Aaaaah faudrait que je revois ta notation alors. Parce que Assez bien c'est pour moi un truc genre 12/20. C'est pour ça

Musya il a un petit air de Castlevania non ? (en moins bon on est d'accord)
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Bah c'est bien que ce que tu as dit plus haut "dans la bonne moyenne", donc 12/20 ça collerait

Ouais mais pour moi qui adore les beat, la bonne moyenne est assez haute
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Si vous voulez les conseils de l'instit, voici mon "barème" en classe.
de 17 à 20 = Très bien
de 14 à 16 = bien
de 12 à 13 = assez-bien
de 9 à 11 = moyen (avec "très moyen" pour 9)
au-dessous = insuffisant ou très insuffisant.

Sinon, bien que je n'intervienne que très rarement sur ce sujet, je le lis régulièrement et l'apprécie beaucoup.

Moi j'étais très content quand j'avais 12/20 au lycée
Et mon "barème" est quasi idem à celui de Chatpopeye (avec 20 = Excellent, en dessous de 10 = mediocre et en dessous de 5 = mauvais)

Il y a quelques heures, le Japon s'est malheureusement fait sortir de la coupe du monde de football 2010. Dommage, car s'ils avaient continué sur la lancée de leur jolie victoire sur le Danemark et produit ensuite, on peut rêver, un match d'anthologie contre l'Espagne ou le Portugal, le football aurait peut-être pu devenir le sport numéro 1 au Japon. En attendant, ce titre est toujours squatté par le baseball ...


MLBPA Baseball / Fighting Baseball
(Visual Concept / Electronic Arts - 1994)



Ce titre dispose de la licence officielle MLBPA permettant d'utiliser les vrais joueurs du championnat de baseball américain. C'est un jeu très sympathique à la jouabilité arcade et à la prise en main immédiate, comme les jeux Ken Griffey vus en page 61. On lancera ou frappera la balle simplement avec une direction et le bouton A, le tout étant de bien doser et de trouver le bon timing. La tâche des receveurs est un peu plus corsée car il n'est pas toujours évident de comprendre ou se trouve le joueur qu'on dirige par rapport à la balle, la caméra étant trop rapprochée de cette dernière.
La plupart des titres du genre se ressemblant énormément, on les distingue surtout par les modes qu'ils proposent et leur réalisation. Ici, on a le strict minimum au niveau des options avec le championnant, les matches simples et les "world series". La réalisation est elle dans la bonne moyenne avec des grands sprites, des effets de zooms pas trop mal fichus sur la balle une fois qu'elle est frappée, et une ambiance sonore correcte. Les joueurs manquent un peu de ces petites animations qui font le charme d'autres titres mais on trouve des tableaux de scores animés, comme dans les vrais stades qui affichent des petits dessins animés lors des homerun par exemple.
Comme signalé précédemment, le seul problème de ce jeu provient d'un manque de lisibilité lorsqu'on est en défense et c'est ce point qui le met en retrait par rapport au Ken Griffey de Rare. Si ce point avait été amélioré, il aurait pu faire jeu égal grâce à son gameplay très abordable et son feeling arcade.
Attention, le jeu ne passe pas très bien en émulations (nombreux "freezes" sous Zsnes et des petits bugs graphiques sous Snes9x)
ASSEZ BIEN

Seb est tu aussi sceptique que moi à propos de "Mickey mania" ?

Je comprends qu'on puisse l'être, mais seulement sur la version Super Nintendo.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je comptais présenter les jeux Mickey ensemble un peu plus tard, mais puisque vous me tendez la perche ...
Quand j'ai joué à ce jeu pour la 1ère fois (au moment de sa sortie), je n'ai pas trop aimé (trop dur, pas assez de "feeling japonais" dans ses mécaniques de jeu). Quand j'y ai rejoué bien plus tard et avec une plus grande ouverture d'exprit, je l'ai trouvé excellentissime. Et puis en m'y re-penchant pour ce groblog, j'ai fait quelques recherches sur les autres versions et ai lancé la version Megadrive, ce qui m'a fait un peu relativiser ...



Mickey Mania
(Travellers Tales / Sony - 1994)




Graphiquement magnifique, avec des sprites superbement animés sur des décors de toute beauté, Mickey Mania est un jeu de plate-forme qu'on peut qualifier de dessin animé interractif. Quoi ? On vous l'a déjà faite ? Les magazines de l'époque qualifiaient ainsi tous les jeux 2D qui leur ravissaient les pupilles ? Pas faux : on le disait déjà pour les Schtroumphs sur Colecovision ! Mais ici, c'est justifié car non seulement Mickey Mania est techniquement l'un des plus beaux jeux du genre, mais en plus il reproduit fidèlement des animations issues de courts et long-métrages Walt Disney mettant en scène la célèbre souris. Ainsi, sous prétexte d'aller secourir Pluto le chien (encore !), on traversera des niveaux situés dans des mondes repris de classiques tels Steamboat Willie ou Lonesome Ghosts. Et là, c'est un régal pour le fan d'animation qui verra les sprites du jeu reproduire les mêmes mouvements et les mêmes attitudes que les personnages des dessin-animés.
Au delà de sa réalisation impressionante, le jeu est un titre de plate-forme certes classique mais efficace. Mickey peut sauter et lancer des projectiles (à trouver en chemin), mais aussi pousser des objets pour résoudre de petites enigmes ou s'accrocher à des cordes. Les niveaux alternent entre de la plate-forme pure et quelques passages plus originaux comme une tour à gravir comme dans le classique 8 bits Nebulus ou une phase ou Mickey vu de face court vers le joueur comme dans Lion King. La difficulté est plutot corsée. Certes on peut se faire toucher plusieurs fois avant de perdre une vie, mais les auteurs ont usé de pas mal de perversité avec par exemple ces skelettes qui, quand on les tue (en leur lançant des projectiles ou en leur sautant dessus, comme quasiment tous les ennemis), explosent alors que leurs os volent dans tous les sens et peuvent blesser Mickey. On trouve aussi très rapidement une phase en scrolling forcé (heureusement courte) impossible à passer avant de connaitre par coeur l'emplacement de tous les pièges. Mais grâce à une maniabilité excellente, on n'est jamais frustré et, au contraire, motivé à surmonter la difficulté.
Ce jeu est donc réellement formidable mais, d'après ce que j'ai lu sur le net ou constaté par moi même, la version Snes n'est pas la meilleure. La version Megadrive, aussi jolie graphiquement, propose un niveau en plus (caché), mais aussi semble-t-il des petits effets graphiques absents de la version Snes tel un effet de "grain" au début du premier niveau pour donner l'impression qu'on regarde une vieille pélicule. Et les versions Mega-CD et Playstation, en plus de disposer de musiques CD, révellent pas mal de contenu supplémentaire : nouveaux niveaux, niveaux alongés ... etc ... Mais je ne connais pas ces versions CD. Par contre, pour avoir testé les versions Snes et Megadrive, j'ai une préférence pour cette dernière.
Enfin, un jeu aussi beau, repoussant les limites du hardware de la console, se révelle difficile à émuler et on rencontre par exemple des bugs graphiques sous Zsnes. L'ému Snes de la WII s'en sort sans aucun problème en revanche.
BIEN (si vous le pouvez, préférez une autre version)

Voir également l'article présent sur GP ici : http://www.grospixels.com/site/mickeym.php


A part ça, je fais un petit "break" jusqu'à la fin de la semaine. En attendant, je vais tout doucement modifier les "notes" des premiers posts pour les remplacer par les appréciations du nouveau système.

J'ajoute que la version Super Nintendo comporte des temps de chargement avant chaque niveau, assez courts mais dont la seule présence est scandaleuse, et qu'elle est moins jouable que les versions MD et Mega-CD, et ceci à cause de la résolution de la console. Illustration en image :


A gauche, la version MD, à droite, la versions SNIN. Le champ de vision est bien moins important sur SNIN, il est donc bien plus difficile d'anticiper les obstacles qui arrivent vers Mickey. Le jeu qui est déjà difficile sans ça le devient encore plus, et trop à mon avis.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Tu a totalement raison Shenron, j'ajouterai que le problème de champ de vision et de sprite "trop gros" rend le jeu parfaitement insuportable à mon humble avis.

Même si je soupconne les fans de sega d'aimer le jeu plus pour taper sur la super nes que pour ses qualités intrinsèque

de toute facon je préfére la série des "magical quest" (et là j'aide Seb pour sa prochaine transition)

Pas du tout, le jeu est génial, mais on peut lier l'utile à l'agréable
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Tiens je viens de tester (et terminer) "Donald Duck, mahou no boushi".
J'ai passé un trés bon moment, contrairement à toi Seb, je trouve la maniabilité trés bonne et fluide, les animations de Donald sont tout simplement formidable. Les premiers niveaux sont rafraichissant par leur diversité. En fait c'est vraiment un jeu pour l'émulation car ca m'aurait fait trés mal de l'acheter vu sa facilité, c'est bien simple on peut le terminer dans la foulé de sa première partie, j'ai vraiment l'impression que c'est un destiné aux plus jeune d'entre nous. Mais si on met de coté sa facilité et un petit manque de personnalité, c'est du trés bon "easy gaming" e on est surpris qu'il n'est pas quitté le Japon. (j'ai remarqué que le jeu rame un peu sur Znes)

Bien qu'ayant émi quelques réserves sur la maniabilité, j'ai trouvé ce Donald très bon. Il est peut-être court mais très varié et je préfère ça à des jeux qui tirent en longueur pour rien.

Je me suis re-penché sur le cas de Mickey Mania après les précieuses informations fournies par Shenron. La version Snes est la seule qui est "mal cadrée". Raison de plus pour préférer une des autres versions car cette dernière est finalement plus "bien" que "très bien" (je modifie ...)



Magical Adventure / Magical Quest
(Capcom - 1992)



Premier volet d'une trilogie de jeux de plate-formes mettant en scène Mickey Mouse, ce jeu a charmé le public de l'époque grâce à ses graphismes soignés et colorés et à son ambiance féérique. On dirige donc Mickey qui doit sauver son chien Pluto enlevé par l'empereur d'un royaume magique. Mickey peut tout d'abord sauter et attraper des éléments du décor comme des blocs qu'il peut ensuite lancer sur ses ennemis. Il peut également sauter sur ces derniers, ce qui sert à les étourdir, et ensuite les attraper pour les lancer eux aussi. Les niveaux se déroulent sur les axes horizontaux et verticaux et proposent tout ce qu'il faut de sauts milimétrés, de bonus cachés à découvrir, ou de branches d'arbres faisant office de trampoline. On peut également s'accrocher à des fruits magiques volants pour atteindre des lieux en hauteur. Des boss et demi-boss se combattent à la fin de certains niveaux.
Rapidement, Mickey obtient des costumes qui lui permettent d'accéder à de nouvelles compétences. Le premier est un costume de fakir et, en l'endossant, Mickey projette des boules de feu et peut se déplacer sous l'eau dans une petite bulle. En contrepartie les projectiles consomment de la magie et il ne peut plus attraper objets et ennemis. Il est possible de passer d'un costume à l'autre à n'importe quel moment.
Le level-design est bon, le niveau de difficulté bien calibré (plus difficile que ce qu'on pourrait croire au premier abord) et on passe un très bon moment. Quelques petits défauts à signaler quand même avec une maniabilité pas optimale : attraper des blocs en sautant est parfois pénible et le fait de devoir changer de costume en 2 temps (choisir le costume voulu avec L et R, puis valider avec A) me semble inutilement compliqué (mais apparement ça ne gêne que moi vu que ce sera gardé dans les épisodes suivants). D'autre part il est impossible de sauvegarder. Ca n'enlève rien à l'efficacité de ce grand classique de la plate-forme.
BIEN


Magical Adventure 2 : Great Circus Mystery / Great Circus Mystery
(Capcom - 1994)



Dans cette suite qui bizarrement ne porte pas le nom de Magical Quest 2 dans sa version occidentale (le titre sera rétabli pour la version GBA), le principe n'a pas changé mais les niveaux à traverser présentent plus de variété dans leurs thèmes et surtout on peut jouer à deux avec Mickey et sa copine Minnie. Et là on se rend compte que le système des costumes est très adapté au jeu à deux car il est parfois fastidieux de devoir sans arrêt se changer en solo, ce qui est fort recommandé dès le 2ème niveau ou il faut passer du costume d'escalade permettant de progresser verticalement à celui de Mickey "normal" pour attraper et lancer les ennemis qu'on ne peut qu'étourdir en sautant dessus avec le premier costume. Et chaque transformation est illustrée par une petite animation qui casse le rythme de l'action. Mais à deux, on peut se répartir les tâches et la progression devient plus fluide.
L'histoire est celle d'un cirque mystérieux dans lequel les employés ont été remplacés par des monstres : Mickey et Minnie mènent l'enquête ...
Graphiquement encore plus soigné que son prédécesseur, proposant de surcrois des effets spéciaux dont la console a le secret dans certains niveaux, ce 2ème Magical Adventure est tout aussi plaisant à jouer et même bien plus amusant si pratiqué en duo. En revanche, bien que les costumes disponibles ici soient inédits, ça ne change pas pour autant le gameplay et les situations et, enchainé après le 1er jeu, on peut lui reprocher de manquer fortement d'originalité. On peut lui reprocher également d'être un peu trop facile (surtout à 2 (bons) joueurs) et certains avis trouvés sur le net soulignent également un level design moins inspiré. Mais il reste bien entendu une référence du jeu de plate-forme sur Snes que tout fan du genre se doit d'essayer.
BIEN


Mickey to Donald no Magical Adventure 3
(Capcom - 1995)



Inédit en occident jusqu'à l'édition de l'adaptation GBA, ce 3ème épisode remplace Minnie par Donald (et nous rappelle au passage que les jeux-video, c'est pour les garçons ) et permet donc toujours de jouer à deux. D'ailleurs le gameplay a été encore plus orienté sur l'entraide puisque les costumes disponibles sont un peu différents en fonction du héros incarné et surtout les situations ou on doit exécuter des actions complémentaires abondent (le plus souvent uniquement pour obtenir des bonus afin de ne pas trop handicaper le jeu solo).
L'histoire raconte comment les 3 neveux de Donald se retrouvent aspirés à l'intérieur d'un livre magique : Mickey et Donald doivent à leur tour s'y aventurer pour les secourir. Le jeu est toujours un titre de plate-forme de haute volée dans lequel les héros changent de costume à volonté pour progresser. Le 1er trouvé en chemin est un habit de chevalier qui s'il permet à Mickey de revêtir une armure médiévale très classe, affuble en revanche Donald d'un tonneau en guise de costume ^^ C'est l'occasion de signaler que les graphistes de Capcom se sont surpassés dans ce dernier épisode avec des décors flamboyants, et de nombreuses animations souvent très droles (Donald fait toujours le pitre), ce qui fait de ce titre l'un des plus beaux jeux de plate-forme 2D de l'ère 16 bits.
La difficulté a été revue à la hausse par rapport à Great Circus Mystery et propose juste ce qu'il faut de challenge. La jouabilité est excellente et on passe de très bons moments sur ce jeu, seul ou à deux.
Un patch est disponible pour traduire tous les textes en anglais.
TRES BIEN


Plus de détails sur le 1er épisode ici : http://www.grospixels.com/site/mickeymq.php

Et on continue de se faire mické au prochain post

Alors,

J'adore le premier, on a vraiment l'impression d'être dans un livre de conte, et le level-design est trés inspiré.

Le second fait "cheap" et baclé à coté, moi je le trouve beaucoup moins joli, Par contre je n'ai pas eu l'occasion d'y jouer à deux.

pas touché au troisième


comme je ne voyais pas quel jeu Mickey il restait, j'ai cherché et ainsi je viens de découvrir "mickey's ultimate challenge". C'est fou j'en avais jamais entendu parler.

Edit : aaaaargh je viens de le lancer

J'ai beaucoup aime le 3eme, pas seulement parce que je prefere (de loin) Donald a Mickey, mais aussi parce qu'il est absolument magnifique. Par contre j'ai jamais compris pourquoi il n'etait jamais sorti en Occident (c'est une licence Disney quoi... Je crois que Pinocchio n'est pas sorti non plus d'ailleurs)
Le 1 j'aime beaucoup son ambiance, le 2 n'a pas reussi a me convaincre, comme Amindada.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

bah en fait le 1 est absolument culte pour moi mais j'ai jamais vu le 2 en magasin. Je soupçonne une sortie en faible quantité.

Par contre pour le 2 &3 j'ai une question seb. On peut jouer à 2 ok, mais si on joue seul (pas d'ami, famille ou pas envie) on dirige un seul ou les 2 persos ?

J'avais vu une ressortie sur GBA mais ne connaissant pas les épisodes 2&3 sur SNIN j'ai pas pris. Je vais peut être le rechercher finalement ^^
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On en controle qu'un, sauf si tu mets une manette dans chaque main, mais si tu y arrive surtout filme toi et mets ca sur youtube

pour se venger de "mickey mania", le 2 est sortie sur megadrive et il est beaucoup moins bien

@Rainmaker : oui, on joue avec un seul perso en solo : j'ai pris des screens à partir de l'attract mode, d'ou la présence de 2 persos sur la plupart de mes screenshots.
@ Amindada : il y a encore 3 jeux Mickey et tu as essayé le plus mauvais des trois !



Mickey's Playtown Adventure : A Day of Discovery
(Visual Concepts / Hi Tech - 1994)



Alors là, vu les forces en présence (l'éditeur High-Tech n'est pas réputé pour ses chef d'oeuvres) et le thême abordé (un jeu destiné aux très jeunes autour de Mickey : argent facile !), je m'attendais vraiment au pire. Mais il faut croire qu'un avocat de l'oncle Walt a du menacer les développeurs d'un beau procès s'ils sortaient un produit fini à la truelle pouvant dé-crédibiliser leur mascotte (Nintendo aurait du faire pareil quand ils ont refilé la licence Mario à Software Toolworks ... voir page 76). Car ce jeu, à défaut d'être un hit, est plutot correct pour la cible visée. C'est surtout son concept qui est interessant et même en avance sur son temps. En effet, ce jeu n'est aucunement dirigiste et laisse une totale liberté au joueur. On dirige Mickey Mouse qui commence son aventure dans sa maison. On peut le faire avancer vers la gauche ou la droite, sauter avec B et interragir avec un objet du décor avec Y. Le jeu propose au départ à Mickey d'accrocher sa lessive, ce qu'on fera en ramassant un vêtement dans la panier à linge et en l'accrochant au bon endroit. A partir de là, libre au joueur de faire ce qui lui chante. On peut se promener partout, sortir dans la rue, aller dans d'autres maisons, s'amuser à sauter sur des plate-formes pour arriver à d'autres lieux, arroser la pelouse, ramasser des fleurs, jouer à cache-cache avec Minnie, et effectuer des actions toutes simples qui déclenchent de petites animations. Un enfant de 3 ans (le jeu s'adresse aux 3-8 ans) a déjà de quoi s'amuser un peu avec ça. Les enfants un peu plus grand voudront surrement parler aux personnages rencontrés. Ces derniers confiront alors à Mickey de petites quêtes comme retrouver un objet. Ainsi Picsou a été dévalisé et il faudra retrouver son bien. Celà passera par des petites séquences de plate-forme ou des enigmes plus ou moins complexes.
Le jeu est donc assez riche, bien conçu, et présenté de façon à ce que l'enfant puisse y trouver du plaisir quel que soit son âge ou son niveau de jeu. Enfin, c'est comme ça que je le vois, je n'ai pas été tester ce jeu dans une classe de maternelle ou une école primaire pour vérifier ma théorie
Techniquement c'est assez moyen. Les décors dans un style enfantin sont réussis mais les sprites pas trop bien animés et la jouabilité est malheureusement un peu raide avec un Mickey loin d'être souple pendant ses sauts. Mais comme le jeu ne propose pas de phases d'action milimétrées, ce n'est jamais un problème.
MOYEN


Mickey's Ultimate Challenge
(Designer Software / Hi Tech - 1994)



Sorti chez le même éditeur que Playtown Adventure, ce Mickey là est également destiné aux enfants, mais un peu plus grands. Alors qu'il lit un conte, Mickey (ou Minnie avec qui on peut choisir de jouer également) est aspiré dans le livre. Il se retrouve dans un royaume médiéval menacé de disparition à cause de tremblements de terre. Afin d'en trouver la cause, il devra aider les habitants en remplissant des quêtes qui sont autant de mini jeux basés sur l'adresse, la réflexion ou la mémoire. On trouvera une épreuve de plate-forme ou il faut sauter sur des livres dans un certain ordre, un simon, un memory, un mastermind ... etc ... Ici aussi on se déplace facilement avec un bouton pour sauter et un autre pour agir (dans les mini-jeux principalement) mais la maniabilité déjà lourde dans Playtown Adventure est encore pire ici et surtout, le héros est d'une lenteur insupportable. C'est surtout celà qui va nous décourager d'explorer le monde aux décors assez réussis pour trouver les personnages à aider.
3 niveaux de difficulté sont disponibles : le 1er rend tous les jeux abordables pour les jeunes enfants. Le second rend les jeux réflexion/mémoire interessants pour les plus grands, mais transforme l'épreuve de plate-forme, à cause de la lourdeur du héros, en une véritable corvée trop difficile. Je n'ai pas essayé le 3ème.
Si Mickey's Playtown Adventure, à la manière des softs V-Tech, pouvait couvenir à de petits enfants n'ayant pas encore l'âge de s'adonner à des jeux-videos plus complexes, Mickey's Ultimate Challenge s'adresse à des enfants un peu plus âgés qui préfèreront surrement déjà jouer à des jeux de plate-forme beaucoup plus nerveux ou à de petits jeux d'aventure/réflexion plus originaux que ce qu'on leur propose ici.
MEDIOCRE


Mickey no Tokyo Disneyland Daibouken
(Tomy - 1994)



Alors forcément, face à un Mickey Mania magnifique techniquement et sorti la même année, ce Mickey là avec ses décors ternes et ses sprites moyennement bien animés fait un peu sourire. Et pourtant, il compense avec son gameplay original sa réalisation bien en déça du Magical Quest de 92. Ainsi, bien qu'il soit un jeu de plate-forme 2D ou il faut sauter et avancer vers la sortie, le jeu se distingue avec son système de progression basé sur l'utilisation de 2 ballons qu'on remplit en laissant appuyé Y ou X. Le premier est rempli d'eau : on peut le lancer vers des ennemis devant sois ou en dessous de sois, l'utiliser pour éteindre des flammes, ou le poser à terre pour franchir des obstacles dans certains niveaux. Le second est rempli d'air : on peut le lancer vers des ennemis au dessus de sois, et s'accrocher à lui pour s'envoler tout doucement. Et si on laisse sortir l'air brutalement (une direction + relâcher le bouton), on se déplace à toute vitesse dans la direction voulue jusqu'à ce que tout l'air ait quitté le ballon. Le level design est bien entendu construit pour obliger le joueur à utiliser les caractéristiques de ses ballons dans des situations diverses, et se révelle particulièrement amusant et, encore une fois, original. Les niveaux sont assez variés, proposant par exemple des passages sous-marins (Mickey peut nager).
Dommage que la réalisation moyenne vienne un peu gâcher l'ensemble : il est d'ailleurs difficile de reconnaitre les attractions du parc Disneyland qui ont inspiré les niveaux. Mais heureusement la jouabilité est correcte et le jeu vraiment sympa malgré un niveau de difficulté qui semble peu élevé.
BIEN

J'ai fini "Mickey UC" en 15 minutes chrono, bonjour l'arnaque
Contrairement à toi je trouve le jeu immonde graphiquement et j'ai comme toi, tout de suite pensé à la V-smile de v-tech (arrrgh j'ai la pub dand la tête maintenant).

une honte ce jeu

Pour te consoler Amindada, essaie plutot Mickey no Tokyo Disneyland Daibouken, il est vraiment très bien.
Et mieux que le jeu présenté ce soir, ça c'est sur ...



Miyaji Shachou no Pachinko Fan : Shouri Sengen 2
(Planning Office Wada - 1995)



Dans ce Nième jeu de pachinko (et c'est pas fini ...), 8 tables sont disponibles avec comme d'habitude de très nombreuses informations sur chacunes d'elles, des tonnes d'options, de statistiques et de petits règlages possibles. Et nous avons également un mode "story" dont j'ignore l'intrigue mais elle doit être très simpliste puisque à part un menu permettant d'emprunter de l'argent, tous les autres servent à se rendre dans une salle de pachinko.
Les graphismes des machines elles-mêmes sont moyens et il n'est pas possible de zoomer sur la "roulette" au centre de la machine pour admirer les petites animations comme c'est le cas dans d'autres titres du genre. En revanche les décors et personnages du mode story sont tirés de photos digitalisées. L'interractivité proposée se résume toujours à augmenter ou réduire la vitesse à laquelle les petites billes métalliques sont propulsées dans la machine, ce qui permet d'influer très légèrement sur leur cheminement.
Au cas ou vous vous poseriez la question, le soft dont ce jeu est la suite sera traité dans la lettre "P".