu de tel jusqu'ici sur la console de Nintendo.
Toute cette débauche technique est au service d'un jeu de plate-forme qu'on aurait tort de qualifier de "classique" tant il propose une grande variété dans ses niveaux. On dirige 2 singes à la fois (celui qui suit est invincible) entre lesquels on peut alterner à tout moment. L'un (Donkey) est plus fort, l'autre (Diddy) plus rapide et saute plus haut. On peut se débarasser des ennemis en sautant dessus ou en effectuant une roulade. Attention, certains sont immunisés contre l'une ou l'autre attaque. Dans les niveaux qu'on traverse et qu'on peut explorer avec une totale liberté (possibilité de revenir en arrière, voire de recommancer les niveaux précédents autant de fois qu'on veut, pas de timer) on cherchera des bananes, des vies supplémentaires ou des icones dorées permettant d'accéder à des mini jeux mettant en scène d'autres animaux comme la rhinocéros ou l'autruche. Ces derniers se rencontrent d'ailleurs au fil des niveaux et peuvent servir de monture. Leurs capacités spécifiques permettent de se débarasser des ennemis plus facilement ou d'accéder à des endroits cachés. A ce propos, c'est un bonheur total de constater que dès le premier niveau, il y a moultes choses à découvrir dans chaque coin et recoin. Par la suite, les niveaux devenant de plus en plus vaste, c'est avec plaisir qu'on refera 2,3 ou 10 le même niveau en essayant d'autres chemins pour trouver toujours plus de bonus.
A la fin de chaque monde on combat un boss et, entre certains niveaux, on rencontre des personnages amusants venant donner des conseils ou proposer leurs services pour nous permettre de sauvegarder par exemple. On peut également jouer à 2, chacun controllant un singe, mais pas simultanément (on peut changer de joueur à tout instant au fil du niveau ceci dit).
Plus abordable qu'un Mario (on ne joue pas sur l'inertie), parfaitement jouable et aux niveaux se renouvellant sans cesse (parfois on nage sous l'eau, plus loin on se déplace en étant propulsé par des barrils/catapultes ...), c'est un indémodable jeu qui, s'il a perdu un peu de sa superbe graphiquement, n'en reste pas moins toujours passionant à jouer.
4/5

A écouter sur le site, ce gromix d'une des meilleures musiques du jeu : http://emulation.france.online.fr/gromix/Grospixels%20-%20Donkey%20Kong%20Country%20(Coral%20Capers).zip


Donkey Kong Country 2
(Rare / Nintendo - 1995)



Ni meilleur ni moins bon (quoique les avis divergent apparement), ce 2ème épisode fonctionne sur les mêmes bases que le 1er. La recette est exactement la même mais avec des niveaux et des décors différents bien sur. Les personnages principaux changent également puisque le duo de singes à controller voit Donkey Kong être remplacé par Dixie, une gueunon qui peut planner en faisant tournoyer sa queue de cheval, ce qui rend certains passages beaucoup plus faciles à surmonter avec elle. Pourtant il fallait bien justifier l'existence d'une suite par quelque chose et dès le tout premier niveau on est fixé : OK c'est les mêmes ingrédients mais on en a mis 2 fois plus. Ainsi il y a dès les premières minutes (secondes ?) des mini jeux à trouver. Dans le 1er ils se résumaient à ramasser des bonus en controlant l'un des animaux amis des singes. Ici on a plus de variété avec des mini-épreuves de plate-forme à accomplir en temps limité. Dans les niveaux, on trouve également des pièces de monnaie à dépenser entre les niveaux chez les autres membres de la famille Kong pour jouer à encore d'autres mini jeux (un quiz) ou pour accéder à d'autres niveaux. Au rayon des nouveautés, il y a également un nouveau mouvement pour nos singes qui peuvent se saisir et se lancer vers des bonus autrement inacessibles.
Mon avis sur le jeu est qu'il est très semblable à son predecesseur donc toujours aussi bon même si je déplore quelques décors parfois surchargés qui, sans gêner la visibilité du jeu, sont peu esthétiques à mon gout (on est loin du "zen" de Mario ^^). Il est aussi dommage de ne pas retrouver une intro pêchue comme celle du premier DKC avec sa musique culte.
4/5


Donkey Kong Country 3
(Rare / Nintendo - 1996)



Considéré comme le meilleur épisode de la trilogie à juste titre, ce dernier épisode se met en valeur en améliorant 2 points essentiels : le style graphique (avec des couleurs mieux choisies et des décors moins fouillis) et le level design. Pour se convaincre de ce dernier point, il suffit de s'adonner au 2ème niveau (le tout premier n'est qu'une mise en bouche ou on avance tout droit en récoltant quelques bonus au passage) qui est long et regorge de passages interessants. Quelques changements, mineurs, ont été apportés : on dirige toujours Dixie qui peut toujours planner avec sa queue de cheval, mais elle est cette fois accompagnée d'un bébé Kong (plus gros qu'elle !) un peu plus lent et plus balaize qui rappelle le Donkey Kong du 1er épisode. En le projetant, elle peut l'envoyer sur les ennemis comme elle le ferait avec un tonneau. Quand c'est lui qui la projète, il peut lui faire atteindre des endroits inaccessibles, puis saute la rejoindre. Les animaux "montures" sont toujours présents mais il arrive lors de certains passages (hors niveaux bonus) qu'on n'incarne que ces animaux pour ainsi profiter d'un gameplay un peu différent et de nouvelles idées. Par exemple l'éléphant a peur des souris dont il ne peut s'approcher : il doit leur lancer des tonneaux qu'il aura pu préalablement attraper en les aspirant avec sa trompe. Le jeu semble regorger de bonnes idées dans ce genre là. Enfin le plus gros changement se situe au niveau de la carte (entre les niveaux) qui offre beaucoup plus de liberté et d'interactivité : on y trouvera des mini-jeux variés et amusants, des magasins ou des mini-épreuves imposées comme une sorte de simon au tout début du jeu.
A part ça, c'est pareil : niveaux variés fourmillant de variantes de gameplay, maniabilité parfaite, bonus cachés dans tous les coins, et boss à la fin de chaque monde. Excellent et indispensable, même (surtout ?) en 2009.
5/5

Toujours aussi bon ce topic, un incontournable du forum GP ! Bravo Seb et vivement la suite !

J'ai déjà donné mon avis sur les trois DKC dans un des topics mentionnés dans la présentation de Seb. Mais je le refais vite fait :
- le premier DKC, à l'époque j'avais adoré, maintenant je m'ennuie car il me paraît trop pauvre, avec des niveaux linéaires.
- au contraire, DKC2 apporte beaucoup de choses en terme de gameplay et de level design (les niveaux sont beaucoup plus riches et variés) mais par moment je trouve que c'est trop, d'où des niveaux un peu brouillons et parfois prise de tête. Enfin cet épisode est au-dessus du 1 dans mon top perso, même si je ne le porte pas spécialement dans mon coeur.
- enfin le 3 est le meilleur à mes yeux, une formule et une richesse équivalentes au 2, avec le fun et la vitesse du 1. C'est l'aboutissement du level design à la DKC, avec des niveaux remplis d'idées, mais jamais vampirisés, toujours rythmés comme il se doit. Un indispensable, c'est clair. Cela étant dit, je continue à avoir l'impression que le premier DKC est l'épisode préféré de pas mal de monde, suit le 2, puis le 3 qui est modérément apprécié. En fait, j'ai du venir sur le forum de Grospix pour découvrir des personnes qui déclaraient ouvertement que le 3 était le meilleur épisode de la série (Rudolf notamment). Depuis j'ai l'impression que cet épisode est un peu réévalué, ce qui fait plaisir. Enfin chacun a son épisode préféré pour les raisons qui lui sont propres, et c'est aussi un des mérites de la série d'avoir réussi à proposer 3 jeux à la fois si proches et si différents en si peu de temps.

mon classment

DKC1: j'aime son coté arcade et les decors sont artistiquement beaucoup plus reussi selon moi que dans les episodes suivants

DKC3: le seul qui ressemble à un jeu de plate-forme nintendo traditionnelle,le level-design est bien foutu


DKC2: ni le coté arcade du premier,ni la profondeur du 3,ca reste tout de meme un bon jeu

Le D day est passé : les D sont derrière nous. Alors retournons nous un instant sur leur passage pour dresser la liste des jeux que j'ai amoureusement déposés dans mon romset perso. Avant celà, on aura remarqué la dominance des RPG parmis les divers titres qu'on a vu. Et quand je pense à tous ceux qui nous attendent encore (surtout les tacticals à la lettre F), il se peut que ce soit finalement le genre le plus représenté sur Snes, loin devant les jeux de plate-forme. Marrant hein : c'est pas du tout l'impression qu'on avait de la ludothèque à l'époque avec ce qui était importé chez nous.

Voici donc ce que j'ai ajouté dans ma collection :

Darius Force
Darius Twin
Dark Law
Deae Tonosama
Demon's Crest
Desert Fighter
Desert Strike
Dezaemon
Dharma Doujou
Dino City
Dolucky no Kusayakyu
Donald Duck : Maho no Boshi
Donkey Kong Country
Donkey Kong Country 2
Donkey Kong Country 3
Doraemon 3
Doremi Fantasy
Dossun : Ganseki Battle
Dragon Ball Z : Super Butouden 2
Dragon Ball Z : Hyper Dimention
Dragon Quest 1 & 2
Dragon Quest 3
Dragon Quest V
Dragon Quest VI
Dragon View
Drakkhen
Dream Basketball
Drift King : Shutokou Battle 2
Dual Orb 2
Dynamic Stadium

Je re-précise que je n'inclue PAS les jeux d'aventure / RPG en japonais non-traduits même s'ils ont l'air très bons (donc pas de Dark Half). Mais j'essaie de suivre l'actualité des traducteurs amateurs et je ferai des "updates" de présentations pour des jeux qui seraient patchés dans le futur (je croise les doigts pour Energy Breakers qu'on va voir dans les jours/semaines à venir).

Vous avez peut-être remarqué que je n'ai pas présenté Der Langrisser. C'est parce que je n'ai pas réussi à l'émuler sans subir de plantage que ce soit avec Zsnes ou Snes9X. Pour tout savoir sur ce jeu (qui est une version améliorée de Langrisser 2 sur Megadrive), je vous conseille de lire l'excellent dossier de LVD consacré à la série et présent sur Grospixels. Der Langrisser y est présenté à cette page : http://www.grospixels.com/site/langrisserb.php

Pas de présentation demain, on attaque les "E" Mercredi.

>Avant celà, on aura remarqué la dominance des RPG parmis les divers titres qu'on a vu. Et quand je pense à tous ceux qui nous attendent encore (surtout les tacticals à la lettre F), il se peut que ce soit finalement le genre le plus représenté sur Snes, loin devant les jeux de plate-forme. Marrant hein : c'est pas du tout l'impression qu'on avait de la ludothèque à l'époque avec ce qui était importé chez nous.

Et pourtant! La SFC (j'ai bien dit SF, et non SNES) est avant tout LA machine des RPG. Meme si elle certes est tres bien fournie dans la plupart des autres categories de jeux (avec une predominance plate-formes et jeux de baston).
Mais forcement, vu de France, avec les 2-3 miserables titres importes officiellement que furent Secret of Mana, Zelda, Terranigma, Mystic Quest, et Soulblazer... (y a meme pas un seul RPG pur et dur dedans, que des A-RPG), ca fausse completement l'image. Les Americains ont deja eu plus de chance que nous (Final Fantasy VI putain merde quoi! C'etait LE titre qu'il fallait importer!), meme si c'est pas encore la panacee.


>Je re-précise que je n'inclue PAS les jeux d'aventure / RPG en japonais non-traduits même s'ils ont l'air très bons (donc pas de Dark Half).

Je veux bien m'y coller si tu veux. Dans le sens non pas de les tester (honnetement j'ai vraiment pas le temps), mais pour ceux auxquels j'ai joues totalement ou partiellement donner une note ou les rajouter a la liste finale de chaque lettre. Dans le cas present, Der Langrisser et Dragon Knight IV meritent vraiment le detour a mon sens (meme si pour ce dernier, la version non-censuree sur PC est evidemment bien plus appreciable...)


>Pour tout savoir sur ce jeu (qui est une version améliorée de Langrisser 2 sur Megadrive), je vous conseille de lire l'excellent dossier de LVD consacré à la série et présent sur Grospixels.

Merci
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Marrant, j'aurai juré que y'avais plus de jeux en D, même sans les RPG.
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Après quelques recherches, il se trouve que la souris est compatible avec Eye of the Beholder, mais PAS avec Dungeon Master ! Voilà qui peut facilement augmenter l'intérêt du premier sur Snes pour qui ne voudrait pas se donner la peine d'installer la version PC sous Dosbox. J'ai également vu que la souris était compatible avec Cannon Fodder, et là aussi ça rend surrement le jeu encore meilleur (il est déjà assez bien jouable au pad), surrement aussi bien que la version Amiga en tout cas.



C'est pas impossible. N'hésitez pas à me dire si j'ai loupé un titre, j'aimerais que ce projet soit le plus exhaustif possible.

A propos des RPG en japonais :



Bien sur, toutes infos complémentaires et avis éclairés sont les bienvenus. N'hésite pas à développer si le jeu le mérite. Tu peux même te plier à l'exercice dès maintenant si tu veux avec les titres présentés dans le post suivant (mais je doute que tu y aies joué car ça n'a pas l'air d'être des hits ...).

Elfaria
(Light and Shadows / Hudson - 1993)



En ces temps lointains ou les RPG japonais traduits étaient aussi rares que les jours ensoleillés en Lorraine, certains amoureux du genre enchainaient tout de même les parties sur ces jeux, surtout sur Super Famicom, sans rien connaitre de la langue. Ils passaient à coté de l'histoire mais, le gameplay hérité des 1ers Dragon Quest et Final Fantasy étant toujours identique d'un titre à l'autre, ils n'avaient aucun mal à progresser. Mais ils ont du se casser les dents sur Elfaria ! Et pourtant on pense être en terrain connu : une équipe de 4 aventuriers maniant épées et magies évoluent dans un monde d'heroic-fantasy. On discute dans les villes et des monstres nous tombent dessus sans prévenir en rase campagne. Sauf que ... ou sont les magasins ? Ou sont les points d'exp ? Et comment on équipe ces foutus objets qu'on trouve dans les coffres ? Et ces combats qui se déroulent en automatique, comment influer sur leur déroulement ? Je ne peux répondre que partiellement à ces questions. Dans Elfaria, on trouve des objets qu'on peut combiner/fusionner afin d'aquérir de nouvelles armes ou bien des magies et des compétences. Le level-up se fait seulement à certains moments de l'aventure, ce qui rend les combats particulièrement difficiles (pas moyen de casser du monstre entre 2 siestes à l'hotel pour devenir plus fort). Pendant les combats, on ne peut que choisir les sorts qui seront lancés par nos mages, il semble impossible d'influer sur l'attitude des guerriers (ou j'ai pas trouvé le bon menu). Il est heureusement quasiment toujours possible de fuir.
Le design du jeu se démarque un peu de ses nombreux concurrents : les sprites des héros sont grands avec des visages rondouillards (qui rappellent un peu les persos de Adventure Island), et les musiques sont très agréables.


Elfaria 2
(Red / Hudson - 1995)



Si les graphismes sont un peu plus détaillés dans cette suite (les décors en tout cas), il ne sont guère réussis et tout le charmes du design de l'épisode précédent s'est envolé. Au même chapitre du "c'était mieux avant", remarquons que seul 1 sprite représente le groupe des 4 héros (alors qu'on voyait chaque perso avant) et que le bouton permettant de courir a disparu. Ca sent le jeu sorti en vitesse ... A part ça, on se retrouve face au même type de jeu dont l'histoire se déroule à la suite de Elfaria (on trouve dans les maisons du début du jeu les portraits des héros de l'épisode précédent), et le curieux système de "meld" (fusion d'objets) constitue toujours le coeur du gameplay. La représentation des combats à changé (de coté maintenant) mais ils sont toujours aussi peu interactifs. Ils sont par contre, heureusement, beaucoup plus faciles et on n'est plus obligé de fuir constamment.
Le menus toujours aussi nombreux on remplacé certainnes commandes qui étaient en alphabet occidental ou en kana par des kanji, ce qui rend Elfaria 2 encore moins praticable que le premier. Et je n'ai aucune idée de ce que ça raconte (mais d'après l'intro, il doit encore y être question d'un sorcier venu semer le trouble pour permettre à des aventurier de passer leur brevet de sauveurs du monde).

On a quand même eu au moins les deux Breath of Fire.
...
En Anglais.

C'est vrai que c'était quand même bien la dèche niveau RPG, la SNES en France. C'est lamentable qu'on ait dû attendre la PS1 pour véritablement découvrir ce genre (et encore, même là, un stock de jeux n'ont jamais traversé l'Atlantique, spéciale dédicacé à Valkyrie Profile et Xenogears).
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Ah oui, je les avais oublie ceux-la. Enfin bon, au total, on ne doit pas de passer la dizaine...


>les sprites des héros sont grands avec des visages rondouillards (qui rappellent un peu les persos de Adventure Island)

Et pour cause, c'est le meme character designer. Celui qui fait les couvertures de Famitsu (j'ai oublie son nom).


>Tu peux même te plier à l'exercice dès maintenant si tu veux avec les titres présentés dans le post suivant (mais je doute que tu y aies joué car ça n'a pas l'air d'être des hits ...).

Comme j'ai pas envie de remonter les 29 pages, ce sera a partir de maintenant oui (et puis pour Dragon Knight 4 j'ai deja dit ce que j'avais a dire, Der Langrisser il suffit de lire mon dossier, et j'eviterai Dokyusei 2 car la version Saturn explose 10 000 fois la version SFC, si on n'a pas acces a la versin PC); mais bon, j'ai quand meme pas joue a tous les RPG de la console non plus! Ce sera de temps en temps.
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Au niveau D je pense que t'as tout testé. J'ai trouvé une liste sur wiki => http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Super_Famicom_games

Je sais pas si elle est complète. Par contre j'ai été etonné de voir dragon's lair dedans oO

Sinon rien à voir, ton avatar me dis quelquechose, mais impossible de remettre un nom dessus. C'est pas tiger mask, mais alors qui... c'est quand même pas toi avec un masque si ? ^^

Rain, mon avatar c'est pas Tiger Mask mais Tigers Mask de la fédération Osaka Pro (son masque a changé entre temps). Le personnage est à la base inspiré de Tiger Mask et de l'équipe de baseball locale des Hanshin Tigers (d'ou le nom).
C'est bien beau les tigres, mais ce soir on va parler d'autres animaux :


EVO : Search for Eden
(Enix - 1992)



Ce petit jeu d'action/aventure sympathique nous met dans la peau d'un petit poisson perdu dans l'océan qui doit manger ses congénaires pour pouvoir évoluer et se retrouver en haut de la chaine alimentaire. On dirige le poisson librement dans plusieurs niveaux avec un bouton pour attaquer (avec ses machoires) et un bouton pour manger. En ayant accumulé assez de points d'expérience, il est possible de faire évoluer son poisson. Il pourra développer une machoire plus grande pour faire plus de dégats, se laisser pousser une nageoire pour être plus rapide, ou avoir un corps plus écaillé pour avoir plus de points de vie. On compose ainsi son personnage "à la carte" en choisissant toujours parmis plusieurs possibilités (il est possible de revenir en arrière si le résultat n'est pas satisfaisant). Au fil de l'évolution, on se transformera en d'autres formes de vie comme des reptiles puis des mammifères, et après être devenu un animal terrestre, on aura des pattes et la possibilité de sauter, ce qui apportera des phases de plate-forme. Au fil des niveaux, quelques petits dialogues feront avancer l'histoire (la destinée du "héros" semble controllée par une déesse ...). Les graphismes sont dépouillés mais corrects et les musiques jolies et appaisantes. Le jeu semble assez facile mais il faut souvent refaire les mêmes niveaux pour accumuler des points d'expérience et évoluer suffisemment pour affronter la suite, et celà entraine une certaine répétitivité et peut finir par lasser. Un concept original en tout cas qui rend ce soft sympathique.
2.5/5

cool,un jeu anti-créationniste

Concernant Doom :

Doom sur SNES, c’était une sacrée claque à l’époque, un exploit technique inimaginable doublé d’un jeu très prenant de par son ambiance glauque et sa violence, mais également très difficile de par l’absence de sauvegarde. Nintendo avait alors laissé au vestiaire sa politique de censure concernant l’hémoglobine et c’était un trip jouissif que d’abandonner derrière soi une salle encombrée de morceaux de barbaque représentant les restes de marines descendus à coups de fusil à pompe. Enfin, c’était un jeu culte rendu accessible à tout plein de joueurs qui n’avaient pas de PC à la maison. Voilà pour le ressenti à l’époque.

Aujourd’hui, retourner sur Doom version SNES est une expérience encore plus pénible que de retâter la conversion de Final Fight (cette dernière reste techniquement acceptable, mais après des mois passés sur le jeu CPS-1, ce n’est plus possible de faire marche arrière). On se demande bien comment on faisait pour s’orienter dans les décors ultra pixelisés ou distinguer les adversaires ne ressemblant à rien, jusqu’au moment de les voir en gros plan, mais là c’est mauvais signe, surtout avec un cyberdemon.
Il y a ainsi tout un lot de conversions pour lesquelles on gardera un souvenir de joueur ému et reconnaissant – les fameuses madeleine de Proust version vidéoludique - mais auxquelles on évitera de se frotter à nouveau, pour la simple et bonne raison que le jeu existe dans d’autres versions largement supérieures et, de plus, accessibles sans trop de difficultés. On se contentera donc pour cette version SNES d’une courte cérémonie funéraire, avec éventuellement la petite larme de rigueur, avant de refermer le cercueil et passer à autre chose.