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Index du Forum » » Groblogs » » Groblog Sebinjapan : exploration du Romset Snes
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Auteur Groblog Sebinjapan : exploration du Romset Snes
Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2009-03-01 07:30
Désolé Amindada, il nous reste bien du dragon en cuisine mais sans les boules. J'en servirai un peu Lundi. En attendant, à la demande générale (de Rudolf), voici Demon's Crest :



Demon's Crest
(Capcom - 1994)




De son nom original japonais Demon's Blazon : Makai-Mura Monshou Hen, ce jeu d'action/plate-forme vu à la 3ème personne est issu de la saga Gargoyle's Quest débutée sur Gameboy et met en scène Firebrand, un méchant démon issu de Ghost N Goblins et qui en a traumatisé plus d'un avec ses déplacements imprévisibles. Dans cette aventure, il doit réunir des pierres magiques pour (re)devenir le roi des démons. Pour celà il traverse divers niveaux à la réalisation superbe au bout desquels il doit combattre des boss dont certains sont de taille très impressionante. Firebrand peut tirer et sauter. Si on rappuie sur saut, il peut voler un peu. Il s'accroche également aux murs et peut balancer des coups de boule dans le décor servant à casser des statues pour trouvers quelques secrets. A la fin de chaque niveau, on acquiert un pouvoir permettant de se transformer en une autre gargouille et d'acquérir de nouveaux pouvoirs. Il est également rapidement possible d'acheter des sorts et des objets dans une ville (les monstres vaincus lâchent de l'argent).
Le rythme de jeu est plus lent et plus posé que Super Ghouls and Ghost avec lequel on serait tenté de le comparer (même machine, même univers, même style graphique). Demon's Crest est plus tourné vers l'exploration et est bien moins frénétique. Après chaque niveau, on arrive sur une carte à partir de laquelle on choisit le niveau suivant en survolant un monde en mode 7. Attention ! Si on s'engage sur certains niveaux avancés alors qu'on n'a pas encore acquis les transformations nécessaires pour y progresser, on est fichu ! Il n'est en effet pas possible de faire marche arrière et de re-sortir du niveau sans l'avoir traversé, à moins de perdre une vie. Mais ces dernières semblent être infinies et il ne m'a pas semblé qu'on perdait de l'argent en mourrant. Sur la carte, on peut également trouver des habitations dont certaines abritent des mini-jeux servant à gagner de l'argent ou des objets.
Demon's Crest est très beau (j'adore le style graphique) et musicalement réussi. C'est aussi assez jouable malgré un petit temps d'adaptation nécessaire pour maitriser la maniabilité particulière qui peut rendre certains passages assez lourdingues. Je reproche aussi au jeu de nous imposer un menu (accessible avec START) pour changer de forme de gargouille alors qu'il faut très souvent alterner entre plusieurs configurations pour progresser de façon fluide, il aurait été préférable de pouvoir changer à la volée avec les bouton L et R par exemples (qui sont inutilisés).
Demon's Crest me semble fortement recommandable, même s'il a la réputation d'être très court (la difficulté bien corsée compense celà je suppose).
3.5/5

Le test plus détaillé qui se trouve sur GP ici vous donnera une meilleure idée du jeu : http://www.grospixels.com/site/demonscr.php
(en tout cas, à essayer absolument, ça pourrait être un gros coup de coeur pour ceux qui ne le connaissent pas).

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Posté le: 2009-03-01 20:08
Le dragon décharné qui s'avance vers Firebrand au début du jeu, ç'est quand même un sacré moment quand on joue au jeu pour la première fois.

Pour ma part, je n'ai qu'un peu joué à ce jeu, la faute à une difficulté un peu relevée. Mais en tout cas, qu'est ce qu'il est beau!

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2009-03-02 19:54
Dragon Slayer : Eiyuu Densetsu
(Falcom / Epoch - 1991)



Dragon Slayer : Eiyuu Densetsu 2
(Falcom / Epoch - 1993)



La saga des Dragon Slayer sévit depuis la nuit des temps au Japon. Il s'agit d'une série de RPG ayant pour cadre l'heroic-fantasy mais la jouabilité change d'un épisode à l'autre. Le premier épisode né sur PC-88 (rapidement adapté sur MSX) était un action-RPG. Les jeux présentés ici sont de purs RPG ressemblant comme 2 gouttes d'eau aux premiers Dragon Quest. Dotés d'un gameplay dont le minimalisme n'a d'égal que celui de la représentation graphique, ils nous servent l'habituelle recette du RPG japonais : en vue de dessus, il faudra explorer le monde, parler aux persos rencontrés dans les villes, combattre sur la carte et dans les donjons, récolter des points d'expérience, acheter des armes ... Les combats sont également représentés comme Dragon Quest en vue subjective. Ce sont des clones alors ? Oui mais notons quelques différences. D'abord, on ne bénéficie ni du design "made in Akira Toriyama" de DQ, ni de ses excellentes musiques. Par contre, par rapport aux 2 premiers Dragon Quest de la Nes (pour comparer ce qui est comparable, aussi bien dans le fonds que dans la forme !!), on a une interface un peu moins contraignante, des déplacements beaucoup plus rapides, et surtout un scénario un peu plus fouillé. Bien que l'histoire, banale, raconte les exploits d'un héros et de ses compagnons partis botter les fesses du grand méchant du coin, on remarquera que la mise en scène est plus travaillée et bénéficie d'un rythme mieux soutenu puisque dès les premières minutes du premier jeu le héros doit s'enfuir de son village pour quérir de l'aide au roi, puis échapper aux cachots de ce dernier (le traitre !) aidé par un premier compagnon.
Le deuxième épisode commence quelques années après le premier (on dirige le fils du héros) et se déroule dans exactement les mêmes lieux (du moins au début). L'interface n'a pas changée d'un poil, les graphismes sont à peine améliorés et, malheureusement pour nos maigres espoirs de compréhension du texte, les kana du premier épisode cèdent leur place à des kanji. Dommage car l'intro qui montre des humains débarquer d'on ne sait ou en combinaisons spatiales (et être pris pour des monstres par les locaux) laisse présager quelques petites originalités scénaristiques. Par contre, gros point positif : les monstres sont visibles sur la carte et il est possible d'éviter les combats.
Techniquement, c'est pas la joie comme vous pouvez le constater sur les screenshots.
Pour résumer : deux jeux tirés d'une saga culte (au Japon) mais affreusement laids et tout en japonais. Je passe ...


Le Dragon Slayer auquel un article de GP est consacré (ici : http://www.grospixels.com/site/dslayer.php ) est un jeu différent, bien que faisant partie de la même série.

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LVD
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Posté le: 2009-03-03 01:36
Les RPG sont a mon sens le genre de jeu qui vieillit le plus mal. Ca laissait donc peu de chances a des titres techniquement deja limite a l'epoque... Honnetement, avant Final Fantasy IV, je me sens incapable de tenir plus de 10 minutes sur quelque RPG que ce soit...
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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2009-03-04 22:27
Drift King : Shutokou Battle 94
(Genki / BPS - 1994)



Drift King : Shutokou Battle 2
(Genki / BPS - 1995)



Ce sont les premiers épisodes d'une très longue et très populaire (au Japon) série de jeux de course auto. Inspirés par le manga Wangan Midnight (précurseur de Initial D) et par les courses illégales qui se déroulaient de nuit sur une autoroute près de Tokyo dans les années 80/90, ces jeux vous proposent d'affronter dans un duel motorisé un unique adversaire (mais il y a d'autres véhicules sur la route qui viennent vous gêner). Ces derniers viennent vous défier lors de petites cut-scenes dans le mode scénario. Ce mode vous permet également de dialoguer avec un pro du drift (le fameux "Drift King") et un expert en tuning. Car effectivement, drift (dérapage) et tuning sont les 2 marques de fabrique de cette série. Le gameplay est un subtil mélange d'arcade et de simulation et il vous faudra beaucoup de doigté pour déclencher vos dérapages au bon moment et passer les virages avec la meilleure trajectoire possible. On joue pour celà simplement avec A pour accélérer, B pour freiner et les boutons de tranche pour passer les vitesses.
Au niveau de la représentation : en un mot c'est moche ! On joue toujours en écran splitté, en mode versus bien sur mais aussi en mode solo avec une caméra un peu bizzare montrant l'action sous un autre angle sur l'autre écran. Le voiture est mal animée et semble flotter sur la piste.
Le tuning, très présent donc, permet de modifier tout et n'importe quoi sur son véhicule (y compris des éléments purement esthétiques) mais par l'intermédiaire de menus en japonais qui peuvent en refroidir plus d'un.
Le 2ème épisode est quasi identique au premier mais améliore bien des points : les graphismes sont un peu plus digestes, les circuits sont beaucoup plus nombreux, les dialogues lors du mode scénario ont été considérablement réduits, et la jouabilité a été un peu améliorée (c'est encore plus technique !) bien que lors des collisions la voiture ait tendance à rebondir comme une auto-tamponeuse. Cet épisode propose également un entrainement au drift avec des marquages au sol pour indiquer les bonnes trajectoires.
Très balaizes à maitriser, ces jeux sont jouables et amusants malgré leur aspect graphique.
A l'époque, ces deux jeux sont assez révolutionnaires dans le petit monde des jeux de voiture. Sur micro ou sur console, les jeux mélangeant judicieusement arcade et simulation sont rares et, surtout, aucun autre jeu (à ma connaissance) ne met encore l'accent sur le drift et le tuning. Désormais ces 2 derniers points ont été adoptés par de nombreux jeux qui rendent la pratique des Drift Kings obsolète. Y jouer en 2009 ne me semble vraiment pas indispensable, d'autant que la même série (Shutokou Battle) a produit depuis de bien meilleurs épisodes sur Saturn, PS1, Dreamcast, PS2 et plus récemment PS3 et X360. Mais si vous souhaitez quand même vous laissez tenter, privilégiez Snes9X car le jeu ne tourne pas correctement sous Zsnes.
2.5/5

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Amindada
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Posté le: 2009-03-05 14:07
L'autoroute dont tu parle Seb n'est autre...

que le periph

(gigantesque par rapport au periph parisien)

Sebinjapan
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Posté le: 2009-03-05 14:23
Oui, enfin pas vraiment. Tout dépend comment on délimite Tokyo en fait. En un sens, oui c'est un gigantesque périph' qui fait le tour de Tokyo et relie cette dernière à d'autres grandes villes comme Yokohama.

Plus d'infos pour ceux que ça interesse ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Shuto_Expressway
Voir également cette page wiki concernant l'un des "clubs" de l'époque dont les membres disputaient les fameuses courses :
http://en.wikipedia.org/wiki/MidNight_Club

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Amindada
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Posté le: 2009-03-05 14:40
Citation :

Le 2009-03-05 14:23, Sebinjapan a écrit:
Oui, enfin pas vraiment. Tout dépend comment on délimite Tokyo en fait. En un sens, oui c'est un gigantesque périph' qui fait le tour de Tokyo et relie cette dernière à d'autres grandes villes comme Yokohama.

Plus d'infos pour ceux que ça interesse ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Shuto_Expressway
Voir également cette page wiki concernant l'un des "clubs" de l'époque dont les membres disputaient les fameuses courses :
http://en.wikipedia.org/wiki/MidNight_Club


notons aussi,que les types qui font ce genre de courses sont de sacré abrutis qui en France comme au Japon mettent la vie des autres en danger (et d'ailleur causent des accidents mortels) juste pour se la peter avec leur BMW

Sebinjapan
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Posté le: 2009-03-05 21:27
Dream TV
(Rollogame / Triffix - 1992)



Ce jeu est graphiquement assez réussi pour du Commodore 64, mais pas de chance : on est sur Snes ! Il s'agit d'un jeu de plate-forme qui part d'une bonne idée : on joue seul mais on dirige 2 personnages entre lesquels on peut alterner à tout moment (bouton de tranche). L'un se déplace dans la partie supérieure de l'écran, l'autre dans la partie inférieure et, s'ils se rencontrent, le jeu passe alors en plein écran. Ces deux persos doivent traverser des niveaux en récoltant des pièces de puzzle (je crois) pour passer au suivant. Pourquoi ? Je ne sais pas. Il y a bien une petite intro mais rien n'est expliqué. Le système des 2 persos qui doivent s'entraider rappelle Lost Vikings, un très bon jeu de Blizzard qu'on verra plus tard, sauf que contrairement à ce dernier les 2 héros ont les mêmes caractéristiques. Et surtout, l'idée n'est jamais exploitée correctement, mais même si elle l'était ça ne sauverait pas le jeu. Ainsi le gameplay est celui d'un jeu de plate forme classique : il faut sauter par dessus les obstacles, s'accrocher à des cordes/lianes, et jeter des projectiles sur les ennemis. Mais lorsque vous passez d'un perso à l'autre, celui que vous ne controllez plus se fait constament attaquer par tout un tas de bestioles ! La jouabilité est crispante (mais pas autant que la musique) avec des sauts imprécis, des collisions à la ramasse et une difficulté énorme provoquée par les nombreux ennemis aux sprites ridiculement petits (donc difficiles à toucher) et qui sont très résistants.
Techniquement c'est un naufrage. Les graphismes sont non seulement hideux mais parviennent également à gêner la progression avec parfois des éléments de décors cachant l'action au premier plan. Dream TV est un cauchemard.
0/5

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Posté le: 2009-03-07 16:39
Dolucky est un gros chat dont j'ignore l'origine. Héros de Manga ? Personnage de publicité ? Toujours est-il que lui et ses amis les animaux sont mis en scène dans plusieurs jeux Super Famicom.


Dolucky no Kusayakyu
(Imagineer - 1992)



Ce jeu de baseball aux graphismes tout mignons met en scène des équipes composées d'animaux et toutes sponsorisées par un produit différent de la marque Coca Cola. Ca semble anecdotique mais le marketing de la célèbre marque est vraiment envahissant dans ce jeu, de l'intro en passant par les menus jusqu'aux cut-scenes entre les matches ou les animaux se requinquent avec leur boisson préférée. Enfin, ça n'empêche pas de profiter d'un jeu sympa, tout à fait jouable et idéal pour s'initier aux jeux de baseball sans se prendre la tête avec des compositions d'équipe, des histoires de gaucher/droitier ou des pages de statistiques. En attaque, maitriser le bon timing demandera beaucoup d'entrainement et les homerun seront rares, cette phase est vraiment plus déliquate que dans les jeux de baseball SNK par exemple. En lancer/défense, c'est beaucoup plus facile et même très amusant avec ces persos très agiles qui sautent et plongent pour rattraper les balles. Les matches sont interrompus par des cut-scenes car il y a un scénario dans lequel les héros doivent combattre une équipe "maléfique". On pourra également s'entrainer à la batte ou à la récupération pour améliorer ses stats. Enfin, il est parfois possible d'utiliser des coups spéciaux. Les graphismes sont bons, les animaux bénéficient de petites animations marrantes (quand ils relâchent la balle en réception par exemple) et ça se laisse bien jouer si on aime ce sport en version jeu-video.
2.5/5


Dolucky no A League Soccer
(Imagineer - 1994)



Ce jeu de foot a un gameplay très similaire aux Battle Soccer vus en page 9, mais est plus agréable graphiquement et profiter d'une jouabilité un peu plus souple et moins brouillonne. Les matches opposent des équipes d'animaux ayant chacuns leurs coups spéciaux (à déclencher avec un bouton de tranche quand la barre de power est remplie). La jouabilité se distingue avec la présence d'un bouton de saut qu'il faut utiliser à bon escient : pour éviter les tackles de l'adversaire par exemple mais aussi pour sauter et enchainer avec un retourné acrobatique sur une passe en hauteur. Une combinaison indispensable à maitriser (trouver le bon timing) car les gardiens de but m'ont semblé assez balaizes et on ne marque pas beaucoup. En dehors de cette histoire de saut, c'est classique avec passes, tir, tackles et coups d'épaule. On ne se prend pas la tête pour commencer à jouer puisqu'il n'y a aucune option de formation. Entre les matches, on a droit semble-t-il à des épreuves spéciales. Après le 1er match par exemple, il faut tirer (avec son ballon de foot) sur un ennemi qui lance des bombes. Je n'ai pas été plus loin donc je ne sais pas si les autres interludes sont différents. D'après la démo du jeu, on s'affronte aussi ensuite sur des terrains présentant des particularités (obstacles).
Les graphismes sont assez jolis et les musiques bien entrainantes. Mais le jeu se révelle vite limité et répétitif dans son gameplay. Mignon mais moyen.
2/5


Dolucky no Puzzle Tour 94
(Imagineer - 1994)



Le dernier jeu (pour l'instant ?) mettant en scène Dolucky est un puzzle-game ou deux joueur s'affrontent en "versus" comme dans Puyo Puyo et ses clones. On peut le comparer vaguement à un Magical Drop très simplifié : du bas de l'écran, il faut jeter le plus vite possible des blocs colorés vers d'autres blocs qui arrivent par le haut. Si 5 blocs de même couleur se touchent ils disparaissent et font disparaitre également tous blocs "spéciaux" qui se trouveraient en contact, envoyant des malus chez l'adversaire. Du fait qu'on peut à loisir changer la couleur de son bloc avant de l'envoyer et aussi parce qu'on dispose de 2 "mega-bombes" dégageant tout à l'écran au cas ou ça craint trop, ce jeu est clairement orienté vers les jeunes joueurs et les néophytes du puzzle-game. C'est donc un peu trop facile pour les "pros" de la discipline et manque de profondeur mais constitue une parfaite initiation au genre. La réalisation n'est vraiment pas terrible mais ce n'est pas un point très important pour ce genre de jeu.
2/5

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Lyle
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Posté le: 2009-03-07 18:50
On connaît assez bien Demon's Crest et Gargoyle's Quest, mais bizarrement beaucoup moins Gargoyle's Quest 2 sur Famicom. Je profite donc de la présentation de Seb ci-dessus pour inciter un maximum de monde à découvrir cet épisode un peu dans l'ombre, sorti en 1992. En fait, je me demande même si je le préfère pas à Demon's Crest, essentiellement pour deux raisons : les splendides musiques. Je pense que le compositeur doit être le même que pour la version Gameboy, c'est le même genre de mélodies impeccablement composées, immédiatement accrocheuses et qu'on retient à vie après les avoir entendu deux ou trois fois. Et puis il y a la "pêche" du jeu. J'aime bien Demon's Crest, mais je le trouve un peu mou, un peu englué (comme tant d'autres jeux d'action Super Famicom). Gargoyle's Quest 2 va sensiblement plus vite, à moins que ce ne soit qu'une impression (ce qui revient au même). Bref, essayez-le.

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Rudolf-der-Erste
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Posté le: 2009-03-07 19:04
Gargoyle's Quest 2, c'est prévu en ce qui me concerne, et j'en parlerai sûrement un jour dans le topic Nes quand j'y jouerai. J'avais un peu essayé Demon's Crest il y a quelques mois et j'avais eu l'impression aussi qu'il était un peu mou. Globalement, je trouve tous les jeux d'action de la Snes plus mous que ceux de la Nes ou de la Megadrive qui me semblent plus péchus à côté. Par contre, Demon's Crest semble davantage lorgner vers Megaman pour les transformations du personnage qu'on obtient en battant les boss.

Et puis totalement d'accord pour les musiques du premier Gargoyle's Quest qui étaient fantastiques (chateau de Rushifell par exemple).

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Evola
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Posté le: 2009-03-09 19:47

Bravo pour ta persévérance et merci pour le travail divin que tu fais Seb qui confine au sacerdoce ... J'ai par exemple appris que Gargoyle's quest 1 et 2 avaient une suite en Demon's crest .

Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2009-03-09 19:51
Dual Orb
(Imax - 1993)



C'est dans la catégorie des "clones de Dragon Quest qui ne font pas beaucoup d'effort" qu'on a envie de ranger Dual Orb après quelques minutes de jeu. Définitivement rétro (même pour l'époque), ses graphismes enfantins se veulent mignons mais on risque de les trouver bien trop simplistes. L'interface est très austère et la progression semble laborieuse tant il n'est pas rare d'être tué en 2 ou 3 coups par le premier ennemi rencontré (heureusement, on se retrouve à la dernière église visitée et on repart). Les combats se déroulent comme dans Dragon Quest en vue subjective avec les habituelles actions sélectionables dans un menu.
On commence le jeu avec un jeune garçon qui semble travailler/étudier dans un monastère. Il se rend à un temple voisin et devant une statue de dragon il reçoit une orbe lumineuse. On a a ensuite la main et on est libre de visiter les villes environnantes. Tout étant en japonais et sans traduction, j'ignore ce que la suite de l'histoire réserve.
Les musiques sont très sympathiques et petit détail amusant : lorsqu'on se trouve dans une église, les bruitages entendus quand on accède aux menus résonnent.


Dual Orb 2
(Imax - 1994)



Voici un RPG qu'on pourra explorer beaucoup plus agréablement que le 1er Dual Orb car d'une part il est entièrement traduit en anglais (traduction amatrice d'excellente qualité) et d'autre part il semble surpasser son prédécesseur à tous les niveaux.
L'introduction nous montre une ville technologiquement avancée attaquée par un dragon. Des personnages se trouvant dans un oiseau mécanique survolant le monde utilisent alors le pouvoir de "l'orbe" pour défaire le monstre et sauver le monde. Mais ce dernier est néanmoins dévasté et une nouvelle civilisation se batit peu à peu sur les ruines de l'ancienne. On se retrouve ensuite dans un monde d'héroic-fantasy plus familier : le grand prètre d'un royaume pacifiste revient d'un pèlerinage. En chemin il a recueilli un bébé que des "hommes en blanc" lui ont confié. Le bébé sera nommé Aleth et grandira auprès du fils du roi. Ensemble, les deux enfants vont faire les 400 coups. Mais leur bonheur insouciant n'ira pas plus loin que l'adolescence car c'est à ce moment qu'un empereur assoiffé de pouvoir va attaquer leur pays pour s'emparer de reliques du passé ...
Techniquement agréable et doté de musiques que j'ai trouvé excellentes, le jeu semble doté d'une histoire certainement pas très originale mais bien racontée et parcourue par de nombreux personnages charismatiques. Les combats (au déroulement classique) sont représentés par une vue isométrique qui met bien en valeur les très beaux graphismes de cette phase de jeu : les monstres bénéficient tous de petites animations qui leur donnent beaucoup de vie. La jouabilité est très bonne avec une interface rappellant les Final Fantasy et des persos à la vitesse de déplacement très rapide. Les combats aléatoires semblent très nombreux par contre. A noter la présence d'un système d'upgrade des armes, chez le forgeron, qu'on retrouvera quasiment à l'identique dans Suikoden. Un RPG qui semble donc classique mais très interessant avec un scénario et des persos prenants. Attention cependant, les boss ne sont pas des tendres ! Confronté au tout premier boss, ce dernier m'a frappé tellement fort que je me suis dit "ah oui, c'est un de ces passages récurrents dans les J-RPG ou on ne peut pas battre le boss, mais on ne meurt pas et il se passe un truc après ...", et j'ai été surpris en voyant l'écran de Game Over après ma défaite ! Bref, il faut passer du temps à monter les niveaux de ses persos, et ce dès le début du jeu, et ça c'est à mes yeux un mauvais point qui m'oblige à baisser la note d'intérêt de ce titre.
2.5/5

EDIT : en relisant mon texte, un truc m'a frappé en regardant le screenshot de gauche : c'est dingue comme certains décors ressemblent à ceux de Final Fantasy 6 dans ce jeu ! Bon, on peut trouver pire comme source d'inspiration ...

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Simply Smackkk
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Posté le: 2009-03-10 15:28
Ce Dual Orb 2 a l'air intéréssant. Il va falloir que j'y jette un oeil de plus près, par curiosité.



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Posté le: 2009-03-11 21:28
Deae Tonosama Appare Ichiban
(Tokyo Design Center / Sunsoft - 1994)



Ce jeu d'action à l'ambiance barrée qui rappelle par certains cotés la série des Cho Aniki est adapté d'une émission comique de la TV japonaise mettant en scène le comédien Ken Shimura. Jouable à 2 simultanément, il rappelle énormément les Kikikaikai de Konami. Les persos sont vus de dessus et doivent traverser plusieurs niveaux (qu'on peut choisir au début) remplis d'ennemis dans un monde médiéval fantastique japonais. L'ambiance n'est pas sérieuse du tout avec des monstres rigolos et surtout des héros ridicules : un noble japonais qui donne des coups d'éventail et un prince français qui lance des roses sur ses ennemis. Pendant quelques instants, les héros peuvent se transformer en un alter-égo body-buildé lançant des attaques spéciales élémentaires qu'on peut choisir en début de partie. En plus de tirer, les persos peuvent "dasher" et sauter, et quelques mini-séquences de plate-forme mettent cette dernière fonction à profit.
Les graphismes sont moyens et donnent souvent un aspect (trop) pixélisé aux décors et aux sprites. La jouabilité est correcte mais moins précise et moins bien rythmée que les titres de Konami cités plus haut. Le jeu n'en est pas moins sympathique et je vous recommande de l'essayer. Attention cependant, il ne fonctionne pas sous Zsnes.
2.5/5

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Posté le: 2009-03-12 00:34
J'ai beaucoup aime ce jeu, injustement meconnu, pour son cote completement dejante (le Francais surtout bon sang! Il parle en francais dans le jeu...). Ca ne vaut certes pas un Goemon, mais on passe un bon moment.

A noter que le jeu cote desormais assez cher (10000 yen facile en boite)
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Lyle
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Posté le: 2009-03-12 06:51
Je connaissais pas du tout celui-là. En fait, je suis en train de m'apercevoir que ma fidélité totale à Zsnes pour l'ému Snes m'a fait passé à côté de pas mal de jeux, plus que je pensais en tout cas.

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Joue à Disgaea (PSP)

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Posté le: 2009-03-12 21:42
Death Brade
(Imax / Data East - 1993)



Aussi connu sous le nom de Mutant Fighter, c'est un beat-them-up adapté de l'arcade avec déplacements en profondeur et au gameplay très similaire à celui des King of Monsters de SNK. Comme dans ces derniers, les combattants se chopent mutuellement quand il arrivent au contact et l'on peut alors réaliser de nombreuses prises de catch. Les autres coups sont malheureusement très peu nombreux : on peut balancer un enchainement de coups de poing/pied avec un unique bouton, courir, sauter et se mettre en garde. On peut aussi attaquer un ennemi à terre. Les prises de catch se sortent, comme c'est malheureusement presque toujours le cas dans les jeux du genre n'ayant pas suivi l'école "Fire Pro Wrestling", en bourrinant un bouton de la manette et en mettant une direction.
Le design du jeu me semble plus ou moins inspiré de la mythologie Grecque avec des combats en arêne contre des monstres. Il est possible de projeter ses ennemis sur des éléments du décors pour plus de dégats. Il y a également un super coup spécial que j'ai sorti sans faire exprès et je n'ai pas très bien compris comment on le déclenche.
La réalisation est très moyenne avec des sprites très petits alors que la borne brillait pour ses persos énormes, et la partie sonore souffre énormément de la comparaison avec la bande son tonitruante de l'arcade. De plus certains combattants semblent être absents dans cette adaptation.
Bref, un jeu bourrin et sans finesse, et qui perd le coté spectaculaire de la version d'origine.
1/5

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Sebinjapan
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Joue à Disgaea (PSP)

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Hors ligne
Posté le: 2009-03-13 18:27
Dunquest : Majin Fuuin no Densetsu
(Technos - 1995)



Voici un action-RPG orienté combats, vu de dessus et se déroulant dans un monde d'heroic-fantasy. Le héros qu'on dirige commence son périple dans une ville. Il est possible d'y faire diverses rencontres, de discuter avec les habitants et de faire des courses. Sorti de la ville, on peut aller directement dans l'un des 4 donjons que propose le jeu : la tour, le volcan, le palais de glaces et la grotte. Et c'est là que les galères commencent ! Au début, on peut donner des coups d'épée, courir et utiliser un objet, par défaut une potion de soins mais on trouve/achète d'autres objets comme par exemple des bombes qu'on pose au sol et qui explosent dans 4 directions, pouvant également nous toucher, ça ne vous rappelle rien ? ^^ Le problème c'est que la progression est horriblement laborieuse. Il faut apparement traverser tous les étages de chaque donjon afin d'arriver à un trésor et/ou un boss. Mais chaque ennemi est une vraie plaie à tuer. Sous peine de périr en moins de 10 coups, il faut continuellement frapper, se sauver, frapper, se sauver ... pour éviter les contre-attaques de l'ennemi. C'est faisable avec les monstres les plus lents, mais devient une vraie corvée avec des monstres rapides comme les chauve souris ou bien les archers qui nous allument de loin. Je ne sais pas si les monstres vaincus nous font gagner de l'expérience et des niveaux ou s'il faut trouver des objets pour celà. J'ai tenté de moissoner du monstre en facile au pied de la tour en espérant devenir plus fort pour affronter la suite mais ça ne m'a rapporté que quelques potions de soins. Enfin, c'est pas si mal quand on sait que ces dernière sont vendues à un prix prohibitif à la ville. C'est la cas de tous les objets et toutes les armes. Le prix n'est pas tant élevé en sois mais on trouve peu d'argent dans les donjons, ce qui oblige à faire d'interminables aller-retours pour se constituer un capital de départ (les coffres contenant de l'argent ré-apparaissent quand on sort et ré-entre dans le donjon).
Assez beau, le jeu a l'air de mériter d'être exploré un peu plus, mais la jouabilité est trop crispante à mon gout. A noter que tout est en japonais bien sur, alors un truc m'a peut-être échappé pour éventuellement rendre les combats plus digestes.
1.5/5

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