J'ai justement lu récemment dans un de tes Pix'n Love que certaines des versions avaient des niveaux spécifiques. Tu as assez joué pour atteindre le niveau à la Contra Spirit, en overhead ? Si oui, il est comment ?

J'en parle dans mon texte Il y a même un screenshot (sauf précisé dans le texte, tous mes screenshots sont pris pendant mes parties et pas récupérés sur le net).
Un niveau avec ce type de représentation survient après le 1er boss, donc oui je suis allé jusque là ! En fait, c'est pas génial. Il faut progresser par à-coups pour ne pas se faire dégommer et se placer au milimètre dans certains passages. Pas très fun ... Je préfère largement les niveaux en vue de coté (ce qui est le cas dans Contra aussi d'ailleurs).

Ah oui, désolé, j'avais pas lu ce que t'avais écrit après le test.

J'aime bien le principe de l'action overhead en mode 7. J'ai jamais compris pourquoi même dans Contra Spirit, ces deux phases étaient si critiquées par les joueurs. Elles sont peut-être pas aussi dynamiques et impressionnantes qu'en vue de profil, mais c'est quand même très réussi, et très bien rythmé.

Ah mais j'en parle PENDANT le test.


Je fais peut-être des phrases trop longues dans lesquelles les informations se perdent ? Si ça se trouve la majorité des forumeurs regardent juste les screenshots et la note ? Si mon style est un peu bordélique, n'hésitez pas à me le dire : le but de ce groblog est d'informer, pas de gagner le prix Goncourt.

Sinon, la phase overhead de Jim Power est clairement moins réussie (et moins rythmée justement) que celle de Contra Spirits.

Non non, c'est moi qui sait plus lire. Je deviens sénile moi aussi...

J'aimerais bien essayer la version Nec, je me demande si elle a bien vieilli et si elle vaut le coup. Jamais pris la peine de chercher un iso utilisable. Il y a dans Pix'n Love une interview du programmeur français qui s'est chargé de la conversion, c'est assez intéressant à lire.

La version PC comprend également ces niveaux.

Merci pour l'info Tikon. Je ne me souvenais même plus qu'il existait une version PC de ce jeu (je ne sais plus si l'article de Pix and Love la mentionne, l'article de GP n'y fais pas allusion). Je viens d'aller voir les screenshots sur Moby Games et c'est assez joli malgré un écran de jeu raccourci par une grosse barre de status sur la gauche.

Ce soir : des super-héros ...


Jim Lee's WildC.A.T.S / Wildcats
(Beam Software / Playmates - 1995)



Tiré d'un comics mettant en scène une équipe de super-héros extra-terrestres affrontant d'autres êtres venus de l'espace dans un futur proche, ce beat-them-all jouable uniquement en solo fait énormément penser à "Death and Return of Superman" vu en page 24. Non seulement les graphismes sont assez proches (moins réussis ici ceci dit) mais le gameplay également avec la présence d'un tir qu'il faut charger, de supers attaques limitées détruisant tout à l'écran mais qui ne se rechargent pas si on perd une vie, et dans ce jeu aussi on change de personnage selon les niveaux. D'ailleurs, avec certains d'entre eux, le gameplay fait intervenir un peu de plate-forme au mileu de la baston avec par exemple le héros qui s'accroche aux murs et qui introduit un défilement vertical de l'action.
Pas franchement minable mais plutot moche, très lent et un peu ennuyeux, le jeu est aussi victime de mauvaises idées comme ce premier boss ridicule installé dans un monte-charge qui ne fait que avancer et reculer pour percuter le joueur. Reconnaissons lui aussi de bons cotés comme des sprites ennemis assez variés.
1.5/5


Justice League Task Force
(Blizzard / Acclaim - 1995)



Lors de la présentation de Blackthorne (page 14) développé par Blizzard, il a alors été évoqué que les pires jeux sortis chez ces célèbres créateurs de hits étaient Death and Return of Superman et Justice League Task Force. Ces 2 jeux étaient d'ailleurs plus ou moins qualifiés de "daubes" dans un documentaire "Retro and Magic" (ou minute du geek, je ne sais plus) consacré à Blizzard sur la chaine Nolife. Pourtant, comme on l'a vu en page 24, Death and Return of Superman était un beat-them-all presque correct si on le considère par rapport aux autres jeux du genre sur la même machine. Qu'en est-il donc de Justice League, un clone éhonté de Street Fighter 2 dont il est question ici ? Coupons court au suspens : le jeu est loin d'être un ratage complet, mais juste un soft moyen qui est sorti au milieu de centaines d'autres softs d'un genre qui était alors au sommet de sa popularité.
Le jeu se joue à 6 boutons (3 poings et 3 pieds) et fait s'affronter 9 super-héros de la licence DC comics dont les plus connus sont Superman ou Batman. Il existe un mode story ou on ne peut diriger que les 6 "gentils" mais il n'apporte rien en dehors de quelques pages de texte entre chaque combat. La maniabilité est correcte avec des persos qui répondent bien et se déplacent suffisament vite. Tous les coups spéciaux s'effectuent sur base de quarts de tour et demi-tours et sortent sans difficulté. Les mécaniques de jeu ne me semblent pas très évoluées par rapport aux canons du genre : oubliez les "cancel", les combos tarabiscotés et les systèmes de priorités car ces aspects ont soit été survolés par les développeurs soit sont complètement passés à la trappe. Et de plus les coups des différents perso sont peu variés (des projectiles, des attaques aériennes et c'est à peu près tout), ce qui nous donne un gameplay moins profond que le tout premier Street Fighter 2 et donc provoque vite de la lassitude. En revanche on trouve des pseudo dash (avant - avant) et esquives (arrière - arrière) qui permettent de passer à travers certains projectiles. Certains persos sont aussi capables de voler et ça fonctionne exactement comme pour le perso Storm dans le jeu X-Men sorti par Capcom un an plus tot : un quart de tour fait décoller le perso qui accède ensuite à d'autres coups depuis sa position aérienne.
Graphiquement c'est coloré et assez bien animé. En fait, votre appréciation du la patte graphique dépendra de votre affection pour les personnages mis en scène et c'est également de là que découlera votre appréciation du jeu. Personellement je les trouve tous plus ou moins ringardos
Les musiques en tout cas sont soignées et efficaces.
En bref, c'est un jeu jouable qui traine une mauvaise réputation injustifiée mais qui clairement ne se démarque pas des autres jeux de baston et devient vite lassant.
2/5

Justement ce task force m'a toujours tenté en tant que fan de baston 2d mais je n'ai jamais oser franchir le pas (malgré les prix ridiculement bas sur la baie). J'ai toujours trouvé la réalisation réussie mais de nombreux retours faisaient état d'un maniabilité désastreuse. C'est d'ailleurs ce qui m'a étonné en te lisant vu qu'apparemment ce n'est pas justifié.

Maniabilité désastreuse, c'est tout à fait exagéré. Les persos sautent bien, sortent leurs coups spéciaux sans problème et on sent bien la différence entre les coups rapides, moyens et forts. Après c'est en y regardant de plus près qu'on trouve plein de petits défauts comme le crouching HK de Aquaman qui touche rarement par exemple, ou le fait qu'on arrivera surrement jamais à sortir les combos de Flash comme quand c'est le CPU qui le dirige. On est loin du feeling d'un bon représentant du genre, c'est sur, mais ça se joue sans problème.
Je ne comprends pas pourquoi certains s'acharnent sur ce titre, c'est totalement injustifié, on trouve largement pire dans le genre.
Et largement mieux aussi, bien sur ...

JWP Joshi Pro Wrestling : Pure Wrestle Queens
(Jaleco - 1994)



Le reigne de la Super Famicom au Japon couvre une période pendant laquelle le catch est super-populaire dans ce pays, et il est donc normal de voir un nombre conséquent de jeux du genre dans la ludothèque de la console (comparez avec la PS2 ou le nombre de jeux de catch produits au Japon est bien moindre (il n'y en a même aucun sur PS3 !!)) ... C'est aussi, entre 90 et 95, le moment ou le catch féminin (appelé Joshi Puroresu) est à son apogée. Certains des meilleurs matches de catch de tous les temps se sont déroulés au Japon à cette époque et ont mis en scène des femmes nommées Manami Toyota, Bull Nakano ou Dynamite Kansai, et des super-shows d'anthologie durant près de 8 ou 9 heures (!!!!) ont eu lieu en 1993 devant des dizaines de milliers de spectateurs. On trouve donc logiquement quelques titres uniquement consacrés à ces combattantes et JWP est le premier présenté sur ce groblog (sans compter Bishoujou Wrestler Retsuden qui est assez à part, voir page 10).
Comme son nom l'indique, ce jeu permet d'incarner les superstars de la JWP, la deuxième fédération de catch féminin après la AJW à cette époque. Les plus connues présentes dans ce jeu sont Dynamite Kansai, Devil Masami, Cutie Suzuki et Mayumi Ozaki. Le gameplay, très bon, est une fois de plus repompé sur les Fire Pro Wrestling de Human avec des choppes qui se déclenchent automatiquement au contact et auxquelles on doit enchainer des manips a effectuer en respectant un timing rigoureux, et un système de puissance des coups répartis sur 3 boutons. On a donc les boutons Y, B et A pour les coups faibles / moyens / forts (avec ou sans directions), X pour courir et les boutons L et R pour faire le malin (enfin, la maline). En revanche, les contres ne sont pas toujours automatiques : on doit souvent contrer /reverser une prise sois-même en appuyant sur le bouton B au bon moment (le perso "flashe"). Le timing sera plus ou moins difficile en fonction du coup porté et de la forme de la catcheuse à ce moment là.
Techniquement, c'est assez bon graphiquement avec des sprites colorés qui permettent de reconnaitre facilement les catcheuses. Mais les animations des coups manquent clairement d'étapes intermédiaires, et certains sont même carrément ratés (le DDT ressemble à tout sauf à un DDT). La partie sonore n'est pas géniale avec des cris de la foule qui se déclenchent de façon étrange et peu convainquante. On appréciera les intros des catcheuses qui arrivent avec leurs tenues fidèlement reproduites.
C'est au niveau des modes de jeu qu'on trouve quelques surprises sympathiques comme un mode "entrainement" ou on est coaché par les superstars de la JWP pour apprendre à maitriser le timing et les reversals. Il y a bien entendu un mode versus, tag (jouable à 4), battle royale, tournoi et ... un jeu de plateau ou on déplace ses catcheuses sur une carte de la ville en quête de fortune, de célébrité et d'articles de mode en solde !!! Non, ce n'est pas une blague. Jouable à 4, chacun fait tourner la roue pour avancer d'un nombre de cases données en espérant tomber sur celles ayant des effets positifs. Un jeu dans le jeu qui n'a pas grand intérêt, surtout si on ne lis pas le japonais.
Au niveau des défauts, on déplorera l'absence d'un EDIT mode pour créer/modifier sa catcheuse et aussi le manque de variété des coups effectués par les persos disponibles. Pour 90% des filles présentes, les coups normaux sont les mêmes (baffe, coup de pied, dropkick), tout comme les prises faibles et moyennes. Et comme l'IA n'est pas très poussée (tout le monde catche de la même façon plus ou moins), les matches manquent de variété.
Ca reste malgré tout un jeu plutot honnête pour les fans du genre, surtout pour les fans de la JWP puisque c'est (à ma connaissance) le seul titre disposant de cette licence sur Snes.
2.5/5

Marrant ca, Justice League Task Force, le casting est quasi identique à mk vc dc. Ils ont pas de vrais heros chez dc ?
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Tout comme Marvel, ils ont des super-héros plus populaires que d'autres qu'ils sont "obligés" de mettre à chaque fois. Si les "big one" n'étaient pas dans les jeux à licence, les fans gueuleraient bien fort. ^^
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Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Et cette version défonce tout sur PC. Elle fait partie du top 5 des jeux d'action/plates-formes réussis sur PC. Et c'est la version modifiée du jeu, pas la version Amiga, comme tu le soulignes.

Le comité veille...
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Your face, your ass, what's the difference? - Duke Nukem

Jirou Akagawa : Majotachi no Nemuri
(Pack in Video - 1995)



Ce jeu d'aventure entièrement en japonais se joue exactement comme "Getsumen no Anubis" vu en page 45 : des dizaines et des dizaines de pages de textes se superposent sur des images fixes (ici à base de photos digitalisées) et toutes les 30 ou 50 pages, le joueur est amené à faire un choix pour faire progresser l'histoire. Ici il est question de meurtres étranges perpétrés au plus profond d'une forêt lugubre, selon une intrigue tirée vraissemblablement d'un roman de l'écrivain Jirou Akagawa qui prête son nom au jeu. Evidemment c'est impratiquable sans lire courrement le japonais.


JoJo no Kimyou na Bouken
(Cobra Team - 1993)



Ce jeu d'aventure entrecoupé de combats se déroulant à la manière d'un RPG classique est tiré du célèbre manga fleuve "Jojo's Bizarre Adventures", et plus particulièrement de la 3ème partie qui a été adaptée dans des OAVs distribuées en France et qui raconte le destin de Jotaro Kujo, un délinquant évoluant dans le japon de notre époque et qui va devoir apprendre à maitriser son "stand", une manifestation humanoide de sa force psychique, pour lutter contre un dangereux psychopate. Dans le jeu on dirige Jotaro vu de profil évoluant dans le décors qui est enfermé dans une fenêtre de jeu malheureusement très petite. On peut se diriger librement dans divers endroits (école, parc, hopital, maisons, rues ...) et invoquer un menu donnant accès à plusieurs actions comme observer un point précis du décor, parler avec quelqu'un se trouvant dans la même pièce ou utiliser un objet. Au fur et à mesure de l'histoire on rencontrera d'autres persos venant nous rejoindre et on sera victimes de combats aléatoires qui adopteront la désormais récurrente vue à la première personne façon Dragon Quest. Mais avant chaque affrontement on devra choisir une carte au hasard qui aura une influence sur certains attributs, puis le combat commence avec comme choix attaquer, parler, et utiliser un objet. En utilisant un objet justement, ou bien en parlant, on débloque parfois un autre choix dans le menu qui permet souvent de remporter le combat.
Apparement très fidèle au manga mais graphiquement très moyen et ne disposant pas de traduction, ce Jojo ne donne pas trop envie.

Y'a des fede de puro avec que des nanas ????
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Oui, et ça a commencé dans les années 50 au Japon ! Ca a explosé en popularité dans les années 70 avec un duo super populaire, les "Beauty Pair" qui chantaient également, et la sublimissime Mimi Hagiwara (moitié française et moitié japonaise) qui était également top-model pour de grands couturiers ! Dans les années 80-90, une nouvelle génération de catcheuses est arrivé, des filles qui étaient fan des "Beauty Pair" et qui voulaient absolument catcher, et qui se sont donné comme défi de faire encore mieux que les hommes. Au milieu des années 80, tu voyais déjà des filles au Japon balancer des "powerbombs", réaliser des prises de soumission complexes ou se jeter des cordes à l'extérieur du ring alors que les hommes avaient encore un style très traditionel.
Il y a encore aujourd'hui des fèds féminines au Japon mais ça n'a plus la même popularité, d'une part, et c'est devenu un peu glauque dans certains cas avec certaines organisations qui entretiennent des liens étroits avec l'industrie de la pornographie ...

Il y a aussi des fédés féminines aux USA, la meilleure (c-a-d celle ou les matches sont les meilleurs, pas forcément celle ou on voit les plus belles filles !) s'appelle Shimmer.

ah je coryais que y'avait des mecs aussi dans la shimmer.

Mais bon des fédés que de nanas ça me branche pas trop. Y'a quelques bons matches avec des nanas, mais bno comme je suis plutot fan de freaks ou de grandes barraques en slip, forcement ça limite le choix ^^

Mais bon le puro j'ai un peu de mal. C'est sympa mais c'est vraiment une philosophie différente
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Jikkyou Powerful Pro Yakyuu 94
(Konami - 1994)



Jikkyou Powerful Pro Yakyuu 2
(Konami - 1995)



Voici les 2 premiers épisodes d'une des plus longues et des plus populaires séries de jeux-video au Japon. Ce sont donc les 1ers à mettre en scène les sympathiques "pawapurokun", ces petits joueurs de baseball rondouillards dont le visage comporte uniquement des yeux et des sourcils et qu'on va retrouver dans tous les épisodes. Le gameplay est classique mais redoutablement précis et efficace (à défaut d'être des plus abordables). En attaque, il faut se placer et avoir un timing de démon pour arriver à placer un bon coup de batte. Le jeu a beau l'air "arcade", vous n'enchainerez pas pour autant des homeruns (je n'en ai pas réussi un seul d'ailleurs). L'idée géniale de ce jeu, c'est d'afficher à l'écran un rectangle devant le batteur délimitant la zone dans laquelle le pitcheur peut placer la balle sans qu'elle soit en faute, et un petit carré, tel un viseur, montre l'endroit ou on va frapper. En haut de l'écran, une vue "miroir" montre notre batteur de face et, derrière lui, le receveur de l'équipe adverse : il faut observer ou ce dernier place son gant pour avoir une idée d'ou le pitcheur va lancer. En défense, il faudra courir, plonger et vite relancer la balle pour espérer éliminer les adversaires qui auront réussi à frapper la balle. Tous les coups du baseball sont possibles, y compris le fait de "voler les bases" et c'est particulièrement jouissif dans ce jeu grâce à un changement de vue dynamique, accompagné des "oh!!!" de la foule quand le pitcheur lance sa balle en direction d'une des bases pour tenter d'éliminer le petit malin.
La réalisation est bonne et vieillit bien grâce à son style cartoon. Konami oblige, on entend des commentaires digitalisés très souvent pendant la partie.
Les modes de jeux proposent un championnat classique, avec toutes les vraies équipes professionelles des leagues japonaises, et un mode scénario comme dans les ISS ou on prend un match en cours dans une situation donnée. Il y a également un indispensable mode entrainement pour se perfectionner.
C'est un peu le jeu des 7 erreurs entre ces 2 versions pour nous autres qui ne lisons pas le japonais car les seules différences doivent se situer au niveau des effectifs des équipes (il s'agit des vrais joueurs) et des épreuves contenues dans le mode scénario. A noter que le 2ème épisode dispose d'une option pour passer un joueur d'une équipe à l'autre.
Dans les 2 cas, on est devant un bon jeu de baseball, sans grand intérêt de nos jours, puisque les épisodes suivants vont apporter beaucoup d'améliorations mais ces dernières se situent surtout au niveau des modes de jeu et, dans une moindre mesure, la réalisation : le gameplay lui ne va pas beaucoup changer.
2.5/5


Jikkyou Powerful Pro Yakyuu 3
(Konami - 1996)



Le 3ème épisode est important car il introduit le bien nommé mode "success" qui va effectivement assoir la popularité de la série. Dans ce mode on crée un "pawapurokun" et on va le guider pendant ses premières années de joueur de baseball. Il faudra définir ses gouts, ses hobbys, sa personalité, puis le prendre en main et gérer son emploi du temps entre les entrainements, les sorties entre copains, ... etc ... On s'attachera rapidement à son petit gars, d'autant plus que les événements sont vraiment scénarisés (enfin un peu, la suite de la série va creuser ce point) et qu'on peut dialoguer avec les personnages qu'on rencontre comme le coach, ses co-équipiers ou sa petite amie. Malheureusement toutes ces interractions se font pas l'intermédiaire de simples écrans fixes pas très jolis avec des illustrations assez minuscules, et surtout, tout est en japonais évidemment. Notre "pawapurokun" sera bien évidemment amené à jouer des matches de baseball (qu'on joue réellement mais en dirigeant un seul joueur donc) et, une fois son aventure terminée, on pourra l'incorporer dans une des équipes du jeu et l'utiliser dans les modes classiques.
Les matches de baseball n'ont pas changé, que ce soit au niveau de leur réalisation ou de leur gameplay (qui était de toute façon parfaitement au point dès le 1er épisode). On remarquera quand même une ambiance sonore améliorée avec les chants des supporters très réussis et les habituelles voix digitalisées.
Même si on fait l'impasse sur le mode success (à cause la langue), le jeu est amusant pour ses matches et ses modes de jeu classique, et donc un peu mieux que les épisodes précédents. Une référence du genre à essayer pour ceux qui s'interessent au baseball.
3/5


A noter qu'il existe d'autres épisodes sortis sur Snes dont voici les noms dans l'ordre chronologique :

- Jikkyou Powerful Pro Yakyuu 96 Kaimaku Han
- Jikkyou Powerful Pro Yakyuu 3 97 Haru
- Jikkyou Powerful Pro Yakyuu Basic Han 98

Les 2 premiers sont à première vue identiques à Jikkyou Powerful Pro Yakyuu 3, avec les mêmes modes de jeu et exactement la même réalisation graphique. Il y a bien entendu des différences au niveau des effectifs qui ont été mis à jour et peut-être quelques événements qui changent dans le mode "success" (mais le début est identique).
Le dernier jeu, sorti en 98 voit son mode "success" supprimé ! Il faut dire que ce dernier avait provoqué l'apparition d'une série parallèle sur consoles portables (Gameboy principalement). En contrepartie, les équipes contenues dans le jeu sont bien entendu mises à jour et le jeu contient encore plus de statistiques et de données sur les joueurs.

En conclusion, je recommande encore une fois aux fans de baseball qui ne connaitraient pas cette série de l'essayer. Attention, le niveau de difficulté est assez élevé et il sera peu évident de frapper la balle efficacement au début. Pour un débutant, les très bons jeux Ken Griffey Jr (qu'on verra à la prochaine lettre) sont plus indiqués, mais la série des Jikkyou Powerful Pro Yakyuu propose un gameplay plus profond et plus appréciable si on décide d'y consacrer un peu de temps.

Tu a écrit "dans matche de baseball" au lieu de "des".

J'aime bien ces tete d'oeufs sinon.

Merci Amindada, c'est corrigé !
(t'es attentif toi, même en relisant plusieurs fois, je ne trouvais pas le passage en question, mon cerveau transformant inconsciemment "dans" en "des" lors de la lecture)

Aujourd'hui, une présentation "2 jeux en 1" qui fait un peu "Hidden Palace" ...



Jetsons : The Invasion of the Planet pirates
(Taito - 1994)



Youkai Buster : Ruka no Daibouken
(Sting / Kadokawa - 1995)



On connait de nombreux exemples de jeux-video japonais ayant entièrement été re-carossés pour leur exportation en occident, comme par exemple Nekketsu Kouha Kunio-kun qui est devenu Renegade : ce beat-them-all gardait son moteur de jeu, sa maniabilité et ses niveaux mais ses graphismes et sons étaient totalement altérés. Et il y a pas mal d'autres jeux comme ça. Ici, on a l'inverse, ce qui est plus rare. Il s'agit d'un jeu américain (mais toutefois développé par une société japonaise : Taito) dont l'apparence a été complètement revue pour une distribution japonaise un an plus tard.
A la base nous avons donc un jeu de plate-forme se déroulant dans le monde des Jetsons, une famille issue d'un dessin-animé américain qui est l'équivalent futuriste des Pierrafeu. On controlle George qui doit traverser plusieurs niveaux et affronter des boss pour sauver l'univers ! George peut courir, sauter et surtout utiliser son arme qui est un aspirateur à ventouse et autour duquel s'articule tout le game-design. Ce dernier permet en effet d'aspirer des objets ou des ennemis qu'on peut ensuite lancer sur d'autres ennemis (à la manière de Kirby). Mais ce n'est pas tout : il permet aussi de s'accrocher aux murs et aux plafonds. Dès le début du jeu, on devra donc l'utiliser pour réaliser des "wall jump" (prendre appui sur un mur pour sauter plus haut) afin de progresser. C'est ce principe qui fait tout l'intérêt de ce soft qui, sans ça, serait un petit jeu de plate-forme parmis tant d'autres.
La réalisation est correcte mais le design de l'ensemble n'est pas des plus attachants (comme le dessin-animé en fait). La jouabilité est bonne mais le level design est truffé de pièges franchement vicieux qui font pester contre les concepteurs du jeu (des précipices qu'on ne voit pas venir par exemple). Mais bon, rien d'insurmontable. Dans l'ensemble, et après avoir traversé quelques niveaux, le jeu me donne l'impression d'un petit plate-former moyen qui mérite qu'on l'éssaie.
Et donc, un an plus tard sort Youkai Buster qui met en scène une petite sorcière appelée Ruka qui part dans je-ne-sais-quelle-quête farfelue accompagnée d'une tête de démon (?). Ce dernier remplace l'aspirateur de George et permet à Yuka d'accomplir les mêmes actions. Bien que les graphismes n'aient absolument rien à voir (et soient moins bien réussis à mon gout), les niveaux sont identiques à 90% (il existe de petites différences) et la jouabilité/maniabilité est la même. On trouve toutefois un mini-jeu accessible dès la page d'intro qui met Ruka au guidon d'une moto et l'envoie ramasser le plus de bonus possible en essayant de ne pas tomber dans les pièges que le scrolling forcé dresse sur sa route. Ce petit jeu est également présent dans Jetsons sous la forme d'un niveau intégré à l'aventure principale (George pilote une moto volante).
2.5/5

Youkai Buster est également présenté ici : http://www.grospixels.com/phpBB/viewtopic.php?mode=viewtopic&topic=8423&forum=15&start=360