Skaybalzer est souvent comparé avec Actraiser, j'ai jamais trop compris pourquoi...

Bonnes vacances a toi !!!

Skyblazer a été pour moi aussi un gros coup de coeur quand je l'ai découvert (plus ou moins par hasard) bien après sa sortie, sur émulateurs.

Tout à fait d'accord avec toi sur les phases de shoot, Seb. Ca fait une petite coupure mais ces phases (que ce soient les phases "bonus" en 3D ou les phases shmup en 2D de profil) sont finalement assez pauvres.

Le jeu réserve quelques originalités, comme le niveau sous-marin ou celui avec des courants d'eau "pousseurs".
Les pouvoirs permettent d'enrichir un peu la maniabilité, bien que leur utilisation aurait pu aller plus loin à mon goût (il y en a beaucoup et certains sont à la limite du gadget, dans mes souvenirs).

J'ai de bons souvenirs des boss aussi, comme celui sur ta capture en haut à gauche, ou encore celui qui grossit de plus en plus à chaque fois qu'on le frappe.

C'est effectivement très très différent d'Actraiser 1 (je n'ai pas joué au 2).


Bonnes vacances Seb

Super High Impact
(Beam Software / Acclaim - 1993)



Super High Impact est un jeu de foot US en vue de profil tiré d'une borne d'arcade de Midway. Usant de digitalisations pour ses sprites et divers écrans intermédiaire (façon Pifighter), et proposant des actions violentes grand-guignolesques comme l'armure d'un joueur qui explose quand il se fait mettre au sol, le jeu s'éloigne à toutes jambes de tout aspect simulation avec quasiment aucun menu, très peu de modes de jeu, pas de licence, et une maniabilité on ne peut plus arcade et décomplexée. Il faudra ainsi bourriner sauvagement les boutons sur tous les coups de pied, et les passes comme les esquives se feront souvent très simplement. D'ailleurs le niveau du CPU est si faible que, même en choisissant les formations d'attaque et de défense au hasard, vous avez de grandes chances de gagner vos premières parties. C'est assez marrant au début mais on se lasse très très vite de ce jeu dont le gameplay n'a aucune profondeur. De plus sa réalisation est très moyenne avec certes de sympathiques voix digitalisées mais aussi des graphismes affreux et mal animés. A ce niveau, la version arcade n'est guère mieux mais a pour avantage de proposer un mode 4 joueurs alors qu'on ne peut jouer qu'à deux (y compris ensemble contre le CPU) sur Snes.
Bien que le jeu soit objectivement peu recommandable, j'avoue avoir pris du plaisir à l'essayer et je me permet de conseiller aux curieux pas trop réfractaires au foot US d'y jeter un oeil.
Mediocre

Shounen Ninja Sasuke
(Sunsoft - 1994)



Jouable à 2 et proposant une représentation graphique proche des "Ganbare Goemon", Shounen Ninja Sasuke est un beat-them-all dans lequel de petits sprites se cognent joyeusement dans le Japon médiéval des ninja et samurai. Deux modes de jeu sont proposés : dans le premier, on dispose d'une histoire et on accède à des phases de dialogue et d'exploration (très limitées) entre les séquences de castagne. On peut alors également acheter des objets ou de l'équipement. Dans le second mode, seules les phases d'action sont présentes.
Les graphismes sont fins et jolis et les petits sprites permettent de mettre en scène de nombreux combattant simultanément à l'écran. Malheureusement, le résultat est un sacré foutoir ! Ca cogne dans tous les sens sans qu'on comprenne exactement ce qui se passe. Les héros disposent d'un coup de poing, d'un coup de pied, d'un saut et de la possibilité de courir. Des projections sont possibles au contact. Mais tout va tellement vite qu'on ne fait pas grand chose d'autre que de marteler l'un ou l'autre bouton en espérant s'en sortir. Et il y a du boulot car le jeu est très dur ! Heureusement des pouvoirs magiques sont également dispos : celui avec lequel on commence est une ruse de ninja qui permet de disparaitre au moment ou on nous frappe pour contre attaquer à un autre endroit de l'écran. Ca ne sert pas à grand chose. Heureusement on aura ensuite un pouvoir permettant de frapper tout le monde à l'écran, ce qui est nettement plus utile ! Les pouvoirs ne s'utilisent malheureusement pas à volonté et il faut attendre de recharger une jauge. On "équipe" ses pouvoirs ou ses armes trouvées en route (shuriken, bombes) et on utilise ses objets en passant par un menu en japonais pas trop compliqué en appuyant sur START (1er mode de jeu) ou en utilisant les boutons L et R (2ème mode de jeu : attention ici les objets ne sont pas disponibles).
Comme Ganbare Goemon auquel il "ressemble de loin", Shounen Ninja Sasuke voit son univers habité par des personnages parodiques complètement barrés, tous plus étranges les uns que les autres, mais ces derniers n'ont pas le même charisme que chez Konami.
Beat-them-all frénétique dans lequel on ne s'ennuie pas une seconde, mais aussi un peu trop bordélique pour être réellement apprécié, ce titre est dans l'ensemble moyen mais peut devenir une bonne partie de rigolade à 2 joueurs.
Moyen

Stargate
(Probe / Acclaim - 1994)



Ce jeu d'action/plate-forme est tiré du film du même nom, et pas de la série TV qui n'existait pas encore au moment de sa sortie. On y dirige un soldat d'élite américain qui se retrouve projeté dans un monde lointain dont la civilisation ressemble au temps des pharaons de l’Égypte antique ... mais avec des vaisseaux spatiaux et des armes laser ! Chaque niveau du jeu est une mission qu'on reçoit en parlant avec des personnages rencontrés en route. Cela consiste dans la plupart des cas à retrouver des objets ou des personnes en explorant le niveau en cours. Évidemment, ce ne sera pas de tout repos puisque l'exploration se fera alors qu'on sera assailli de tous cotés par des monstres et ennemis divers. Notre héros peut heureusement se défendre et est assez agile : il peut sauter, s'accrocher un peu partout façon "Prince of Persia", tirer à la mitraillette, et lancer des grenades. Les ennemis sont répartis entre ceux qui meurent après avoir été touchés 2 ou 3 fois, et ceux qui ne succombent qu'au bout d'une vingtaine de balles ! C'est pour ces derniers qu'il faut garder ses grenades. Malheureusement, ils sont très nombreux et le lancé de grenade se fait toujours avec un petit temps de retard rendant les affrontements plutôt pénibles.
Ce jeu rappelle assez Alien 3 des mêmes développeurs, avec une réalisation graphique du même tonneau et une maniabilité du héros équivalente, mais avec une ambiance beaucoup moins réussie et un intérêt moindre du à des pseudo-missions qui ne sont ici qu'un prétexte pour faire de la quête d'objets disposés de façon arbitraire, alors que Alien 3 soignait son level-design. Il en résulte un jeu assez moyen, qui manque de punch mais qui se laisse jouer. A noter qu'on y trouve également des phases de shoot-them-up vues de derrière à la Space Harrier mais ces dernières sont plutôt ratées.
Moyen

ah tient je savais pas qu'ils avaient sortis un jeu sur le film
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Un énième "jeu-licence" tombé dans l'oubli aussitôt... après être passé inaperçu à sa sortie

Et en parlant de jeux-licences pas connus ...


Super Bikkuriman
(Interbec - 1993)



Tiré d'un anime et d'un manga (eux mêmes tirés d'une licence d'illustrations à collectionner), ce jeu de combat en versus ne propose que 2 personnages différents dans son mode solo mais les ennemis sont sélectionnables en "versus" pour un total de 8 combattants. Les héros sont recouverts d'une armure façon "Chevaliers du Zodiaque" tandis que les ennemis sont des monstres divers. La réalisation n'est pas très réussie avec des graphismes corrects mais sans finesse et une animation dans l'ensemble très limitée. Quand au gameplay ... comment dire ... Street Fighter 2 vous semble trop compliqué avec ses 6 boutons et ses coups spéciaux ? Alors pourquoi ne pas essayer un jeu ou Y sert à donner un coup de poing, B un coup de pied, et R une projection ? Pas de coups spéciaux, ni de combos, ni rien du tout. Pourtant, lors du mode solo, les adversaires eux sortent quelques techniques surprenantes comme divers projectiles qu'il sera cependant impossible de reproduire en les contrôlant dans le mode versus. Si cependant il y a moyen de les sortir, ils s'agit des coups spéciaux les mieux cachés au monde !! (même sur Gamefaqs, personne ne les a trouvé). Tout l'intérêt du gameplay consistera donc à jouer des matches handicap ou il faudra défaire des ennemis pleins de ressources avec juste deux malheureux coups à placer au bon moment. Passionnant ? Pas trop non.
Mauvais

ce nom me dis quelque chose, ca a pas de rapport avec un jeu neogeo, me rapelle plus le nom mais y'a plein de gens en armure. Gowcaiser ptet, ou waku²
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Tu as peut être fait la repompe de Wonder Boy sur Nec, Bikkuriman?

Galaxy Fight ?

Nop. Je viens de verifier (de retour à la maison) ragnagnard ! (encore un jeu de gonzesse )
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Avec un peu de retard, le bon jeu du week-end :


St Andrews : Eikou to Rekishi no Old Course
(Epoch - 1995)



Voici un jeu de golf soigné et très axé sur la simulation. Bien que tous ses menus soient en japonais, il est parfaitement jouable. Arborant une vue isométrique et des graphismes détaillés, le jeu nous permet de réaliser de nombreux réglages avant la frappe : choisir son club, changer la position de ses pieds ou la hauteur de la balle (1er coup seulement). Puis on tape dans la balle en arrêtant un curseur au bon endroit et à plusieurs reprises sur une barre de puissance. Selon le club choisit et la situation (dans le sable / les dunes), il faudra frapper plus ou moins précisément et à plusieurs endroits de la barre. Autant l'annoncer de suite : c'est loin d'être évident et, sur une frappe longue, il faudra avoir de sacrés réflexes pour arrêter le curseur dans la zone correcte sous peine de louper complètement son coup. Le CPU galère beaucoup moins que nous et ce dernier est donc redoutable en tournois.
Dans le green, la vue change et offre une représentation de dessus en 3D qui permet d'affiner ses coups.
Grâce à se vue qui change des autres titres du genre, sa bonne réalisation et son gameplay très précis et exigent, ce jeu est à essayer pour les amateurs de ce sport.
Bien

Un jeu de golf en vue iso ? C'est effectivement peu courant, on peut même se demander pourquoi cela n'a pas été plus souvent utilisé.

En tout cas le jeu a une bonne tête, faudra que je le teste...

Tadaaam !
Je suis toujours cet excellent grosblog avec toujours autant d'intérêt ! Continue Seb, tu vas y arriver !
Seulement... il faut tenir compte du fait que certains jeux en japonais sont traduits au fil de l'évolution de ce blog. D'ailleurs, le dernier d'entre eux n'est autre que :

Energy Breaker !

Le patch se trouve ici : http://eb.yuudachi.net/

C'est tout frais, tout chaud (je ne l'ai d'ailleurs pas encore essayé) mais ça a l'air fort bon !

Excellente nouvelle Helraziel ! Energy Breaker m'ayant fait très bonne impression (voir page 30 de ce grosblog).

Et ça me permet d'enchainer avec le jeu du jour (dont j'ai écrit le texte avant de savoir que Energy Breaker était traduit) :


Seijuu Maden : Beasts & Blades
(BPS - 1995)



Se déroulant dans un monde d'heroic-fantasy, ce jeu est un tactical RPG vu en 3D isométrique qui ressemble beaucoup à Energy Breaker. S'il n'est pas aussi réussi graphiquement que ce dernier (mais il reste très joli), il semble tout aussi intéressant ... et est tout aussi entièrement en japonais, hélas pour nous. L'histoire est celle d'un jeune aventurier qui doit faire ses preuves dans le royaume en accomplissant différentes quêtes. On commence par se balader dans un village dont les différents bâtiments sont accessibles à partir d'une carte. Il est possible d'y discuter et de faire des achats. On peut également, mais je n'ai pas trouvé comment, recruter des compagnons et également des animaux/monstres pour combattre à nos cotés. Il faudra arranger la formation et l'équipement de ces derniers à partir d'un écran de status.
Une fois qu'on décide de sortir de la ville, on arrive à une nouvelle carte, du monde cette fois. A partir de là on choisit sa destination sachant qu'il faudra gérer ses provisions pour le voyage en fonction de la distance à parcourir et du nombre de personnes / animaux présents dans son équipe. Pendant les déplacements, qui sont automatiques à partir du moment ou on a fait son choix en déplaçant un curseur, on se fait surprendre par des ennemis et un combat s'engage.
Les combats sont également représentés en vue isométrique à la manière de Final Fantasy Tactics par exemple. On déplace ses persos au tour par tour et on leur indique les actions à accomplir (attaquer ...) en fonction de points d'actions qui se consument à chaque ordre donné.
Pour le reste, l'omniprésence de menus en japonais et les dialogues avec de nombreux personnages rencontrés dans les villages viennent forcément bloquer la progression dans ce jeu qui semble pourtant très sympathique. On croise les doigts pour une traduction ... (même si Energy Breaker me fait plus envie !)

Snoopy Concert
(Mitsui Fudosan - 1995)



Mettant en scène les personnages de la célèbre BD "Peanuts" ("Snoopy" chey nous), ce très joli soft regroupe plusieurs mini-jeux dans lesquels, pour la plupart, Snoopy le chien doit rendre un service aux autres personnages comme Charly Brown ou Schroeder. On ne dirige pas Snoopy directement mais son ami l'oiseau, appelé Woodstock, par l'intermédiaire du pad ou de la souris. On clique alors là ou doit se rendre Snoopy. 4 épreuves sont disponibles d'emblée et j'ignore si on en débloque d'autres après les avoir réussies. L'une d'elle consiste à faire arriver Snoopy au bout d'un niveau parsemé d'embuches et de mini-enigmes. Il faudra le faire sauter ou s'accroupir, utiliser des objets trouvés dans le décor ... etc ... Un autre jeu consiste à faire arriver Snoopy à la fin du niveau avant un autre personnage. Le 3ème jeu est un mini jeu d'aventure ou il faut explorer la ville, entrer dans les maisons, parler à des personnages et trouver des objets. Enfin le 4ème jeu est un peu différent puisqu'on n'y dirige pas Snoopy mais une main chargée de pousser ou ralentir une chaise roulante sur laquelle se trouve un ami du chien, tout en faisant exploser des ballons (en les touchant) pour qu'ils ne gênent pas sa progression.
Chaque épreuve est très joliment dessinée, avec un trait fin et des couleurs pastels qui rappellent Kirby 3 . Les dialogues respectent bien l'esprit de la BD, et les musiques sont très belles et bénéficient d'une instrumentalisation très réaliste. Malheureusement, les jeux en eux-mêmes ne sont pas bons, et ils sont surtout très difficilement maniables. Que ce soit au pad ou à la souris on peste contre les contrôles pas du tout précis qui font que Snoopy ramassera ou lâchera un objet sans qu'on le veuille alors qu'on ne parviendra quasiment jamais à le faire sauter au bon moment et au bon endroit.
A l'origine le jeu est en japonais, et est uniquement sorti au Japon, mais un patch amateur traduit tous les textes en anglais. Snoopy Concert est très charmant mais ludiquement sans grand intérêt et difficilement jouable.
Moyen
(en fait médiocre mais tellement joli qu'il mérite un coup d’œil)

en fait ca a l'air d'etre un jeu pour enfant d'apres ce que tu decris
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Oui c'est surement le public visé, mais ça doit être encore plus frustrant pour un enfant à cause de cette maniabilité.


Super Strike Eagle
(Microprose - 1993)



Microprose, l'un des éditeurs de référence du jeu de simulation de vol (militaire et civil) comptait parmi ses hits F15 Strike Eagle (et dans une moindre mesure sa suite : F15 Strike Eagle 2 que j'ai beaucoup pratiqué sur Amiga). Super Strike Eagle est une adaptation très libre. L'aspect simulation est simplifié au maximum afin de ne préserver que les sensations fortes au coeur du combat, en faisant fi des commandes compliquées et du pilotage exigent, mais en supprimant également la sensation de liberté qu'on a de voler ou bon nous semble ainsi que le plaisir qu'on a à devenir de plus en plus adroit dans la maitrise de son appareil.
Ainsi, on commence sa mission dans Super Strike Eagle par un briefing rapide montrant les cibles à atteindre. Puis on est sur le porte-avion avec son F15 vu de derrière et le décollage n'est qu'une formalité (mettre les gaz et appuyer sur "bas" pour prendre de l'altitude). On se retrouve donc en vol et on dirige son avion sur une carte en mode 7 en vue éloignée de dessus (mais en temps réel bien sur). Sur la carte figurent les divers objectifs à détruire (des cibles au sol pour la plupart) ainsi que les patrouilles aériennes ennemies. En arrivant au contact d'un de ces 2 éléments, la vue change. Dans le cas des patrouilles, on passe à une vue à la première personne depuis le cockpit du F15 et il faut accrocher les avions ennemis afin de les abattre au canon ou aux missiles (en nombre limité bien sur). Dans le cas des cibles au sol, on passe à une étrange vue depuis l’extérieur de l'avion qu'on dirige. Ce dernier est au centre de l'écran, vu de dessus, et on doit le manœuvrer pour tirer sur les objectifs, tout en évitant les tirs ennemis. Une fois la mission accomplie, il faut revenir sur le porte-avion avec une séquence ou le F15 est vu de derrière et il doit être aligné avec le pont du navire et se poser à la bonne vitesse : un exercice plus délicat que le décollage, mais largement plus simple que dans n'importe quel simulateur de vol sur micro-ordinateur.
Quelle que soit la séquence, les commandes ne changent pas : X pour mettre les gaz, Y pour décélérer, A pour tirer au canon, B pour les missiles et enfin L et R pour lancer les chaff ou les flares pour semer les missiles ennemis.
La réalisation propose une 3D très dépouillée et la fluidité de l'animation n'est pas pas franchement au rendez-vous. Mais ça reste acceptable et jouable sans trop de problème. La partie sonore est vraiment trop discrète à mon gout.
Ce petit simulateur de combat aérien multi-phases fait un peu penser dans le principe "dépouillé et accessible" à Wings sur Amiga, l'ambiance en moins bien sur. Ca se laisse jouer et ça doit être le titre qui se rapproche le plus d'un simulateur de vol "micro" sur une console 16 bits, mais en beaucoup plus simplifié, trop simplifié en fait. Ca reste un jeu assez intéressant tout de même.
Moyen

Spawn
(Acclaim - 1995)



Tiré du célèbre comics de Todd McFarlane, Spawn est un beat-them-all sur un seul plan mettant en scène le célèbre héros qui a passé un pacte avec le diable pour s'en revenir d'entre les morts.
Les premiers contacts avec le jeu sont déconcertants tant les commandes par défaut sont inutilement nombreuses et mal disposées sur le pad, jugez plutôt : Y pour un coup de pied fort, X pour un coup de poing fort, B pour sauter, A pour un coup de pied faible, L pour un coup de poing faible et R pour se mettre en garde ! Visualisez la position de ces boutons sur un pad Snes et vous comprendrez que ça n'a rien d'instinctif. Des coups secondaires sont également présents, par exemple un dragon punch avec haut + poing fort ou une attaque en courant avec deux fois avant et un bouton de pied. C'est pas fini : on dispose également de coups spéciaux à effectuer avec des manœuvres à la Street Fighter 2 ou à la Mortal Kombat alors que le perso est en garde, et ces dernières consomment malheureusement des points de vie. Bon, je vous rassure, nous ne sommes pas dans un jeu de baston en versus et tout celà ne sert pas à grand chose. En fait, on peut passer tout le premier niveau en se servant simplement du coup de pied fort, en sautant de temps en temps et en utilisant la garde contre le boss. Spawn peut aussi prendre appui sur les murs pour faire des "wall-jump", ce qui est exploité par certaines portions de niveau pour se déplacer verticalement, en escaladant des immeubles par exemple.
La réalisation est en demi-teinte : les tons sombres respectent l'ambiance de la BD et le sprite de Spawn est classieux. Mais les autres sprites sont soit moches, soit mal animés, le plus souvent les deux en même temps !
Au niveau du plaisir de jeu, ce n'est pas franchement l'extase : le tout manque de rythme et on s'ennuie assez rapidement ... jusqu'à la fin du second niveau dont le boss est quasi impossible à passer (j'ai abandonné). Entre les niveaux, des illustrations plein-écran viendront réjouir les fans du personnage et de son univers très sombre. Pas vraiment mauvais, Spawn est mal dégrossi et aurait pu devenir un jeu sympathique avec quelques améliorations mineures et un meilleur équilibrage de son gameplay.
Mediocre