Hier soir, alors que j'essayais de digérer ma plâtrée de nouilles lyophilisées, l'absence d'information sur le programme en cours dans le menu de mon téléviseur pour la chaîne Arte m'intrigua.
Je mis donc cette respectable chaîne, et finis ma digestion devant le Thérèse Desqueyroux de Claude Miller.

C'était une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'une étant enfermée dans un mariage ennuyeux (pléonasme) avec un mari déjà vieux avant de naître, l'autre voguant sur son bâteau pour étaler sa gueule de bellâtre au vent et trousser des adolescentes crédules sur la plage, dont la belle-soeur et amie de la première, qui en nourrira quelque jalousie. Le fait que cette histoire se déroule au début du XXème siècle dans un milieu bourgeois et guindé met en exergue le côté suranné du poids des conventions sociales s'exerçant sur les dames, les enfermant, au propre comme au figuré, dans une position insupportable, en les plaçant dans un registre tragi-comique, qu'Audrey Tautou résume parfaitement tout le long du flim avec une impeccable bouche à l'envers à l'impressionnante constance, qui permet au spectateur de comprendre qu'elle est trop pas contente la dame.

J'allais me pieuter mais avant, une dernière vidéo au pif balancée par l'algo' youtube :



O_O
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"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

Hier soir j'allais me coucher en méditant sur le sort des girafes gérontophiles en captivité, quand je vis sur le programme télé qu'il y avait Gravity sur une chaîne truffée de réclame. Alors j'ai mangé des chipes devant ce flim.

J'ai vu une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare (surtout le vide spatial), l'un étant tellement expérimenté et sûr de lui qu'il passe son temps à faire de la drague lourdingue même quand il prend en charge un sauvetage en combinaison dans l'espace, l'autre expérimentant sa première sortie avec une guigne pas possible qui va lui attirer un déluge de débris sur la gueule et l'obliger à se sortir les doigts et faire tout ce que le vieux beau lui dit pour s'en tirer, même si elle n'est pas d'accord. Le fait que cette histoire se déroule dans les jolis vaisseaux spatiaux qu'on voit à la télé, mais pendant un incident catastrophique, met en exergue la fragilité de l'humanité, via un parallèle avec les incidents de nos petites vies de cafards de surface même sans les engins à plusieurs milliards de dollars, juste avec des chiens et des enfants qui meurent sottement, en la plaçant dans un registre tragi-comique, surtout qu'à la fin Georgeclouné il a même pas pécho Sandra, elle devait être trop vieille finalement.

t'es vachement sur les comedies romantique en ce moment
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Par hasard, j'ai eu l'occasion de voir Drive, avec Riant Gosling. En ce moment sur arte.tv.

Influencé par sa réputation, je m'attendais à un ovni, mais c'était finalement une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare (bien plus que leur couloir), l'une étant déjà mariée à un détenu, avec un gamin, et ignorant que son mari est sur le point de sortir de prison avec quelques menues broutilles à régler, l'autre étant un conducteur anonyme, pilote hors pair, menant une double vie en rendant service avec grand talent à des malfrats en manque de taxis efficaces, et dont le flegme glacial cache au fond l'ambition de trouver une Bobonne, un gamin, et de partir jouer dans la forêt.
Le fait que cette histoire se déroule dans un univers de flim noir, tout en partant d'une rencontre parodiant les comédies romantiques mais qui ne pourra que mal finir, met en exergue le poids des emmerdements liés aux sentiments humains, que ce soit l'attachement niais à un potentiel partenaire sexuel, ou la vexation identitaire ressentie par les caïds de la pègre, en les plaçant dans un registre tragi-comique.

Il y a comme un air de déjà vu au fil de ces reviews.

Ben c'est les gens du cinéma là, ils font rien qu'à faire toujours la même histoire d'amour impossible (mais très belle) entre deux êtres que tout sépare pour mettre leur sujet en exergue en le plaçant dans un registre tragi-comique… j'espère un jour tomber sur un flim qui sortira de ce modèle unique.

J'allais te proposer le dernier Rambo mais y'a une histoire d'amour ....

Essaye Tenet la vioque

bon ok, à la fin y'a quand même une histoire sous entendue ....
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Ah Tenet je l'aurai déjà vu plus tard.

J'y verrai, le temps venu, une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare, l'un étant confronté à une temporalité inverse de l'autre, qui sait déjà qu'il ne rencontrera pas le premier mais agit quand même en conséquence. Le fait que cette histoire se déroule entre de multiples lignes temporelles qui ne sont pourtant pas parallèles met en exergue la relativité telle que l'avait pensée Einstein, en la plaçant dans un registre tragi-comique. À l'envers.

Pour les autres films que tu cites petitevieille, je sais pas. Mais j'ai vu Gravity récemment, et j'ai absolument pas vu d'histoire d'amour entre les deux acteurs principaux. Ni de drague ou autres allusions.
Ou alors, j'ai pas bien suivi... Au tout début du film??
Par contre, il y a une histoire d'amour impossible, car séparé par la mort, entre la dame qui essaye de retourner sur terre et sa fille disparue.

Oui c'est une autre histoire d'amour impossible, et très belle aussi. Mais elle met moins de choses en exergue et les place peu dans un registre tragi-comique.

La veille, la vieille

Ca marche aussi avec Crazy taxi ton résumé ?
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C'est seulement pour le cinéma, sinon ça ne marche pas.

Vivement l'adaptation de Uwe Boll alors

une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare (bien plus qu'un plexiglass), l'un étant déjà mariée à un amour de la vitesse et du pognon, avec un ou une individu devant se rendre au plus vite dans un lieu d'hyper consommation ou de culte (non ce n'est pas sale), et ignorant ce fait, l'autre étant un conducteur anonyme, pilote hors pair, menant une double vie en rendant service avec grand talent à des Con-sommateur en manque de taxis efficaces, et dont le flegme glacial cache au fond l'ambition de trouver une Bobonne, un gamin, et de partir jouer dans la forêt.
Le fait que cette histoire se déroule dans un univers de flim cartoon, tout en partant d'une rencontre parodiant les comédies romantiques mais qui ne pourra que mal finir, met en exergue le poids des emmerdements liés aux sentiments humains ou au caprice des con-sommateurs, que ce soit l'attachement niais à un potentiel partenaire sexuel, ou la vexation identitaire ressentie par les caïds de la pègre (les chauffeurs VTC), en les plaçant dans un registre tragi-comique.

Surtout que la suite est déjà en préparation:

Uber contre-attaque
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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions

Visiblement Astier va etre à fond dans le film sérieux vu le resumé
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Kaamelott-Le-film-se-deroulera-dix-ans-apres-lintrigue-de-la-serie


La vioque ? l'amour entre arthur et lancelot ?
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Toujours selon le hasard des programmations, j'ai vu ce soir Slumdog Millionnaire.

Sans surprise, une très belle histoire d'amour, car impossible, entre deux êtres que tout sépare alors que tout aurait dû les réunir, l'un étant né dans la merde, a plongé dans la merde, a connu moult merdes, au point d'en tirer une connaissance inattendue qui lui sera fort utile, l'autre évoluant dans le même univers fait de misère et de violence mais retenue loin de son ami d'enfance par des vilains très vilains, notamment ce connard de grand frère, double négatif qui fera toutes les saloperies possibles.
Le fait que cette histoire se déroule dans les bidonvilles indiens, avec tout ce que cela implique de réalisme crade et de violence ne laissant aucune place à l'espoir, tout en propulsant le héros dans une émission de télé aussi populaire que factice alors qu'il est animé par une authenticité et une fidélité sans faille à son amour de jeunesse, met en exergue le contraste de l'extrême misère avec l'indécente concentration de richesses incarnée par ce connard d'animateur télé, en le plaçant dans un registre tragi-comique. Avec des connards. Et de la merde. Plein.

ton template est pas mal mais on sait jamais si t'as aimé les films au pas au final.

Il t'as plu du coup ?
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C'est assez rare pour le signaler mais j'ai posé mon vendredi (mais des clients m'ont appelé et je devrais aller faire un tour au bureau à 9 h et 16h).

Mais pour me changer les idées je vais me regarder un petit film que j'aime bien, intimiste et romantique pour me détendre dans la douceur feutrée du tempo mélancolique qui se dégage de ce petit bijou.


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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions

Fleurs, promenade en bateau, musicien, tête-à-tête… tout y est.