Si ça ce n'était pas de l'instant Rainmaker, alors qu'est ce qui en sera ?

Rejette-y quand même un coup d'œil à l'occasion, Rain. Le film est beaucoup plus second degré qu'un Bruce Lee des familles, même si j'admets que de temps à autre, Jackie copie encore le maître dans ses attitudes.

Faudrait que je finisse ma collection de JC. Là j'ai choppé un film récent dans les x à 10€ , je te dirai mais les derniers jc c'est pas fameux
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Soif de Justice (Wheels on Meals / Spartan X) - 1984 - Sammo Hung



Celui là, j’étais curieux de le voir depuis un bon moment : ce Jackie Chan est en effet sensé être la base du jeu Spartan X, plus connu par chez nous sous le titre Kung Fu Master. Dans l’annexe consacrée à ce jeu, j’avais précisé l’ascendance effective du Game of Death de Bruce Lee (enfin, pour ce que le pauvre a pu en tourner…) et après visionnage, je ne peux qu’enfoncer le clou. Wheels on Meals n’a rien à voir avec le schmilblick, excepté les noms occidentaux des héros Thomas et Sylvia.

On y retrouve toute la petite bande des Seven Little Fortunes, à savoir un groupe d’artistes de la China Drama Academy formé autour de Sammo Hung et, bien sûr, Jackie.
Point de chinoiseries dans les décors, le film se déroulant en Espagne, sur fond de Sagrada Familia et palais sévillans. C’est une comédie loufoque dont il vaut mieux accepter d’emblée les conventions, sous peine de rester en dehors. L’humour con-con oscille entre le collège fou, fou, fou et Nicky Larson : je vous avouerais que par les temps qui courent, c’est une véritable bouffée d’oxygène qui m’a fait me marrer comme une baleine 

Il y a bien de l’infiltration musclée dans un château, tout à la fin, qui pourrait à la rigueur évoquer le jeu, mais je crois surtout que les programmeurs de chez Irem ont fait leur petite cuisine dans leur coin et qu’un rattachement tardif de licence a eu lieu, ce Wheels on Meals ayant eu son petit succès à l’époque. On y trouve par ailleurs quelques bosses dignes d’un jeu vidéo, entre un escrimeur adepte du kung-fu et l’adversaire du superbe combat final contre Jackie, le kickboxer Benny Urquidez.

Au passage, l’anecdote dont tout le monde se fout mais que je vous ressert quand même : les anglophones auront saisi que l’expression Wheels on Meals ne veut rien dire (sauf si le propos du film avait été le gaspillage alimentaire), et que Meals on Wheels — référence au food truck que tiennent Thomas et son comparse dans le film — aurait été plus approprié. Il semble que cette inversion contre nature soit due à une poussée de superstition chez la Golden Harvest, sortie de deux échecs commerciaux avec des films dont le titre commençait par la lettre M, et ne souhaitant pas en enquiller un troisième.

J'ai plus la source mais je me souviens avoir lu que le sieur Urquidez ne retenait pas ses coups sur le tournage.
'Sans doute pour ça qu'elle si marquante
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Francois si tu veux des conseils de bons jacky chan, je peux t'en donner tout plein si tu veux

Celui là je ne m'en rapelle pas trop, juste de la fameuse scene de baston. D'ailleurs faudrait que je reverifie mais, il me semble, que les méchants des films de jc sont toujours plus ou moins les mêmes
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Ca y est, j'ai désormais revu les quatre James Bond joués par Daniel Craig.
Skyfall est en effet pas mal et Spectre correct.

Du coup, si je devais établir une hiérarchie, je dirais :
Casino Royale > Skyfall > Spectre >> Quantum of Solace

Dommage que le film ne comporte pas encore le générique type de Jackie avec les cascades ratées (on aurait pu en avoir le cœur net), mais il me semble bien que Benny lui met à deux ou trois reprises des peignées plus vrai que nature : tout s'explique

Je n'ai pu voir que la dernière demi-heure de Spectre, trop peu pour me faire un avis donc, mais ton classement me semble raisonnable. J'aime beaucoup Skyfall mais en le regardant à nouveau j'ai trouvé que le film traînait un peu en longueur avant l'apparition de Javier Bardem.

Bah, tu sais Rain, exception faite de certains films de jeunesse, j’ai dû voir à peu près tous ses films des années 80 et début des années 90. Je profite juste du topic pour revenir sur ceux qui m’ont le plus marqué. Là, par exemple, je viens de me farcir Mister Dynamite et je n’aurais pas trop envie de développer dessus vu que je l’ai trouvé plutôt raté, exception faite d’un combat bien trippant entre Jackie et une bande d’amazones qui auraient bien pu inspirer les combattantes de Double Dragon. Je me demande si Jackie ne se serait pas sérieusement blessé (pour changer) lors d’une cascade pas spécialement compliquée pour lui (sauter d’un rocher à un arbre proche), d’où une certaine mollesse d’ensemble.



Suite à sa prestation dans Wheels on Meals / Spartan X, j’ai vérifié le CV de Benny Urquidez : il n’a tourné qu’un autre film avec Jackie, Dragons Forever en 1988.


Tout autre chose :

Revu GoldenEye. A mieux vieilli que dans mon souvenir. En fait, il n’y aurait pas à supporter tous les tics musicaux d’Eric Serra (tellement mauvais sur ce film qu’il a fallu engager des compositeurs additionnels pour sauver les meubles), ce serait même un excellent Bond. D’ailleurs, je viens de m’apercevoir que son réalisateur, Martin Campbell, est également celui de Casino Royal ! Je me disais aussi que la mise en scène et le scénar étaient plus soignés que d’ordinaire pour un Pierce Brosnaze…


Et puis bon, Famke Janssen quoi, Rhaaaa Lovely !

C'est bien cette fameuse cascade qui a failli le tuer
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

C'est pas dans army of god ? Mais sinon oui il a failli se tuer, je crois qu'ils en reparlent dans my stunt. Faudrait que tu le regardes ce reportage, il est vraiment sympa.

Myster dynamite il est tellement bien que je me suis endormi en le mattant. Chez un pote, Chez qui s'est super bruyant

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C'est le même film ^^

"Mr dynamite" = "Operation Condor 2: The Armor of the Gods"
"Opération Condor" = "Armour of God II - Operation Condor"

Va comprendre la logique des titres
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

je pose la question parce qu'il me semble que y'a des films qui ont des titres anglicisés chez nous, mais qui correspondent à des films qui n'ont rien à voir.

C'est lourdingue pour la collec. Surtout quand ces cons te ressortent le même film, mais avec le nom original cette fois...
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Eh ben, entre cette première chute et celle depuis le sommet d’un silo dans Operation Condor, c’est clairement une série porte-poisse pour Jackie ! oO

Un George Lazenby, je pourrai encore, presque, passer mais SIR Roger Moore.... Pfffff

Puisque France 4 nous livre en ce moment un cycle James Bond :

James Bond contre Dr No — 1962 — Terence Young


Lorsque deux agents britanniques du MI6 sont brutalement assassinés en Jamaïque, « M », chef des services secrets britanniques, envoie l’agent spécial 007 enquêter. Sur place, James Bond va découvrir l’existence d’une conspiration montée par une nouvelle organisation criminelle pour dérober des missiles nucléaires…

Si l’on excepte le double assassinat perpétré par les Three Blind Mice en ouverture, séquence aussi brutale qu’efficace, voilà un premier opus qui, selon moi, a plutôt mal vieilli. Peut-être trop occupé à mettre place les éléments du « mythe » James Bond dans son long-métrage, Terence Young en oublie de rythmer ce dernier, s’apparentant par moments à un film de vacances avec ses paysages caribéens et naïade sortant de l’eau telle Aphrodite (Ursula Andress dont le rôle iconique, un brin con-con sur les bords, plaira certainement aux féministes). L’apparition tardive du principal antagoniste, le Dr No aux mains d’acier, relance heureusement l’intrigue en nous rappelant que Bond n’est pas là pour faire du tourisme mais bel et bien pour sauver le monde, ou quelque chose d’approchant…


Bons baisers de Russie — 1963 — Terence Young


Suite au décès du Dr No, l’organisation SPECTRE se met en branle pour assurer sa vengeance sur les services secrets britannique, tout en s’emparant d’un dispositif de décodage soviétique. Cible prioritaire de l’opération : l’agent secret 007…

C’est là que tout démarre pour de bon, avec un scénario solidement bâti par le vétéran Richard Maibaum — il restera associé à la série jusqu’à son décès en 1991 — établissant les codes du film d’espionnage pour la trentaine d’années à venir. De par sa structure narrative, ce Bond-là n’est pas si éloigné de ceux interprétés par Daniel Craig et vient compléter les éléments du mythe en y intégrant l’indispensable Q ainsi qu’un savoureux trio d’abominables du SPECTRE, entre une Lotte Lenya adepte des coups de pieds avec lame empoisonnée, un Robert Shaw glacial jouant au jeu du chat et de la souris avec Bond et, bien entendu, l’indispensable Ernst Stavro Blofeld en ombre chinoise. John Barry se fait également plus présent en nous offrant sa première signature musicale — le thème de James Bond étant une composition de Monty Norman — lors de l’attaque du camp de gitans. Un excellent prélude au triomphe du James Bond suivant, Goldfinger…





Si la rétrospective se poursuit on en aura le cœur net : personnellement, Vivre et laisser mourir m'endort une fois passé le générique, quant à Dangereusement Votre... hum... Papy Moore n'a pas l'abattage de Sean Connery dans Jamais plus Jamais . M'enfin, les opinions sont faites pour évoluer, pas vrai ?

il ne faut pas oublier que pour Doctor No, ils avaient un budget très limité, ce qui explique que les élément d'aventure et d'action apparaisse surtout vers le dernier tiers du films en même temps que l'antagoniste
Pour l'annecdote Ian Flemming avait suggérer son cousin Christopher Lee pour le rôle de Dr No, finalement Lee sera l'antagoniste principale du médiocre l'homme au pistolet d'or (son personnage de Scaramanga est d'ailleurs un des rares bon point du film)

Je te rejoint pour Bon Baiser de Russie, notament sur le fait qu'il ne dénote pas avec les épisode de Craig (et je rajouterais de Dalton) notament par son coté plus ancré dans la réalité de l'époque et au niveau de l'action.




je trouve que Jamais plus Jamais est sans doute l'une des plus belle escroquerie de la saga.
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Va falloir développer un peu, mon petit grégoire, paske là, le monoligne me rend tout rouge furibard




(Meuh non, chacun son avis, même si un monoligne, "c'est un peu court, jeune homme " )

C'est a mes yeux (et je précise bien à mes yeux) une escroquerie pour plusieurs raison :

- Kevin McClory a purement et simplement profiter d'une situation trouble (en gros ils était tous bourré au moment de l'écrire) pour piquer les droit d'Opération Tonnerre à Ian Flemming ainsi que tout ce qui s'y ratache (dont l'organisation SPECTRE), ce qui fait que le bonhomme s'est fait de l'argent sur un truc qu'il n'a apparemment pas fait et il était bien partie pour abuser de la situation comme il a fait avec Jamais plus Jamais. Le bougre réclamera même TOUTE la paternité sur TOUTE la saga Bond (et au final c'est l'inverse qui s'est produit il a perdu ses droit sur Opération Tonnerre ce qui fait que les ayant droit de Bond ont put réutiliser le SPECTRE).

- Le film n'est ni plus ni moins qu'un remake en moins bien d'Opération Tonnerre, ce qui en fait un film inutile. En moins bien parce que les antagoniste sont bien moins imposant (bon a part Max Sydow qui fait un bon chef du SPECTRE mais ilest tellement peu présent...) voir ridicule (non sérieux, on est censé avoir peur de Klaus Maria Brandauer ?) sans compté que je trouve l'action et le rythme bien plus mou.

- On vend le film avec le retour de Sean Connery, mais on lui fait faire du Roger Moore et pour moi ça fonctionne autant que quand on forçait Moore à faire du Sean Connery dans l'homme au pistolet d'or (c'est a dire pas du tout) avec un humour et un ton qui ne colle pas (Bond qui aveugle l'ennemi avec de l'Urine)... Bon j'avoue que la bombe/etui à cigarette m'a fait rire.
Au passage Sean Connery expliqua que faire ce dilm fut aussi agréable que de récurer les WC.

- Vous savez ce cliché comme quoi le méchant raconte son plan a Bond et laisse ce dernier tranquille au lieu de le tuer ?
Ne cherchez pas, ce cliché vient de CE film, Maximilien explique tout le plan à Bond avant de le laisser avec quasi aucune surveillance dans un château abandonné. Et je suis sérieux quand je dit que ça vient de CE film. Regardez bien les autres Bond, les méchants ne dise jamais leur plan a Bond, c'est a chaque fois lui qui devine quel sont leur machination et leur but. Le seul moment qui pourrait se raprocher de ce cliché c'est dans Goldfinger, mais là encore c'est Bond qui déduit le plan (et en plus Goldfinger a une raison de ne pas le tuer).

Voila en gros pourquoi je ne suis pas fan de ce film.
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Ah ben au moins, ça c'est un avis développé


Concernant l'histoire Kevin McClory, j'avoue n'être plus trop sûr de rien. Ma première réaction le concernant se rapprocherait de la tienne, mais s'il est avéré qu'à l'époque il avait travaillé avec Flemming avant que ce dernier ne recycle ses éléments de scripts en roman, voilà qui change la donne. Le problème est que le Wikipédia français donne les DEUX versions de l'histoire, l'une favorable à Flemming, l'autre à McClory