Là-Haut est double, le début et la suite n'ont rien à voir, et font appel à des sensibilités différentes.
La partie aventures m'ennuie profondément, alors que j'ai été remué comme jamais par l'histoire du petit vieux. C'est simple, on est forcément touché.
On peut être touché parce qu'on a eu la chance de connaître une histoire aussi forte, ou être touché parce qu'on regrette de ne pas avoir connu ça, ou parce qu'on l'a perdu, ou un mélange de tout ça… Impossible de rester de marbre devant la magnifique relation entre ces gamins, qui ont eu le bonheur de se trouver et partageront leurs rêves toute leur vie. Le plus beau étant bien sûr la compréhension - tardive - par Carl qu'il avait réussi, là où il pensait avoir échoué : en tant qu'adultes, ils n'ont pas perdu le lien qui les unissait, même si leur rêve d'aventures a été remplacé par leur vie, tout simplement.

Et cette bienveillance infinie, merveilleusement symbolisée par l'anecdote de la tache de peinture sur la boîte aux lettres… Relation parfaite, idéale, où la maladresse d'un mari un peu pataud ne déclenche pas une engueulade comme dans la vraie vie, mais un geste d'indulgence complice. Comment ne pas avoir envie de ça - et donc saisir le poids de la perte qui pèse sur le personnage ?




Bon ça y est je vais encore me liquéfier.

(De toute façon... moi et la perspective géométrique exacte, ça fait deux, mais j'aie trouvée quelques astuces pour y remédier visuellement ^^" ).

Bin, comme je disait plus haut, les amateurs de musiques n'ont pas forcemment besoin de s'y connaitre pour jouer d'un instrument pour pouvoir apprécier - c'est quand même valable aussi pour toutes les autres formes d'expressions artistique - pardon, esthétique, si tu préfère ce terme ^^" .

Et aprés, des goûts et des couleurs, heureusement qu'il en faut assez pour tous

---> "M'enfin perso, quand quelquechose cloche vraiment à l'image et que l'on ne voit que ça, y'a aussi pas besoin d'être un spécialiste pour le voir. (ou alors on peux interpréter l'image autrement, faute de la comprendre).





Juste pour dire que pour ma part il y quand même des limites niveau "qu'importe le goût pourvu que c'est mangeable" ^^"... perso un plat tout simple cuisinés sois-même-pour-sa-pomme à souvent meilleure saveur que n'importe quelle surgelé parce qu'on l'a fait soit-même avant tout .

(Mais, ça c'est juste d'expérience perso, encore une fois )

(Bon, et festival de remarque HS-Parmentier, j'avoue, aussi ...)

J'ai été littéralement anéanti par ce début, tous mes verrous de vulcain ont sauté comme des bouchons.
J'ai dû faire pause pour digérer le coup.

Ils sont très très forts
_________________

"D'accord Force Créatrice, vous vous chargez de la qualité, je prendrai soin de la quantité."

petitevieille : je peux comprendre que ça touche des personnes. Tant mieux même. Mais ce n'est absolument pas mon cas pour raisons personnelles (jamais connu la vie à 2, et vu que c'est mon rêve je suis assez aigri sur le sujet).



Kollembole : j'en sais rien vu que ça fait des années que je ne bouffe que des pâtes et du riz (et je ne m'en plains pas vu que c'est bourratif). Et en même temps, je ne sais absolument pas cuisiner ^^



Sinon, vu Toy Story 3 hier. Et j'ai beaucoup apprécié (même si j'ai un peu trouvé le singe et Big Baby glauques ^^). De l'humour, de l'émotion (je pensais pas que je pouvais m'émouvoir pour des jouets en plastique) et du frisson. Du coup, ça m'a donné envie de revoir les 2 précédents.

Ben la vie à deux en vrai c'est pas comme dans le flim.

Tu n'es jamais allé au restaurant ?

(... Même pas un kebab ? ...)

C'est sûr, tu payeras plus cher que chez toi. Mais c'est une sortie qui peut être agréable, parcequ'on découvre de nouveaux lieux ou de nouveaux plats. Laurent avait dit, il y a fort longtemps mais cela m'avait marqué, qu'il s’efforçait de prendre le menu du jour quand il y avait, pour ne justement pas se laisser convaincre de manger toujours la même chose.

Quant au côté élitiste, il y a tout un monde de restaurants, entre les "à la bonne franquette", les chaînes qui maquillent leurs surgelés par le sourire forcé de leurs serveurs ou les restaurants gastronomiques.

Et puis bon, quand tu n'as pas envie de te faire à manger, cela règle bien des soucis.

Par contre, et c'est la même chose pour le cinéma, je ne peux pas y aller tout seul, ça se partage, ça s'observe, ça se commente. Sinon je prends un livre, bouquine en attendant les plats et repart dès que j'ai fini, et pour moi, il n'y a plus de plaisirs.


_________________

Sur SensCritique
Moi, je(u video)

+1 avec petite vieille sur la haut.

En plus quand tu le vois avec ta chère et tendre, c'est encore plus émouvant

D'ailleurs on se prend à regarder les couples de vieux qui se tiennent la main en se souriant et en espérant qu'on en sera toujours là à leur age

Moi elle s'est foutue de ma gueule parce que je trouvais des trucs émouvants et des symboles forts dans un dessin animé.

J'ai la chance d'avoir connu dans l'entourage de ma grand-mère un couple comme ça (ils sont toujours là malgré les maladies de vieux qui ne les ont pas épargnés ces dernières années), et de les voir aussi liés l'un à l'autre c'est quand même très beau. Mais rarissime. Donc d'autant plus précieux.

Perso, c'est pas non plus du "grand art culinaire" qui prends une plombe à préparer, c'était juste pour éviter perso d'avoir l'impression d'être dans "Un Jour Sans Fin".

(après, quand j'objectait sur le "qu'importe le goût", je parlais pas tant de trucs "sans gout", mais je pensais plutôt à certaines de mes limites personnelles que l'on peut trouver en boite :

)

SimplySmackkk : non, jamais allé au resto. Je me fais moi-même mes sandwiches si je bosse à midi, sinon pâtes et riz le soir.
Après ouais, je ne suis absolument pas porté sur la gastronomie et tout ça. Manger pour moi, ça sert juste à m'apporter de l'énergie et à survivre. Même si c'est pas bon tant pis, je ne suis pas difficile, tant qu'il y a de la bouffe ça me va.

Kollembole : hehe tant que c'est mangeable, pour moi ça me va. Même les raviolis en boîte ^^
_________________

Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Je rejoins Florent sur la restauration : il existe dans cet univers certains comportements détestables qui semblent acceptés voire valorisés, notamment ce principe du client roi qui exige de se faire servir comme un seigneur (et son pendant négatif, le serveur acariâtre qui méprise tous les clients à cause du comportement de certains d'entre eux).
De mon côté je n'ai aucune attirance pour les restaurants, même si je peux apprécier un bon repas. Mais je suis déjà content avec une plâtrée de coquillettes.

Quand je vivais à Langres (soit il y a dix jours, que c'est loin), on s'échangeait les bonnes adresses, on critiquait les plus mauvaises. C'est presque plus "sociabilisant" de parler d'un restaurant que d'y aller. De plus, j'ai l'avantage de connaître quelques amis dans le métier, et on peut même dire que j'ai participé à la formation de restaurateurs.

Et pourtant, je ne suis pas un fin gourmet. Mon repas de ce midi, c'était deux tranches de brioches, avec de la moutarde Savora et des émincés de poulets déjà prêts. La bonne vieille technique du "hop je mets ça avec ça et ça me fais mon repas".

Et sortir au restaurant, quand mes finances me le permettent, me permet de sortir de mes mauvaises habitudes.

Il y a évidemment des moins bons restaurants, et je pense, hélas, que la proportion est au détriment des plus grandes villes, où il faut connaître les bonnes adresses pour manger bien. Dans les zones plus rurales, la nourriture est souvent bonne et parfois même abondante et le service est généralement de qualité, et ce n'est pas à la chaîne.


_________________

Sur SensCritique
Moi, je(u video)

Les raviolis-cheapos, c'était juste un exemple-type-perso de trucs qui ne passent plus chez moi, mais ça pourrait très bien se remplacer chez d'autres par des épinards/salsifis en boite réchauffés, ou je sais pas quoi ...voir même du caviar pour donner dans certains clichés "déja-vu".

Bref, je sais pas, c'était juste pour dire tant que le "mangeable" n'est pas répulsif, je suis bien d'accord sur le plan du "peu importe le gout".

(Et autant pour moi, j'estime que les personnes dégoutée du caviar n'ont pas trop le risque de se retrouver avec seulement cette option dans le frigo en cas de dèche. .)

---> "Bon, faudrait peut-être songer à ouvrir un topic "Restauration", là, non ? "

Dragon's Lair va peut être avoir droit à un portage sur grand écran, via son financement sur Kickstarter :

https://www.kickstarter.com/projects/donbluth/dragons-lair-the-movie

le kickstarter a été annulé mais un autre crowfunding est arrivé et semble bien mieux parti (faut dire qu'il a eu la promo du Nostalgia Critic, ça aide niveau pub)

https://www.indiegogo.com/projects/dragon-s-lair-returns#/


Sinon j'ai vu le voyage d'Arlo, c'est un Pixar mineur. Il reste mieux que Rebelle mais se montre terriblement classique malgré une ou deux séquence (dont certaine on du donner des cauchemar au plus petit). Au final je m'interroge encore de la pertinence de la présence humaine, parce que vu leur comportement tu les remplacerais par des loups (ou un autre animal) ça reviendrait exactement au même.

Par ailleurs je m'attendais a ce que le thème de la peur soit mieux exploiter notamment au niveau du méchant du film qui met en avant le fait qu'il n'a jamais peur. Je m'attendais qu'il y ait une répercussion avec le "si tu as peur alors c'est que tu est en vie", genre il meurt car il n'a pas tilter un danger qui le tuerais, mais non tout ça pour montrer au final qu'il a peur comme tout le monde

Et puis y a trop de séquence qui font echo a d'autre prod Disney et Pixar (le Roi Lion en tête)
_________________

Vu initial D legend 2, et ça m'a fait plaisir de voir enfin un bon remake de la série. C'est centré sur l'arrivée de night Kids avec la battle avec la R32 et celle avec l'honda civic. Le film doit durer un chouille plus qu'une heure. La qualité de l'animation est au niveau du 1er film, la partie musicale plus pop rock que house et ça rend bien.

Je dirai que c'est même un chouille mieux que le passage dans la saison 1 concerné. Du coup j'ai hate de voir le 3ème film qui va être la conclusion avec le duel avec la RX7 FC et la AE86...

Une bonne surprise diffusée pour la St Sylvestre (pour une fois ^^) : Le Tableau



(Je ne met pas la bande-annonce volontairement, car elle à le mauvais goût de spoiler bien la moitié du film Oui, certain comm' en cinéma n'apprendrons rien, je crois que ce sujet à été abordé plus tôt dans ce forum d'ailleurs... ).

J'avais déjà eue l'occasion de voir la version en animatique lors d'un festival "Premiers Plans", et j'avais bien accrochée à l'histoire, surtout que le classique thème à la Roméo et Juliette passe bien vite en second plan et n'est pas le leitmotiv de l'intrigue principal au final, qui tourne plus autour de la recherche du peintre (le créateur qui à "abandonné" ses créations) et le libre arbitre... ...ainsi que le voyage interdimensionnel.

Bon, juste niveau "rendu final", même si les perso modélisés en "fausse 2D" ne souffrent pas autant de cette technique qu'Azur et Asmar* , je trouve un peu dommage qu'elle ait été appliquée globalement à la place d'une "2d tradi'" comme je m'y attendais dans les séquences se déroulant dans les "Univers peints".
Je vais mettre ce choix "esthétique" sur une question de budget... je l'espère

(*à part peut-être pour les "Roughs", le rendu crayonnés transposés en 3d modélisée ne leur faisant vraiment pas honneur, et c'est d'autant plus dommages pour ces persos que je trouve pourtant parmis les plus attachants du film. Là, ils y ont perdu en expressivité par rapport au film préparatoire . Dommage, dommage... )

(Bon, ok, il y a effectivement 2 passages en full anim 2d, qui n'auraient pas pu être rendue autrement vu le contexte onirique, mais bon... )

M'enfin, un bon film quand même, je vais pas chipoter non plus .

(Re )

Vu hier soir au ciné de quartier : "Le Garçon et la Bête" de Mamoru Osoda

Une bonne surprise, là aussi, globalement ( Et les fans déçu de Dbs devraient se réconcilier sur certaines références à peines cachées dans certains plans Je n'en dit pas plus, même s'il est visible que le gros Kumatetsu se la pête un peu "trop souvent" en Son Gokûh version rustre et vulgaire ^^" - )

Bon, je ne m'attendais pas non plus à une redite des Enfants-Loups, le ton est très différents, même s'il y est aussi question de métamorphoses et de dualités Humain/Bête (Mais qui fait l'Humain, et qui fait la Bête, ce n'est pas aussi simple, au final dans l'histoire... ).

Et comme dit dans le spoil plus haut, il y aurais visiblement d'autres références (beaucoup de perso "animalier ont d'ailleurs un furieux air de "Déjà Vu" , même si je n'arrive pas toujours à me rappeler qui et quoi niveau animé populaire ^^" ), à commencer par certains films des Studio Ghibli ( Chihiro ? Le Royaume des Chats... ? ) , quoique j'ai trouvée les "citations" ghibliesque bien moins présentent que dans le précédent film, et la thématique des "mondes parallèles" m'évoquait parfois plus un Escaflowne/Dunbine/... (à part que le passage entre les deux mondes ne posaient visiblement aucuns soucis majeurs aux protagonistes, il suffit juste de franchir quelques sombres ruelles, et "voilà", pas besoin de courir les 100 mètres comme une Hitomi-dératée ou de se prendre une méchante gamelle comme Shô un soir en moto sur le périph' pour s'y rendre. Cool ! )

Bon, j'arrète là avec les références (à peine) déguisée, il y en a bien d'autres... Et puis, heureusement le film ne se résume pas à un défilé de cosplayers-animaliers pour autant, il y a aussi des persos bien plus riche et évolutifs qu'il n'y parait (notamment l'autre "humain qui s'ignore", même si je trouve que son développement arrive un peu tard et de manière presque trop abrupte.), d'ailleurs au fond, tout le film est basé d'avantage sur ce côté "changeant" des personnages et sur le thème de l'apprentissage, globalement.

Un autre aspect de l'histoire, d'ailleurs, le thème de l'Etranger : Le gamin se retrouve brutalement "ailleurs" et doit se reconstruire des références dans ce nouveau monde, et ironiquement (ou pas), lorsqu'il décide de lui-même de retourner "chez lui", il doit tout réapprendre de ce "monde passé" qu'il avait rejeté en bloc étant jeune et limite le réapprivoiser.



Ok, bon, sinon, oui des défaut, ce film en a, il ne faut pas le nier : certaines mises en scènes/transitions sont limites trop abruptes et peuvent casser la compréhension de l'histoire. Certains persos sont peut-être "amenés" un peu trop tardivement (voir plus haut), et la première partie est "limite" une suite d'engueulades très énervées entre les protagonistes (en même temps, Kumatetsu et Ren/Kyuta sont de vraie tête brûlée, aussi. ).


Ah, une scène qui fonctionne parfaitement, par contre : Le "coup de théatre" juste après l'issue du duel, qui fait limite glisser le côté granguignolesque de l'histoire vers la tragédie morbide *Je n'en dit pas plus, mais j'ai eue presque exactement la même réaction abasourdie que Kyuta devant ce virement à angle droit de l'histoire, un peu comme si on passait d'une scène de "bourre-pifs" façon Porco Rosso à un meurtre "pour du vrai". - Bon, ok, celà ne m'a fait cet effet qu'a cet instant précis, après, la révélation de l'assassin style limite "Muhahaha !!! C'est Moi qu'ai fait ça !" , c'était un chouïa moins crédible en comparaison. ^^"

Bref, rien que pour cette scène au moins (quoique ?), je recommande .


[Edit] Par contre, le film ayant été encore une fois limite programmé en dernière minute, j'ai du me passer de la séance de Star Wars prévue à la place - Bon, que voulez vous, on ne peux pas tout avoir non plus .

Je plussoie, Le Garçon et la Bête, ça baboulle. Les Enfants Loups était génial, et celui-ci est excellent.
_________________

Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Hello à tous

Je sais pas trop où poster ceci donc je le mets dans ce topic, mon taf j'organise des projections débats gratuites sur Paris.

c'est une invitation pour aller voir un film d'animation qui m'a beaucoup plu. Il s'agit de Couleur de peau : Miel, c'est adapté d'une bd. Le film mélange dessin et documentaire, il raconte l'historie de Jung, un Coréen adopté par une famille belge, les flashback d'enfance sont en dessin-animé et adulte, il se filme en train de retourner en Corée à la recherche de son histoire. Le film est en partie autobiographique. Les thems du film sont l’identité, l'adoption et se découvrir au travers d'une passion pour s'en sortir.



Si le voir vous tente, c'est sur Paris, le mardi 2 février au cinema le mac mahon- Paris metro Etoile a 20H. Pour les échanges avec la salle, le réalisateur Laurent Boileau sera là ainsi qu'une représentante des associations d'adoption..
les places sont gratuites sur réservation à ce lien --> https://www.eventbrite.fr/e/billets-les-rendez-vous-goodplanet-20778104871