Oui Amindada, on peut dessiner tout ce qu'on veut, pixel par pixel, ou en traçant des lignes, des cercles ... etc ... comme avec paint quoi. Vas-y, fais-nous un Toilet Kids 2 : Revenge of the Smelly Poo
Amindada ... ah mon dada ... ça y est j'ai ma transition pour les présentations du jour :



Derby Jockey
(Asmik - 1994)



Derby Jockey 2
(Asmik - 1995)



Chouette, encore des jeux de course hippique ! Dans cette série vous êtes le jockey et controllez directement votre cheval pendant la course. Mais ne vous réjouissez pas pour autant, rien de bien excitant là dedans : avec le pad vous vous contentez de régler plus ou moins la vitesse du canasson ainsi que son alignement sur la piste par rapport aux autres participants. Votre cheval devra ensuite être entrainé (vous pourrez également acheter / acquérir d'autres chevaux par la suite) pour remporter des victoires et donc de l'argent. Pour le reste, c'est comme les (trop) nombreux autres titres du genre avec des tonnes de menus et de statistiques à lire avant d'aller au lit quand on n'arrive pas à s'endormir !
Le deuxième épisode dispose de plus d'écran graphiques (au lieu de menus textuels) pour naviguer dans l'interface et de plus d'options d'entrainement des chevaux (apparement). Par contre, les graphismes assez pauvres n'ont pas vraiment été améliorés.


Derby Stallion 2
(ASCII - 1994)



Derby Stallion 3 & Derby Stallion 96 & Derby Stallion 98
(ASCII - 1995 / 1996 / 1998)



Par rapport aux autres jeux de course hippique qu'on a vu jusqu'ici, cette série se distingue par ses graphismes enfantins très colorés avec quelques personnages en SD (super deformed) au look assez amusant. Pour le reste, aux yeux du néophyte ne lisant pas le japonais que je suis, c'est la même chose ! Enfin, contrairement à Derby Jockey, on ne controlle pas du tout son cheval pendant la course. Par contre il s'agit toujours d'élever / parier / turfer / bailler / s'ennuyer ... (voir description de Classic Road en page 19).
Tous les épisodes ont exactement la même interface et les mêmes menus. L'épisode 2 est un peu moins réussi graphiquement que les autres et dispose de moins d'écrans intermédiaires et de moins d'options. Les épisodes 3, 96 et 98 sont techniquement à peu près totalement identiques. Les améliorations graphiques ne se remarquent qu'en observant les screenshots à la loupe, et encore ... L'épisode 3 possède juste une fort jolie intro alors que les autres versions disposent d'un peu plus d'options mais à peu de chose près, et d'après le peu de temps que j'y ai passé, il s'agit à 99% du même jeu vendu 3 fois !

Ecrire des paragraphes aussi épais sur de tels titres, il faut que la démarche tienne du sacerdoce. Je suis envieux : l'exploration exhaustive et méthodique de romsets, c'est tout ce j'aime, je comprends pas pourquoi il y a aussi peu de vocations, et pourtant je sais que j'aurai jamais le dixième de la constance nécessaire pour envisager un jour de faire pareil.

Ceci dit, il y aurait quand même une nette différence dans ma façon de faire, c'est que je me concentrerais QUE sur les genres qui m'intéressent un minimum. Je vois pas ce que je pourrais dire d'intéressant ou de pertinent sur les digicon, les party games, les jeux de gestions et autres rts ou même sur la plupart des jeux de sport collectifs. A la réflexion, ce que fait Seb n'est même plus un sacerdoce, c'est un sacrifice pur et simple de son temps de joueur au nom de la mémoire vidéo-ludique.

Petit calcul rapide. Le romset SFC comprend à peu près 2000 roms commerciales originales (un peu moins je crois, à moins que ce ne soit QUE les jeux sortis au Japon, je sais plus en fait). A vu d'oeil, entre 300 et 400 titres ont été couverts. Il en reste donc à peu près 1600. A raison d'une moyenne de deux titres présentés par jour (mais on est plus proche des 1,5 me semble-t-il), il faudra encore deux grosses années pour arriver au bout (sans compter les interruptions de vacances et imprévus).

Quand il sera arrivé à Zoop, je propose de lui remettre la clé du site...

il me semble qu'au debut du blog,il étai plutot question de 1400 jeux sortie sur super famicom,700 sur super nes,500 et quelque sur super nintendo

Oui c'est a peu pres ca. Mais les jeux qui n'existent pas en version jap sont assez rares, on doit donc avoir entre 1500 et 1600 jeux differents en tout je pense.

Moi aussi, j'ai essaye une fois toutes les ROM de la console... sauf que des le depart j'avais supprime tous ceux dont j'etais sur de ne pas m'interesser (jeux de sport et jeux a licence dont j'aime pas la licence essentiellement) et evidemment ceux que je connaissais deja. Ca m'a pris plusieurs mois, mais pas plus de 5 minutes sur de nombreux titres...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

J'ai un livre japonais qui répertorie (à priori) tous les jeux SFC sortis en cartouche normales ainsi que les jeux Sufami Turbo et "Nintendo Power" (téléchargeables dans les combinis et les magasins de jouet sur la cartouche vierge SF Memory). Bizarrement les jeux Satellaview n'y sont pas référencés. On arrive à un total de 1445 titres. A ceux là il faut ajouter les jeux occidentaux n'ayant jamais été publiés au Japon, et mine de rien il y en a un bon paquet. Au total, on doit arriver pas loin de 1800 jeux je pense.

Je viens de m'apercevoir que j'ai loupé une rom dans mon romset à cause de son nom proche de D-Force. Petit retour en arrière donc pour parler du grand frère de Darius Twin présenté à la page précédente :


Darius Force
(Taito - 1993)



Comme Darius Twin, il s'agit d'une exclusivité Snes et pas d'une adaptation de l'arcade. Et comme il est sorti deux ans après, on peut espérer qu'il soit beaucoup mieux. Eh bin non, il est mieux (à mon avis), certes, mais pas beaucoup. Déjà ça commence mal avec la disparition du mode 2 joueurs. On compense comme on peut avec la possibilité de sélectionner son vaisseau parmis 3 modèles différents ayant chacuns leur propre armement. On combat toujours des poissons robots dans des mondes mélangeant l'espace et les océans. On a toujours également accès à un tir principal horizontal et à des bombes/missiles en tant qu'arme secondaire. Attention, quelques changements ont été opérés par rapport à Darius Twin qui rendent ce jeu beaucoup plus difficile : déjà, si on utilise ses 2 armes en même temps, leur puissance s'en trouve diminuée et il vaut mieux alterner entre les deux tirs. Et surtout, la perte d'une vie entraine la disparition de tous ses bonus d'arme, comme dans Gradius. La réalisation, qui comporte quelques effets spéciaux exploitant le hardware de la machine, est un cran au dessus de l'épisode précédent mais on est encore loin d'Axelay ou Macross. Les boss sont d'ailleurs peu impressionants et même carrément moches pour certains. Par contre le level-design des niveaux à traverser est plus inventif que dans Darius Twin, surtout les passages dans des "grottes" qui obligent à switcher au mieux entre les tirs et les bombes (mais si vous avez loupé les power-up, vous êtes foutus !). Bref, je le trouve aussi agréable que son homologue de 1991 même si j'avoue avoir abusé des save-states pour compenser sa difficulté afin de progresser un peu ...
2.5/5

Death and Return of Superman
(Blizzard / Sunsoft - 1994)



Ce beat-them-all à fort mauvaise réputation n'est finalement pas si mauvais que ça si on le compare à certains jeux honteux déjà présentés sur ce groblog. Mettant en scène de gros sprites pas très fins mais loin d'être horribles dans des décors ternes mais passables, il permet d'incarner dans un premier temps Superman, puis ses divers "successeurs" comme Cyborg ou Eradicator lors des niveaux avancés. On peut frapper, sauter (voire voler en ré-appuyant sur le bouton de saut), lancer des projectiles (illimités mais lents et faisant peu de dégâts) et utiliser des attaques spéciales à bien gérer car elle ne sont pas restituées quand on perd une vie. Il est aussi possible de choper ses adversaires pour les frapper en les tenant ou les balancer sur d'autres ennemis ou sur le décor, ce qui semble être une des clés du gameplay (alterner les chopes et les frappes normales). Certains niveaux nous obligent à voler et à utiliser les projectiles, faisant penser à des phases de shoot-them-up. Jouable mais difficile, le jeu fait un peu penser au Batman Returns de Konami (voir page huit) mais avec une ambiance moins réussie et des combats moins dynamiques (les impacts des coups sont "mous", tout comme les bruitages). Comme ce dernier, Death and Return of Superman n'est malheureusement pas jouable à 2.
Je trouve le jeu moyen. Moins bon que les classiques de la console (dont Batman Returns) mais largement mieux que Alien vs Predator ou Captain America. Si vous aimez le comics de Superman, il y a des chances que vous accrochiez à ce jeu.
2/5

Seb, lorsque tu as lancé ton Groblog, le principe même de ce dernier couplé au fait que tu serais seul à la manoeuvre, m’ont fait penser : "Dépassera pas la lettre A". Comme quoi je me suis bien gouré et je ne peux que te féliciter pour le boulot abattu en quelques mois

Bon, j'accroche modérément à la brièveté des tests ainsi qu'à la présence d'une notation. Peu importe, l’essentiel est que tu mènes le marathon jusqu’au bout. Et je te souhaite bien du courage lorsque tu aborderas la lettre S comme « Super »…

Merci Sodom.

Si j'avais plus de temps dispo, j'adopterais plutot un format identique à celui utilisé par Lyle et toi, avec des screenshots de chaque niveaux et des descriptions des mécaniques de jeu plus fouillées. Encore que ça serait bien ch... pour certains titres dans lesquels il est difficile de progresser (ces satanés jeux de canassons sur cette même page ^^ )
Pour les notes, ouais, j'avais commencé sans et je suis revenu sur ma décision, à tort peut-être. Car il est tentant ensuite de comparer les notes de plusieurs jeux et de se dire que c'est n'importe quoi. J'essaie néanmoins de maintenir une certaine cohérence et de rester fidèle au barème décrit dans le 1er post (1 = mauvais, 2 = moyen, 3 = bon ...). Je pense que j'y suis à peu près parvenu, sauf pour Valken (comme on me la fait justement remarquer) qui a une note qui ne reflète ni la qualité du jeu ni le commentaire que j'en fais (il mérite 3 ou 3.5 suivant mon barème).

En tout cas j'irai jusqu'au bout ! Je suis même déjà en train de penser à ma prochaine exploration ! Je ferais bien l'Amiga mais c'est trop ambitieux (trop de titres, trop de titres complexes réclamant beaucoup d'investissement en temps, et problèmes d'émulation). Y'a pas quelqu'un d'autre qui veut s'y coller ?

dans le meilleur des mondes,je kifferai que tu fasses ca pour la Dreamcast (ma console préferé avec la super nes)mais evidemment il faut une console émulé.Alors pourquoi ne pas explorer une console Nec?
Mais bon on a le temps de voir

Je suis partant pour la Dreamcast mais je suis loin de posséder tous les jeux. Et comme je ne veux pas utiliser d'isos pour préserver le lecteur, aidez moi à acquérir les jeux qui me manquent en envoyons vos dons à l'adresse qui défile en bas de votre téléviseur
En ce qui concerne la PC Engine, je crois que nos amis de Pix and Love s'y sont collés car, si j'ai bien compris leur démarche, la bible PC Engine à paraitre dans quelques jours va référencer TOUS les jeux HU-Card (les jeux CD-Rom seront dans un autre volume à paraitre).



Dokapon Okukoku IV : Densetsu no Yuusha-tachi / Kessen ! Dokapon Okukoku IV
(Asmik - 1993)




Dokapon 3-2-1 : Arashi wo yobu Yujo
(Asmik - 1994)



La série des Dokapon comporte de nombreux épisodes et remakes sortis sur de nombreuses machines (le dernier épisode en date est sur WII). Il s'agit d'un mélange de jeu de plateau (jeu de l'oie) et de RPG. Jouable à 4 simultanément, on choisit son personnage (chacun ayant des caractéristiques différentes) et on doit chacun à tour de rôle tourner une roue qui indique de combien de cases on peut se déplacer. Il vaut mieux dans un premier temps essayer de tomber sur les cases renfermant des équipements (épées, boucliers ...) avant de tomber sur des cases sur lesquelles se trouvent des monstres. A ce moment un combat commence représenté en vue de coté : on doit d'abord choisir une carte au hasard qui se révèlera être soit une épée, nous permettant d'attaquer en premier, soit un bouclier pour défendre. On choisit ensuite ses attaques. Chaque monste a son niveau, ses attaques, et ses points de vie. Il faut bien repérer le plateau de jeu avant de bouger pour éviter de tomber sur un monstre trop fort pour nous. Suivant les modes de jeu choisit (scénario, normal ...) le vainqueur est le joueur qui remplit certaines conditions dictées par le scénario (tuer le grand méchant) ou qui est le plus riche. Tout celà est assez bien réalisé et a l'air bien interessant mais tout est en japonais, et même si on doit pouvoir s'en sortir en tatonnant et en essayant un peu tous les menus, ce n'est pas la façon la plus agréable de jouer.
Les 2 jeux présentés ici sont identiques dans leur principe / gameplay / interface. Le second est tout de même un peu plus joli et propose des modes de jeu supplémentaires (que je n'ai pas trop explorés) et est donc à privilégier si vous voulez tester la série.


Dokapon Gaiden : Honou no Audition
(Asmik - 1995)



Cet épisode des Dokapon aborde une représentation différente du plateau de jeu en 3D isométrique assez jolie. Les combats sont toujours eux représentés en 2D vue de profil et se déroulent désormais en sélectionnant des cartes qu'on peut choisir de changer lors des phases de déplacement (mais on perd alors un tour). Le jeu comporte un tutorial (en japonais) et permet de choisir son plateau de jeu en début de partie. Toujours jouable à 4, le jeu semble moins complexe que les autres épisodes. Il n'y apparement pas d'intersections sur les plateaux de jeu (donc une seule route est possible), pas d'équipement à trouver (on trouve des cases "power up" par contre) et pas de mode scénario. Enfin bon, à première vue en tout cas, car tout est toujours en japonais et je n'ai pas trouvé d'infos sur cet épisode sur le net, il est donc peut-être plus riche qu'il en a l'air.

Dragon's Lair
(Motivetime / Data East - 1992)



Adapté du hit d'arcade qui était un dessin animé interactif techniquement révolutionnaire, ce soft est en fait un jeu de plate-forme comme il y en a tant mais qui reprend donc les personnages et l'univers médiéval de l'oeuvre video-ludique créé par l'animateur Don Bluth. On dirige Dirk le chevalier qui doit traverser divers niveaux inter-connectés qui disposent souvent de plusieurs sorties. Le but est d'arriver jusqu'au boss mais on est libre d'explorer chaque recoin de chaque niveau (quitte à y revenir plus tard) en quête de bonus, de vies supplémentaires (pas du luxe vu la difficulté du jeu) et d'armes secondaires. En effet, le héros peut sauter, frapper, et lancer une arme secondaire trouvée en route (couteaux, hachettes ...).
Le jeu n'est pas aussi beau que son ancêtre, mais certains sprites sont colorés et bien animés. Il est aussi très difficile à cause de l'inertie du personnage, de sa maniabilité pas très souple, et d'un level design parfois mal fichu qui fait qu'on "s'enferme" souvent dans des zones dont il est impossible de se sortir sans se faire toucher (par exemple sous une echelle surmontée par un ennemi et comme on ne peut pas tirer vers le haut ...). Et en plus les niveaux sont en temps très limités, ce qui m'a fait abandonner au boss (j'ai bien compris comment le tuer sans me faire toucher mais difficile d'y arriver dans le temps imparti). Malgré tout, j'y trouve un certain plaisir qui me rappelle quelques jeux de plate forme sur micro-ordinateurs qui étaient rigides, très durs, mais disposaient d'un certain charme, je pense à Stormlord par exemple. Mais bon, ce n'est clairement pas un très bon jeu.
1.5/5

Dear Boys
(Yutaka - 1994)



Ce jeu de basket est tiré d'un manga (que je ne connais pas) sorti à la fin des années 80. Il se joue comme les jeux Captain Tsubasa qu'on a vu en page 16 : une pression sur un bouton interrompt l'action et nous permet de choisir ce qu'on veut faire (passe, tir, changer de tactique) par l'intermédiaire d'un menu. L'écran est là aussi divisé en 3 sections différentes : l'une représente le terrain ou l'on dirige son joueur représenté en SD, une autre affiche le menu ou les statistiques du joueur, une autre enfin montre l'action choisie sous forme d'une petite animation. Contrairement à Captain Tsubasa, les matches sont réalistes : pas de terrain de 50 hectares ni de "dunks du tigre" ! Bref, pas de coups spéciaux. Contre le CPU, tout va bien tant qu'on est en attaque. En défense par contre, ça se complique. La machine joue très vite en alternant de multiples passes. Le problème c'est que le jeu ne sélectionne pas automatiquement notre joueur le plus près du ballon. Il faut changer de joueur manuellement avec les boutons de tranche. Seulement, le temps de trouver quel perso on dirige (il a une petite flèche au dessus de lui), le CPU a fait une passe et il faut re-changer. Malheureusement on a toujours un temps de retard et comme nos coéquipiers sembles inaptes à faire quoi que ce soit quand on ne les dirige pas directement, on a tout aussi bien fait d'attendre que l'adversaire marque un pannier pour reprendre le ballon, et c'est bien dommage.
En ce qui concerne les modes de jeu : il y a un mode exhibition (non jouable à 2 semble-t-il) et un mode scénario. Dans ce dernier, on a droit à des cut-scenes montrant la vie des joueurs (lycéens) et on doit programmer des entrainements chaque jour jusqu'au match.
A moins qu'une subtilité concernant la jouabilité m'ait échapée et qu'il soit possible d'apréhender le jeu en défense différemment, Dear Boys m'apparait comme limité et mal conçu. Les éventuels fans du manga auront peut-être un avis différent.
1/5


Dream Basketball : Dunk and Hoop
(Human - 1994)



A première vue, ce jeu de basket graphiquement moyen semble avoir une jouabilité arcade facile à maitriser : prise en main immédiate, jeu rapide, et dunks assez spectaculaires. Mais c'est mal connaitre son développeur, Human. Tout comme Final Match Tennis ou Fire Pro Wrestling, ce jeu demande beaucoup d'investissement de la part du joueur pour être vraiment maitrisé. Ici, tout est une question de timing. Il faut sauter et relâcher sa frappe au bon moment pour avoir une chance de marquer un panier sur un lancer, et croyez moi le timing est milimétré. Il peut être alors tentant de jouer le passage en force et d'aller dunker mais il faudra là aussi bien se placer sinon on sera systématiquement contré.
La maniabilité est très bonne avec un bouton de tir/contre, de passe/interception et de feinte, ainsi que les boutons de tranche pour changer de joueur en défense et choisir le coéquipier à qui on veut faire une passe en attaque. C'est donc jouable et subtil.
Niveau contenu, on a droit en plus des matches de basket "classique" ou il faudra gérer son effectif au mieux (faire des changements quand les joueurs se fatiguent, placer les joueurs en fonction de leurs stats ...) à un très fun mode 3 contre 3. Plus lisible, plus rapide et plus abordable, ce mode permet d'aborder le jeu sans se prendre la tête. Le mode entrainement propose des entrainements aux lancer-francs (balaize !) et un très sympa mode 1 contre 1 pour se faire la main. Les joueurs et les équipes sont fictifs mais, comme pour Fire Pro Wrestling ou PES quand Konami n'avait pas les licences, calqués sur des joueurs et équipes réelles. Niveau multi-joueur, jusqu'à 5 humains peuvent participer simultanément en se répartissant comme ils le souhaitent (il est possible de jouer à 5 ensemble contre une équipe dirigée entièrement par le CPU).
Bref, un jeu qui semble très bon mais j'aurais clairement besoin d'un faq (que je n'ai pas trouvé) et d'entrainement pour en maitriser toutes les subtilités.
3/5

Plus precisement, la publication de Dear Boys a debute en 1989 et ce n'est toujours pas fini. Pas lu mais il parait que c'est un excellent manga.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Curieusement, en tant que gros fan de comics, j'étais complètement passé à côté de Death of Superman lors de mon exploration -sélective- du romset.

J'ai donc lancé la rom récemment et effectivement, ç'est pas top mais pas catastrophique non plus, ç'est jouable mais les graphismes sont en dents de scie -parfois médiocres, parfois assez jolis. Il est tout de même assez difficile, j'ai été obligé de savestater pour le deuxième niveau. Je n'ai pas cherché à aller plus loin que le troisième niveau, découragé par sa longueur et la répétivité du jeu.

Il a quand même quelques bonnes idées, comme des projections assez originales. Dites le si je m'égare, mais il me semble que ç'est le seul beat sur snes avec Final Fight Tough où on peut détruire des parties du décor (ici avec les projections, très recommandé pour trouver des bonus). J'ai bien aimé aussi les combats dans les airs, ça change. Par contre les phases en shoot'em up (du moins la seule que j'ai vu) sont d'un ridicule consternant. Une phase bonus assez courte (pour la première). Captain America and the Avengers, autre jeu tiré de comics, coincidence amusante propose lui aussi ce même genre de phases mais en beaucoup mieux (ç'est dire).

Petit point amusant, il s'agit d'un jeu Blizzard (et pas le seul tiré d'un comic), ce qui explique peut-être sa mauvaise réputation, surtout comparé à Lost Vikings ou Rock'n Roll Racing. Alors qu'il s'agit d'un beat pas si catastrophique.



Par contre, je serais moins indulgent que toi vis à vis de la conversion de Dragon's Lair, que j'ai trouvé particulièrement ingérable.


Edit: Avis aux responsables, le lien automatique vers l'article sur Dragon's Lair ne marche pas.

Do-Re-Mi Fantasy : Milon no Dokidoki Daibouken
(Hudson - 1996)



Ce très mignon jeu de plate-forme nous entraine dans un monde de contes de fée ou l'on dirige un lutin qui doit traverser des paysages illustrés par de superbes graphismes aux couleurs pastelles pour retrouver des instruments de musique magiques et une amie enlevée par un sorcier. A la manière de Bubble Bobble, il enferme ses ennemis dans des bulles qu'il doit ensuite toucher pour les éliminer. Mais il peut aussi leur sauter dessus : les ennemis se retrouvent alors immobilisés pendant quelques secondes et on peut s'en servir comme plate-formes pour atteindre des bonus. Ces derniers sont de 2 types : notes de musique qui donnent une vie supplémentaire quand on en collecte 100 et objets servant à améliorer ses capacités comme la cadence de tir des bulles par exemple.
Techniquement le jeu est vraiment excellent : aucune faute de gout dans le choix des sprites, des décors ou des couleurs. De animations simples mais bien trouvées viennent donner vie à tout ce petit monde. Mention spéciale à l'intro, qui est presque du niveau des premières intros PC engine CD-Rom, et aux cut-scenes bien fichues qui viennent faire progresser l'histoire entre les niveaux. A ce propos il existe un patch pour traduire les textes en anglais même si ce n'est pas indispensable pour apprécier le jeu.
La jouabilité est très bonne avec un perso qui répond au doigt et à l'oeil (enfin surtout aux doigts). Les premiers niveaux sont très faciles et on ne risque de mourir qu'en tentant d'aller explorer en "hors-piste" pour trouver des choses cachées. En plus des bonus, on pourra effectivement trouver des portes menant à des mini-jeux. Dans les premiers niveaux, j'ai ainsi découvert un petit jeu de tir avec un viseur.
J'aime beaucoup ce jeu. L'esthétique féérique me plait énormément et j'apprécie le coté "zen" de l'ambiance qui est à l'opposé d'un Sonic par exemple (j'aime aussi Sonic, hein !), ainsi il n'y a même pas de timer et on peut à loisir explorer les niveaux. Très abordable, c'est aussi une expérience idéale pour des jeunes enfants (ou ma femme !) qui trouvent Mario un peu trop difficile.
A noter que ce jeu est la pseudo-suite d'un jeu Famicom mettant en scène le même personnage et qu'il est disponible sur Wiiware (même en Europe dans la collection "Hanabi Festival"). Vraiment très bon !
4/5

Tiens, celui-là je le connais, j'en ai fait les deux ou trois premiers mondes et je poursuis l'aventure de temps en temps. Il est nettement au dessus du lot commun des "jeux-de-plate-forme-16-bits-mignons". Assez agréable, il se corse un peu là où j'en suis arrivé, sans rien d'insurmontable.
C'est un jeu apparemment très coté sur le marché original. Sur certains sites américains, il est élevé au rang de chef-d'oeuvre ou presque (faisant partie des "Big 5", si je me souviens bien, les cinq titres d'import incontournables). Il manque peut-être un je-ne-sais-quoi pour prétendre à ce sommet - sans doute un level design plus inspiré (même si mon avis n'est pas définitif, évidemment). Pour prendre un exemple, dans le même temps, je joue en dilettante au premier Klonoa sur GBA et c'est un cran au dessus : situations variées, du rythme...
En y repensant, c'est (paradoxalement ) peut-être ce léger manque de rythme qui ternit un bilan excellent au demeurant - dans Do-re-mi, je ne crois pas avoir encore rencontré de niveau où l'on saute de plate-formes mouvantes en ennemis puis en lianes avec un double saut bullé etc. Enfin dans l'idée.
Mais il vaut le coup, notamment sur console virtuelle où il est en 60hz (et en japonais), pour se détendre en tentant de plier les derniers niveaux de Donkey Kong Country 2 par exemple. Et je n'en suis pas encore très loin, le meilleur est sans doute à venir.
Bref je suis totalement d'accord avec ton mini-test !

Aujourd'hui, présentation rapide de 2 jeux de course qui utilisent la puce Super FX inclue dans certaines cartouches SNES et permettant l'affichage de graphismes en 3D surface pleine.



Dirt Trax FX
(Sculptured Software / Acclaim - 1995)



Ce jeu nous met au guidon d'une motocross et nous permet d'affronter de nombreux adversaires dans des circuits fermés remplis de bosse et de tremplins pour faire décoller son véhicule. Pour bien jouer il faudra surrement gérer ses sauts au mieux (on incline la moto en faisant arrière ou avant, comme dans Enduro Racer) même si dans le mode de difficulté que j'ai essayé (normal), ça ne semblait pas avoir beaucoup d'effet sur le déroulement de la course. En plus du mode course principal, on trouve un mode entrainement et la possibilité de jouer à 2 en écran splitté dans plusieurs modes de jeu.
Les graphismes 3D affichés par le jeu ne sont pas très esthétiques, c'est le moins qu'on puisse dire, mais ce qui rend le jeu mauvais c'est sa jouabilité sans profondeur. Les motos semblent être sur des rails, les adversaires avancent un peu n'importe comment sans se soucier du joueur, le tracé des circuits n'est pas interessant et tout semble assez brouillon. Il arrive qu'en loupant un virage on sorte de la piste, ce qui occasionne quelques bugs graphiques bien marrants comme seule la 3D peut nous en offrir ! Bref, c'est jouable mais mauvais.
1/5


Dirt Racer
(Motivetime / Elite - 1995)



Ici on dispute des courses contre 1 seul adversaire dans des décors 3D gérant le relief. On dirige sa voiture (à choisir parmis plusieurs modèles) vu de derrière et on utilise les boutons pour accélérer ou freiner, classique. La jouabilité est absolument abominable avec une voiture soumise à trop d'inertie qui se traine et qu'il est impossible de faire tourner correctement. Les graphismes grossiers et trop chargés, rendent la route illisible. Impossible de savoir ou aller ! Et enfin la gestion de la physique de la voiture, qu'on aurait pu espérer soignée pour un jeu en 3D, est à la ramasse. En un mot : injouable.
0.5/5

Tiens je vais m'essayer à Do Re Mi Fantasy, il m'a tapé dans l'oeil celui là, merci pour le tuyau.

Pour les jeux FX c'est marrant on a à chaque fois l'impression que c'ets une petite équipe qui au lieu de sortir un jeu minable et commun se dit qu'elle va sortir un jeu minable... mais avec le Super FX! Ca reste mauvais mais au moins la presse en parle un peu plus, avec l'effet de nouveauté. Mais les rares gogos qui les ont acheter ont dû s'y reprendre à deux fois par la suite j'imagine.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

C'est une supposition mais peut être que la puissance de la console y est pour quelque chose. Afficher de la 3D grâce à une puce accélératrice type super FX, c'est une chose mais pour ce qui est de la gestion d'un moteur physique c'est le proc qui s'en charge et de ce côté là la Snes n'est pas super bien lotie. Peut être qu'ils ont fait l'impasse là dessus en partie pour cette raison.

Daisenryaku Expert
(Systemsoft / ASCII - 1992)



Voici un wargame à la réalisation assez austère issu d'une série extrèmement populaire (dans le genre) au Japon et qui s'est déclinée sur de multiples supports (PC, Mac, PC-Engine, Gameboy, Megadrive, Saturn ... je ne pense pas qu'il existe un seul support vendu au Japon qui n'ait pas sa version). La réputation de la série s'est battie sur les extrèmements longs scénarios, le fait de pouvoir changer le cours de l'histoire, la possibilité d'upgrader ses unités et les innombrables options tactiques qui ne viennent pourtant pas gâcher la prise en main du jeu. Et effectivement, il n'est nullement nécessaire de passer par des dizaines de menus pour commencer une partie ou déplacer et faire attaquer ses unités. Lorsqu'on prend une ville, il est possible d'utiliser ses ressources pour construire de nouvelles unités (si les finances le permettent) et les combats se résolvent automatiquement en fonction de multiples paramètres (type de véhicules, expérience des soldats, avantage terrain ...).
Evidemment, tout le jeu est en japonais et donc je doute que, malgré l'excellente réputation du jeu, quelqu'un soit tenté de s'y essayer ici ...


Daisenryaku Expert WW2 : War in Europe
(Systemsoft / ASCII - 1996)



A première vue, il s'agit sensiblement du même jeu mais avec des scénarios basés sur la seconde guerre mondiale. La géographie de l'europe et les forces en présences lors du conflit semblent avoir été reproduits fidèlement. Malgré les 4 années qui séparent cette version de l'épisode précédent, on ne peut pas dire que la réalisation ait fait un bond en avant. Les graphismes sont à peine plus détaillés et la partie sonore est toujours aussi insignifiante. A noter qu'il faut avoir du temps devant soit pour jouer : les batailles sont toujours aussi longues et ont toujours lieu sur des cartes gigantesques mais en plus le CPU a tendance à "réfléchir" longtemps quand c'est à son tour de jouer.