D'après toi ?
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Tu peux très bien avoir joué aux deux (et puis c'est moi qui dois me moquer de toi, pas le contraire).

Il est pas beau le tetris like...

Megalomania
(Sensible Software / Imagineer - 1992)



Issu du monde merveilleux des micro-ordinateurs 16 bits et développé par le studio britanique Sensible à qui on doit le célèbre Sensible Soccer, Megalomania est un jeu de stratégie et de gestion proche de Populous. Le but est de conquérir plusieurs mondes correspondant à des époques différentes (on commence à la préhistoire et on ira jusqu'à l'an 2000) en éliminant le ou les généraux ennemis sur plusieurs îles composées elles-mêmes de plusieurs "cases".
On commence par choisir sur quelle case de quelle île on souhaite commencer et on attribut à cette conquête un certain nombre d'hommes parmis les 100 dont on dispose pour s'emparer de chaque monde. Ensuite, tout se déroule en temps réel. A l'aide d'un curseur qu'on déplace laborieusement ou pad, ou bien de façon beaucoup plus agréable à la souris Snes avec laquelle le jeu est compatible, on clique sur des icones permettant d'attribuer des hommes à certaines tâches comme récupérer des ressources, inventer des armes, bâtir des fortifications ... etc ... Les possibilités deviendront de plus en plus nombreuses au fur et à mesure des mondes à conquérir. Les autres joueurs dirigés par le CPU en font de même et certains viendront parfois nous attaquer (il faudra placer au plus vite des défenses et les remplacer si l'ennemi les abat), ou bien parfois nous proposer une alliance ... qu'on brisera le moment venu, à moins que le CPU décide de nous frapper dans le dos le premier !
Le tout est représenté à l'écran par des petits bonshommes qui se battent et par des bâtiments qui apparaissent sur la carte au fur et à mesure que notre technologie progresse. Plein de petites animations rigolotes viendront égayer tout celà tandis que des voix digitalisées malheureusement pas formidables dans cette version Snes se feront entendre régulièrement.
Ce jeu, très facile à prendre en main, est vraiment très bon. Il se révelle un peu plus accessible que Populous ou Powermonger mais moins complexe dans ses mécaniques de jeu, en tout cas il est tout aussi fun que ces grands classiques. Le seul reproche qu'on peut lui adresser est de ne pas proposer de mode multijoueur (en écran splitté) car le gameplay très orienté vers les combats et les parties relativement courtes s'y prêtait vraiment.
Par rapport aux versions micro, cette mouture Snes se défend bien graphiquement mais est très en retrait par rapport à l'Amiga sur le plan sonore, surtout au niveau des voix digitalisées. Avec la souris Snes, l'ergonomie est très bonne mais je préfère l'interface de la version Amiga que je trouve plus efficace et plus pratique avec ses petites fenêtres d'aide apparaissant automatiquement quand on passe sur les icones.
Un jeu à essayer pour voir un digne représentant de ces jeux de "transition" entre le wargame au tour par tour et le STR tel que défini par Dune 2.
BIEN (mais préférez les versions micro 16 bits si vous le pouvez)

Intéressant ça, parce que les voix digitalisées sont excellentes sur la version Megadrive, aspect pourtant en retrait par rapport à la SNES sur de nombreux autres jeux.

Le bac fait l'actualité aujourd'hui avec l'épreuve de philo. Voici 2 softs pour vous préparer à l'épreuve de math et pour vous aider à passer votre option musique :


Math Blaster épisode 1
(Spidersoft / Davidson - 1994)



Malgré le titre, il ne semble pas y avoir eu d'autres épisodes, pas sur Snes en tout cas. Ce jeu éducatif a pour ambition de faire travailler les facultés des enfants à utiliser le calcul mental tout en les distrayant. On a même droit à une petite histoire car le joueur dirige un pilote de vaisseau dans un lointain futur qui doit délivrer son ami le petit robot des griffes d'un méchant extra-terrestre. Pour celà, il faudra traverser plusieurs phases de jeu. La première est un jeu de tir en vue subjective ou on dirige un pointeur (en fait le viseur des canons laser du vaisseau) pour abattre des débris dans l'espace. Ces derniers sont accompagnés de nombres et il faut détruire celui dont le nombre est la réponse à l'équation affichée en bas de l'écran. Suivant le niveau de difficulté choisit, on aura droit à des additions, soustractions, multiplications ou divisions. De temps en temps des vaisseaux ennemis apparaissent également ainsi que des bonus pour recharger ses boucliers car on subit des dégâts si on se trompe ou qu'on abat pas les ennemis assez vite. Rapidement, les objets à l'écran se déplacent de plus en plus vite tandis que les vaisseaux ennemis laissent peu de répis : bref, il va falloir avoir des réflexes tout en continuant à calculer à la vitesse de l'éclair. Aussi simpliste que ça puisse paraitre, c'est relativement amusant et pas inutile pour travailler ses tables de multiplication. On fait une pause après avoir détruit sans se tromper plusieurs débris en traversant un champs d'asteroides qu'il faut également détruire s'ils se trouvent sur notre passage (pas de math ici).
Après avoir enchainé ces 2 phases plusieurs fois, le vaisseau pénètre dans la base ennemie et on passe à un autre jeu. Maintenant il faut diriger le héros dans son scaphandre dans des niveaux disposant de plate-formes. Il est possible de tirer et de se propulser avec son jetpack. On porte un nombre et il faut trouver une opération parmis celles affichées dans le décor qui complètent le nombre. Attention car le nombre peut être modifié avec des bonus/malus ramassés en chemin. Ce jeu est malheureusement assez tordu dans son principe et plutot mal exécuté, avec une jouabilité crispante qui ne peut que décourager les jeunes joueurs à qui le titre est destiné. Je ne suis d'ailleurs pas allé plus loin.
La réalisation graphique est très sommaire mais les musiques rythmées sont entrainantes. Ca reste tout de même une tentative maladroite de concilier le jeu et les maths. De nos jours pour un jeu en flash, ça peut le faire le temps d'une ou deux parties, mais à l'époque, vu le prix des cartouches Snes, c'était une belle arnaque ...
MEDIOCRE


Miracle Piano Teaching System
(Software Toolworks - 1991)



Après les cours de math, voici les cours de musique ! Ce "jeu" est un programme d'apprentissage au piano. Il était en fait vendu accompagné d'un clavier midi à brancher sur la console et il est inutilisable sans cet accessoire, y compris sur nos émulateurs. Son prix "sympa" de 500 dollars (ouch !) en a fortement limité la popularité. Il proposait néanmoins de nombreuses lessons et mêmes quelques activités ludiques qu'on imagine assez éloignées du Keyboard Mania de Konami ! Ce même jeu/accessoire a également été commercialisé sur Nes, Megadrive, Amiga, PC et Mac.

Ah non alors! Je n'ai pas joué à Megalomania sur SNES, mais les voix digitalisées de la version Megadrive étaient absolument atroces. J'ai joué à cette version à l'époque, et si on se souvient des voix, c'est pour deux raisons simples:

1. Il y en avait, beaucoup même, et rien que ça c'était déjà miraculeux sur console 16-bit, surtout sur Megadrive.

2. Elles étaient en Français, et ça c'était tout simplement exceptionnel. C'était peut-être même le premier jeu console avec des voix Françaises.

Mais ceci mis à part, elles étaient très mal jouées (comme d'hab) et surtout, d'une qualité sonore comparable à celles d'Afterburner sur la même console (pour ceux qui se rappellent du "moueuh!" quand l'avion avec la mitrailleuse apparaît derrière nous, j'ai fini, il y a quelques années par élucider le mystère: après 20 minutes dans le sound test, il s'avère que la voix dit en fait "the enemy!").

La combinaison de ces deux facteurs donne un résultat assez... Autre. Je me souviens très nettement d'un des adversaires IA, une femme (Scarlett, je crois?), dont la proposition d'alliance est "Joindrez-vous! Vos efforts aux miens!", dite comme ça en deux phrases, avec une longue pause entre les deux, et récitée d'une voix hystérique et sans le moindre naturel.

C'était un bon début, mais il y avait encore beaucoup de boulot pour arriver au niveau des doublages Français des aventures graphiques LucasArts.
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

Mal jouées ça oui elles l'étaient, mais franchement j'ai le souvenir d'une très bonne qualité sonore. Peut être parce que je ne connaissais pas mieux à l'époque ?

Madou Monogatari : Hanamaru Daiyouchienji
(Compile / Tokuma Shoten - 1996)




La série des Madou Monogatari débute sur PC88 (ordinateur japonais) et MSX et est un donjon-RPG à la Wizardry à la base. De l'univers enfantin et coloré dépeind dans ces jeux vont naitre plusieurs jeux aux genres assez variés tels que la célèbre série de puzzle-games Puyo Puyo dans lesquels on retrouve les mêmes personnages comme Arle la petite fille et les mêmes monstres comme les fameux Puyo, cousins des slimes de Dragon Quest. Et puisqu'on parle de Dragon Quest, le jeu dont il est question ici est un RPG dans la même veine. Discussion dans les villages et combats aléatoires dans les forêts et les donjons sont au menu. Mais comme le jeu se destine aux enfants, les combats sont très simplifiés. On n'a toujours qu'un seul perso dans son équipe et il n'y a aucun donnée chiffrée : ni points de vie, ni points de magie. On combat en fait avec des sorts qu'on peut lancer à volonté et dont certains sont plus efficaces que les autres contre tel ou tel monstre. Attention, on peut tout de même mourir : il faut observer le sprite de son perso et, quand il se met à faire la grimace, c'est qu'il faut lancer un sort de soin.
L'histoire n'a rien d'épique pour une fois, du moins au début, puisqu'elle raconte comment la petite Arle va partir en quête de 7 bijoux magiques qui lui permettront d'exaucer son voeux : ne pas échouer à l'examen que son école primaire organise bientot. Alors dans ce contexte, tout est très mignon, des sprites des ennemis en passant par les décors, les dialogues (traduits en anglais grâce à un patch amateur) et les diverses situations qui ont de quoi réconcilier "Familles de France" avec les jeux-video. On regrettera en revanche l'UNIQUE musique qui boucle continuellement ou qu'on soit et quoi qu'on fasse (menu, combats, dialogues ...).
Bref, c'est du RPG "light" qui à mon avis se termine très vite, sans difficulté, et qui peut éventuellement plaire à votre (future?) progéniture si elle a dans les 5-6 ans, voir à vous-même si vous vous laissez charmer par la "kawai-tude" de ce soft.
MOYEN (pour votre petit soeur ?)

Merci Seb je vais aller me plonger dans la musique de Megalomania sur Amiga, peut être un petit mot à son sujet dans un prochain sujet.

Pour un jeu de 96, c'est graphiquement ultra-minimaliste
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

La musique de Mega-lo-Mania (en tout cas sur Amiga) est inspirée de "The Planets" de Gustav Holst.
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JPB,
tombé dans les jeux vidéo depuis TRON

Sympa toutes ces précisions sur la partie sonore de Megalomania. Je ne pensais pas qu'elle avait tant marqué. Apparament plus que le jeu lui



Makeruna Makendo / Kendo Rage
(Datam / Seta - 1993)



Ce jeu d'action / plate-forme mettant en scène une héroine armée d'une épée et vue de profil fait un peu penser à la série Valis, avec un gameplay équivalent mais une ambiance loufoque bien différente. L'histoire change totalement suivant la version : en japonais l'héroine est une chasseuse de démons partie faire la peau au méchant du coin alors qu'en version US, c'est une étudiante américaine expatriée au Japon qui doit arriver jusqu'à son école à temps pour recevoir des cours de Kendo (ah ouais, quand même ...). Je ne sais pas ce qu'il en est de la première version, ne lisant pas le japonais, mais la seconde nous gratifie entre chaque niveaux et avant chaque boss de dialogues à l'humour particulièrement lamentable.
Lamentable, le jeu ne l'est pas, heureusement. Ici on traverse les niveaux pleins à craquer d'ennemis venants de tous cotés en sautant, en attaquant ou en utilisant un "dash". On peut frapper au dessus, en dessous ou devant sois et, si on ne frappe pas, un jauge se remplit et permet de balancer un coup plus puissant ou un projectile (les effets changent en fonction des bonus ramassés). Le dash rend l'héroine invincible et fait beaucoup de dégâts mais use la jauge de vie : à éviter. Comme de coutume, un boss nous attend à la fin de chaque niveau.
La réalisation graphique est assez bonne et fait la part belle à l'humour (débile) avec des ennemis au look rigolo tels des ours ou des salary-man (?). Tous les sprites bénéficient de petites animations amusantes, surtout l'héroine qui rabaisse sa jupe quand elle saute de trop haut ou se transforme en glaçon si elle se fait toucher pendant les niveaux enneigés. On peut juste regretter que le déplacement de l'héroine soit un peu trop lent et que les sauts manquent un tout petit peu d'amplitude. Mais ce n'est pas trop gênant car le level-design est clairement plus axé sur l'action pure que la plate-forme.
Un jeu sympathique en somme mais auquel il manque un petit quelque chose pour en faire un vrai bon jeu. Le niveaux sont un peu trop courts et pas franchement passionants, le level design est trop basique et la jouabilité pas assez précise. D'ailleurs l'héroine semble être victime d'une "hit box" une peu trop grande et on se fait parfois toucher par des ennemis qu'on jurerait avoir esquivé.
Au rayon des petites anecdotes, notez qu'une OAV fut réalisée à partir de ce jeu (et de ses suites).
ASSEZ BIEN


Makeruna Makendo 2
(Datam Polystar - 1995)



Changement de registre avec cette suite puisqu'il s'agit d'un jeu de baston loufoque rappelant les Galaxy Fight et Waku Waku 7 de Sunsoft. L'héroine du 1er jeu, ses amis et ses ennemis sont tous réunis pour se mettre sur la tronche dans des décors variés. Le casting est haut en couleurs avec un joueur de foot, une danseuse de ballet, un zombi, un homme-sirène et un boss robot géant en qui n'est jamais représenté en entier à l'écran et dont les bras ou les jambes attaquent l'héroine. Les persos sont assez bien dessinés et les décors fourmillent de petites animations bien marrantes comme Michael Jackson (RIP) et son singe en train de danser dans les rues d'Osaka !
Le gameplay est celui d'un Street Fighter 2 à 4 boutons avec par exemple des quarts de tours pour effectuer des coups spéciaux qui ne surprendont personne (projectiles, anti-air ...). Combos et furies répondent à l'appel. Les coups sortent bien et sont précis mais le jeu est trop lent pour qu'on puisse le comparer avec les classiques du genre sur la console.
On classera donc Makurena Makendo 2 comme un jeu de baston moyen, dans la lignée de Sailor Moon ou de jeux qu'on a vu précédemment comme le 1er Fighter's History ou Battle Master. Ses persos ont néanmoins une vraie personalité et si leur design vous accroche et que vous n'êtes pas trop exigents sur les jeux du genre vous aimerez surrement ce soft. Le jeu est également sorti sur Playstation avec des cut-scenes en dessin animé pour son mode histoire.
MOYEN

Might and Magic 2 : Gates to Another World
(Iguana / Elite - 1993)




Ce jeu est le deuxième épisode d'une célèbre et très appréciée série de jeux de rôles sur micro-ordinateurs, série qui a vu le jour en 1986 et qui, bien que ressemblant énormément à Bard's Tale sorti un an plus tôt, est devenu une référence du genre au même titre que les Ultima ou les Wizardry.
Dans un monde d'héroic fantasy, on dirige une équipe de 6 aventuriers qu'on déplace tous simultanément en vue subjective dans des décors reproduisant aussi bien des extérieurs que des villes ou bien entendu des donjons peuplés de monstres. Il est possible de créer ses héros en choisissant leur race (elfes, nains, orcs ...), leur classe (guerrier, voleur, mage ...) et leur alignement (bon, neutre, mauvais). Toutes ces données sont prises en compte au délà des caractéristiques numériques et de l'efficacité en combat car certaines quêtes ne sont accessibles qu'à certains types de persos. Les déplacements se font au pad mais la moindre action oblige à passer par un système de menu bien lourd et à l'affichage assez lent. Les combats, fréquents et difficiles, se font également en passant par des menus ou on choisit les actions de ses 6 héros, enfin si on a toujours 6 héros en vie après le 1er combat ...
Il est difficile de donner un avis sur un jeu tel que Might and Magic 2 en 2009. Comme l'optique de ce groblog est de donner une appréciation des jeux par rapport à leur intérêt ludique actuel, en évitant autant que possible les débordements de nostalgie, je dois avouer qu'il est bien douloureux de se replonger dans un titre aussi austère au niveau de son système de navigation dans les menus, et d'une difficulté aussi énorme. Car ici, la moindre mauvaise rencontre signifie souvent l'extermination pure et simple de son équipe. On subit également un système de règles lourd, directement venu des jeux de rôle papier comme Donjons & Dragons, qui provoque entre-autre, de nombreux "loupés" lorsqu'un héros de faible niveau attaque, ce qui a toujours le don de m'énerver prodigieusement !
Et pourtant, si on s'y investie vraiment (mais alors VRAIMENT), il y a de quoi faire avec ce jeu gigantesque rempli à ras-bord de quêtes, de monstres, d'objets, et d'armes en tous genres. Et cette version Snes est sans doute la plus belle de toutes (il faut dire que le jeu est d'abord sorti sur des machines comme l'apple 2 ou le Commodore 64, mais il existe des versions Amiga et Megadrive).
MEDIOCRE (MOYEN pour les acharnés)


Might and Magic 2 (version japonaise)
(Starcraft / G-Amusement - 1993)



Surprise : la version japonaise du jeu bénéficie d'un style graphique totalement différent (sans être particulièrement beau). L'interface a également été changée, avec un menu proposant beaucoup moins d'options, s'affichant plus vite, et se révellant plus agréable à utiliser. Le déroulement du jeu en revanche semble identique puisqu'on traverse les mêmes lieux et les mêmes marchands se trouvent exactement au même endroit dans la ville de départ.
La représentation des combats rappelle ici les Dragon Quest, avec là encore largement moins de menus à naviguer que dans la version occidentale. Les combats semblent d'ailleurs beaucoup plus faciles : on touche plus souvent et les monstres sont moins agressifs. Mais le taux de mortalité du héros moyen reste élevé par rapport à un titre purement japonais comme Final Fantasy. Une curiosité pour les fans de la série. Tout est en japonais bien sur.


Might and Magic 3
(Iguana / FCI - 1995)




Le 3ème épisode de la saga est, dans sa version originale sur micro-ordinateurs, sorti 3 années après le second et en a profité pour se moderniser : l'interface est moins chargée et surtout moins austère, tandis que le niveau de difficulté à été bien rabaissé. Le jeu subit également l'influence de Dungeon Master même si tout n'est pas en temps réel : ici on peut voir les ennemis de déplacer au loin et en profiter pour s'échapper ou leur décocher quelques flêches avant de se retrouver au contact, ce qui fera basculer de nouveau le combat dans un système de tour par tour avec des actions à choisir dans un menu. Ce simple détail, couplé à la difficulté rabaissée, rend l'expérience beaucoup plus agréable que dans Might and Magic 2. Dans ce dernier, les monstres surgissaient sans qu'on les voit (un peu comme les combats aléatoires des RPG japonais, mais avec des monstres toujours placés aux mêmes endroits).
La version Snes bénéficie bien sur de toutes ces nouveautés. Elle semble parfaitement fidèle à la version originale et propose des graphismes aussi beaux (si ce n'est meilleurs) que la version PC en VGA. Mais l'utilisation des menus avec le pad Snes reste laborieuse tandis que le système d'icones pas spécialement explicites aura vite fait d'embrouiller le joueur. On préfèrera donc s'adonner à ce titre sur PC ou Mac. Mais au cas ou le jeu s'avèrerait difficile à faire fonctionner de nos jours (j'ignore si c'est le cas), la version Snes peut-être une alternative.
ASSEZ BIEN (mais sans grand intérêt si vous y jouez sur ordi)

Je viens de tester deux jeux (avec beaucoup de retard)

Assaul suit valken : Un peu l'impression de jouer à Megaman X mais où X serait obèse, redonner une chance sur le support (peut-être que l'intrigue est bonne?)

Demon's crest : pourquoi on ne cite pas plus souvent ce jeu parmi les classiques de la machine? A coté des Super mario world et autre final fantasy 6...
C'est beau, c'est simple et profond à la fois. Les musiques tuent. L'ambiance est à tomber. C'est le jeu vidéo que j'aime.

Pas de problème pour les avis en retard, ils sont les bienvenus !


Mary Shelley's Frankenstein
(Bits / Sony - 1994)



Adapté du film tiré du célèbre roman, ce jeu est un action/plate-former lamentable qui vient se joindre à la très longue liste des adaptations "foutage de gueule" de films en jeux-video. On dirige le monstre de Frankenstein dans des niveaux peuplés de paysans vindicatifs qui s'en prennent au héros armés de fourches ou d'épées. On se défend avec un bâton de bois qui peut être enflammé (la seule idée sympathique du jeu) et il est possible de sauter et d'exécuter des roulades. On peut également lancer un projectile magique mais ce dernier consume notre barre de vie.
Le jeu commence *presque* bien avec une intro et un style graphique du 1er niveau qui rappellent tous deux certaines belles productions Psygnosis sur Amiga comme Shadow of the Beast 2 et 3 et Leander. On pensera également à la machine de Commodore à l'écoute des musiques, plutot bonnes. Mais la bonne impression s'arrête là. Déjà, on ignore totalement ce qu'on doit faire et ou on doit aller, certaines zones semblent d'emblée inaccessibles (mais ne le sont pas), et les portes menant à l'intérieur des habitations induisent en erreur. Et puis on rencontre les premiers ennemis : ces derniers ont une allonge supérieure au héros, réapparaissent dès qu'ils sont vaincus, puis balancent rapidement des projectiles difficilement évitables. Le monstre est une plaie à manier : il est lent, saute de façon ridicule, et ses roulades ont une trop longue amplitude.
Le jeu est de pire en pire au fur et à mesure qu'on avance (avec un code, parce que je n'ai jamais compris comment passer les premiers écrans) avec des sprites de plus en plus moches et mal animés, des décors vides, et un level-design sans aucune inspiration.
MAUVAIS

Il fait beau en ce samedi matin : allez faire du vélo plutot que de rester devant votre écran :



Mountain Bike Rally
(Radical Entertainment / LifeFitness - 1993)



Ahhh mais je connais cette horreur de jeu ! On l'a déjà vu sous le nom de "Cannondale : Handmade in USA" en page 18 puis dans une version à jouer sur un vélo d'appartement dans la compile "Life Fitness" en page 66. En fait c'est de cette dernière version qu'il s'agit mais se jouant avec un pad Snes normal. C'est exactement le même jeu que la bouse infâme présentée en page 18 mais avec un emballage légèrement différents. Ainsi, on peut choisir ici des pilotes farfelus parmis lesquels un ninja ou un démon en lieu et place des cyclistes "normaux" de Cannondale. Pour rappel, il s'agit d'un jeu de course de vélo en milieu urbain dans lequel on peut donner des coups de poing aux autres concurrents. La réalisation utilise un mode 7 atrocement mal exploité, des graphismes horribles et des bruitages qui font saigner les oreilles. Un jeu à placer aux premier rang des pires softs de la Snes.
MAUVAIS

Magical Drop
(Data East - 1995)



Magical Drop 2
(Data East - 1996)



Le principe de ces 2 excellents puzzle-games est, comme souvent pour ce style de jeu quand il est réussi, d'une simplicité enfantine. Des billes de différentes couleurs se trouvent en haut de l'écran et, à l'aide d'un petit personnage qu'on dirige latéralement en bas de l'écran, on doit attraper des billes pour les placer à un autre endroit. Il faut aligner verticalement au moins 3 billes de la même couleur, elles disparaissent alors, ainsi que toutes les autres billes de la même couleurs qui les touchent. Celà permet de supprimer des lignes horizontales de billes, provoquant alors la chute des billes supérieures sur les billes inférieures et déclenchant une réaction en chaine si au moins 3 de même couleur se touchent à ce moment là. On peut transporter simultanément autant de billes qu'on veut du moment qu'elles soient de la même couleur encore une fois.
Suivant le mode de jeu choisit, on jouera seul sur tout l'écran, ou à deux (joueur humain ou CPU bien entendu) avec l'écran splitté en 2, à la façon de Puyo Puyo. Parfois des billes "bonus" déclenchent des effets particuliers comme la suppression simultanée de toutes les billes d'une couleur donnée. Et en versus, chaque enchainement déclenche chez l'adversaire un malus différent en fonction du personnage choisit (accélération de l'apparition des billes par exemple).
Les Magical Drop sont des puzzle-games très "speed". Un bon joueur doit avoir l'oeil vif et jouer très vite car quelques micros secondes consacrées à l'élaboration d'une bonne stratégie pour déclencher une réaction en chaine peuvent se révéler fatales. En effet, les meilleurs joueurs jouent à toute vitesse, et improvisent sans cesse. Ceci est vrai dans de nombreux jeux du genre mais Magical Drop mise encore plus sur la vitesse que nombre de ses concurrents, car on peut gagner de 2 manières : soit par l'abandon de l'adversaire qui voit les lignes de billes arriver jusqu'en bas de l'écran, soit en étant le 1er à faire exploser 200 billes.
Le principe est la même dans le 2ème jeu qui introduit tout de même de nouveaux personnages, et surtout plus de bonus aux effets dévastateurs qui dynamisent encore plus les parties. On y trouve également de meilleurs graphismes, particulièrement concernant les décors.
Ces 2 jeux sont adaptés de l'arcade (le 1er) et de la Neo Geo (le second). La réalisation est meilleure sur les plate-formes originales, surtout pour Magical Drop 2 qui est bien plus beau sur Neo Geo et avec des musiques qui rendent beaucoup mieux. Mais ça ne rend pas les versions Snes inintéressantes, loin de là. Car sur la console de Nintendo, on trouve des modes de jeu inédits. Le mode histoire est assez anecdotique et ne propose que quelques petites cut-scenes en plus. Par contre les modes "puzzle" se révellent excellents et proposent de faire exploser toutes les billes qui à chaque niveau sont dans une configuration donnée avec un nombre limité de coups à ne pas dépasser pour accéder au niveau suivant (1er jeu), ou le plus rapidement possible et en le moins de coups possible pour décrocher un high-score (2ème jeu). Les premiers niveaux de ces modes puzzle permettent de plus de se familiariser avec les techniques avancées du jeu et constituent un entrainement très précieux avant de se mesurer à des adversaires humains.
Cependant, si vous ne vous interessez qu'aux parties en versus, il va sans dire que Magical Drop 2 en version Neo Geo est à préférer afin de bénéficier d'un meilleur confort de jeu ; sans parler de Magical Drop 3 (Neo Geo toujours) qui paufine encore plus le concept avec une orientation du gameplay mettant plus en avant les enchainements.
A noter que le 1er Magical Drop bénéficie d'un patch de traduction si vous avez envie de savoir ce que raconte le mode story ...
BIEN

Hmmm je te trouve dur avec Kendo rage (je me demande s'il est pas sorti chez nous tiens); à ce que tu en décris il m'a l'air dans la bonne moyenne. Pas de gros défauts, du fun, moi ça m'a l'air plutot pas mal

Pour magical drop 2, faudrait que je relance mais y'a un mode histoire. Bon je me rapelle plus si y'a les cut scene, mais y'a une progression dans les adversaires.
D'ailleurs je trouve le jeu un peu bordelique. COmme tu l'as dit, il est ultra speed et du coup c'est un peu le bordel pour préparer ses combos. Mais ca reste un jeu sympa
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Bin je dis pas le contraire, je vois pas en quoi je suis dur avec ce jeu qui est effectivement bien sympa. Bien mais pas top quoi
Le jeu d'aujourd'hui par contre, qui est du même éditeur/développeur que Kendo Rage, est peut-être un peu injustement massacré, mais je ne le trouve vraiment pas bon ...



Musya
(Datam / Setam - 1992)



Musya est un jeu d'action/plate-forme dans lequel on dirige un samurai armé d'une lance qui doit traverser des niveaux remplis de démons et affronter les habituels boss. Le personnage, assez lourdeau, se dirige tant bien que mal avec un bouton pour frapper, un bouton pour sauter et une attaque spéciale ou il fait tournoyer sa lance, ce qui permet de toucher plusieurs ennemis en même temps, mais cette attaque est moins puissante. Avec L et R, on peut se déplacer d'un coté tout en frappant d'un autre, un mouvement dont le level-design n'a pas vraiment fait ressortir l'utilité. En maintenant le pad vers le haut, on peut sauter beaucoup plus haut et atteindre de lointaines plate-formes sur lesquelles ont trouve parfois des bonus de vie ou une magie détruisant tout à l'écran. Les ennemis apparaissent d'un peu partout, d'ailleurs parfois ils jaillissent aléatoirement d'une partie innocente du décor sans que rien ne puisse laisser le supposer. Ils ré-apparaissent sans arrêt à certains endroits, ce qui achève de convaincre le joueur qu'il vaut mieux sauter par dessus et fuir que de se battre dans ce jeu. Mais contre le boss pas de fuite possible ... ni de victoire en ce qui me concerne. Mais ce n'est pas bien grave car, même s'il est assez joli avec des monstres du folklore japonais bien reproduits, Musya est ennuyeux au possible à cause de son héros lent aux sauts très imprécis et aux attaques peu puissantes qui ont du mal à susciter un réel plaisir de jouer. Les musiques en revanche sont plus que correctes mais ça ne suffit pas à me donner envie de persévérer dans ce soft.
MEDIOCRE

merci pour ta régularité sans faille Seb.