Merci tonton pour cet article très agréable, sur un jeu dont, je dois l'avouer, je n'avais jamais entendu parler.
Tu m'as donné envie de m'y essayer bien qu'il est l'air vraiment compliqué.

Un article absolument remarquable pour un jeu qui semble l'être tout autant. C'est vrai qu'il semble être très complexe, et le challenge semble être très relevé. Je ne l'ai malheureusement pas connu (je ne joue pratiquement jamais sur PC), mais il est vrai que ça donne bien envie de l'essayer. Hélas, comme le dis Tonton Ben, le jeu est introuvable nulle part. Ca risque d'être assez compliqué.

Hello,



J'aimerai apporter quelques précisions sur cette phrase de l'article.

Atreid Concept est une toute jeune société en cette année 1994, et elle n'a pas encore un staff de développeur, graphiste, musicien très développé. Entre les commandes de réalisation de jeux récupérées chez Loriciel ou chez Ubi, Nicolas Gaume va faire appel ses relations pour développer ce jeu.

A la réalisation, nous retrouvons un trio composé de 2 développeurs (Olivier GOGUEL et Pierre RAYNAUD-RICHARD) et un graphiste (Olivier BAILLY-MAITRE). Anciennement appartenant au groupe de demo-maker FTA sévissant sur Apple IIgs, ils recycleront dans Breakline ce qu'ils avaient déjà publiés dans différentes démos et jeux sur le IIgs quelques années auparavant :


X-MAS Demo, Apple IIgs, 1990



Delta Demo, Apple IIgs, 1991



Bouncin Ferno, Apple IIgs, 1991


Olivier GOGUEL et Olivier BAILLY-MAITRE intègreront respectivement Atreid Concept en tant que Directeur Technique et Graphiste. De son côté, Pierre RAYNAUD-RICHARD partira travailler en Californie chez Be Inc pour participer au développemnt de BeOs.

Que penser du jeu en lui même ? Comme tous les jeux Kalisto (label de distribution d'Atreid Concept) de cette époque, les différents écrans sont joliment dessinés, le design général est agréable. Le jeu en lui même va souffrir de plusieurs facteurs négatifs. Le premier est évidemment la concurence. Sur PC, en 1994, on joue à Doom en réseau. Alors, forcément, sortir un casse brique, figure emblématique du jeu d'époque qui a daté, a quelque chose de délicieusement suicidaire. Y avait t'il plus ringard à ce moment là ? Peut être un clone de Pac Man (Atreid éditera quelques années plus tard un Pac Mania). Second problème, peut être plus gênant, est l'ennui qui peut règner sur certains tableaux, où la balle met beaucoup de temps à redescendre. A l'image d'une boule de flipper, on passe parfois plus de temps à la regarder rebondir un peu partout qu'à la dirriger. Contrairement à un Arkanoid II dont le rythme est soutenu, et la difficulté parfaitement dosée, Breakline n'aura pas su trouver cet équilibre.

Olivier

Ouah, ça mérite d'être ajouté en-dessous de l'article!
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Dans la vie, il y a 3 catégorie des personnes : ceux qui savent compter et ceux qui ne savent pas compter. (Anonyme)

Super article tonton!! Du grand tonton comme on l'attendait tous
Bon, après, je n'ai jamais aimé les casse briques, mais celui ci m'a l'air d'être super intéressant. Pour moi, le meilleur auquel j'ai pu jouer, c'était Krypton Egg, sur ST

Salut !

Sympa l'article. Je ne suis pas spécialiste des casse-briques mais je crois que mon père passait son temps sur Arkanoid sur CPC (si c'est sorti dessus ?) ainsi qu'un autre, je ne sais plus le titre, sur Microvision (une console portable, je ne suis plus certain du nom de la machine elle-même). Je me rappelle de la musique par contre !

Après, quand j'étais plus vieux, j'avais DX Ball 2 sur PC. Je ne sais pas si ça vous dit quelque chose mais il y avait des cartes vraiment sympathiques. En tout cas, j'ai bien envie d'essayer ce Breakline. Ca m'a l'air sympa ce relief dans le décor.

Après Mario/Aldo il y a deux semaines, nous avons droit aujourd'hui à Arkanoid/Breakline : actuellement Tonton Ben se plaît à nous refaire "L'Attaque des Clones" ! ^^

Ca fait en tous cas plaisir de découvrir ce titre sympathique de la défunte société Kalisto ; je viens par ailleurs de tomber sur une interview récente de son ancien PDG, Nicolas Gaume, sur le site de l'AFJV : http://www.afjv.com/press0702/070226_nicolas_gaume.htm

Ses démêlées judiciaires (souvenez-vous, la faillite de Kalisto avait été à l'origine d'un scandale important à l'époque) ont seulement pris fin le 20 décembre 2006, avec une décision du Tribunal de Commerce de Bordeaux selon laquelle «aucun des administrateurs de la société bordelaise Kalisto Entertainment - Nicolas Gaume compris - n’avait commis de faute de gestion.»
L'ancien PDG travaille aujourd'hui pour Lagardère Active et a écrit un livre retraçant son parcours avec Kalisto...

Excellent article (une fois de plus). Je ne connaissais pas le jeu et j'avoue que ca m'a mis l'eau à la bouche. J'ai toujours aimé les breakout (arkanoid en tete... suivi de Titan, oui je sais..............) mais celui ci propose des fonctions si originales. J'ai pas le courage de me lancer dans l'emu PC oldschool (Dosbox me fait betement peur) mais j'avoue que la flamme qui consume cet article tend à me faire passer le cap...
Pour rebondir un peu, sur ATARI ST, y'avait egalement BOLO qui était excellent - le design noir et blanc de l'ensemble.

Article vraiment très sympa que j'ai pris bien du plaisir à lire.

De même que le post de Z.
Ces captures proviennent vraiment de l'Apple II? C'est très impressionnant!
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Attention Niloc-Nomis, il s'agit d'un Apple II GS, un micro aux capacités graphiques et sonores se situant entre le ST et l'Amiga. Il n'a pas eu beaucoup de succès par chez nous, malheureusement !

Sorti en 1986, fin de la production en 1992.

Le II GS est meilleur d'un point de vue du son : 16 voies, Synthé Ensonic en interne.

Côté graphique, 320*200 en 16 couleurs, palette de 4096 couleurs. Il est possible de définir 16 palettes et les attribuer sur les différentes lignes de l'image sans avoir à utiliser le proc pour switcher les palettes (on atteint donc du 256 couleurs avec une limite de 16 couleurs par ligne). L'image du scrolling Star Wars rouge montre cela dans le dégradé vers le rouge sombre.
Le mode 640*200 en 4 couleurs (ou 16) était réservé pour les utilitaires.

Le système d'exploitation (GS/OS) était aussi bien suppérieur à ce qu'on avait sur ST ou Amiga. L'OS était très proche de celui du Mac, voir suppérieur.

On retrouve donc dessus tous les softs importants de l'époque (Dungeon Master, Marble Madness, Defender of the Crown, Bard's Tale...). Il est difficile de faire la difference entre un screen shot Amiga / Atari ST / Apple IIGS.

Olivier

Merci pour ces précisions techniques, Olivier ! C'était une très belle machine, assez peu connue en France, malheureusement. Elle a bien marché aux USA, il me semble.

Cet ordinateur a une histoire peu commune.

Déjà, la société Apple le fabrique et le vend pendant 6 ans (1986 - 1992) sans faire de publicité (un peu les premiers mois) et sans vraiment le soutenir. A cette époque, Apple concentre tous ses efforts hardware et software en direction du Macintosh.

Ensuite, le prix de cet appareil, en dehors des USA, est trop éleve par rapport à la concurence (Atari ST / Amiga) : 15 000 F avec un écran couleur. Pour comparer, en France, un Atari 1040 ST avec moniteur couleur coutait 6500 F.

Le IIgs se vend donc essentiellement aux USA, et majoritairement dans les écoles (on en voit un dans le film 'Un Flic à la maternelle' avec Schwarzy), car il existe un parc très important de logiciel éducatif (l'Apple IIgs fait tourner les soft Apple II). C'est un peu le TO7 de là bas.

La tranche d'age des possesseurs de la machine (qui reste le successeur de l'Apple II) est plus élevée que la population ST/Amiga en europe. Il s'agit généralement d'adultes, utilisant la machine pour un certain nombre de tâches, dont le jeu. Les applications qui sortent dessus sont donc à l'image des utilisateurs : utilitaires, compatbilité, traitement de texte, tableur, soft éducatif, jeux, soft de développement. Il y a d'excellents jeux, mais ce n'est clairement pas la plateforme de prédilection (les jeux sont portés sur le IIgs, pas nativement créés dessus). Il y a donc un décalage de 6 mois entre la sortie de Dungeon Master sur Atari ST et le portage sur le GS. Pareil pour les softs de Cinemaware, Interplay, etc.

Il manque clairement à la machine une 'scène' active (démo, crack, noisetracker...) à l'image de celle qui existait sur l'Atari ST, le C64 ou l'Amiga. Il existe donc des démos très sympa sur le IIgs, mais le faible nombre de programmeurs (comparés à ce qui existait en europe sur les machines citées précédemment) fait que cette machine a été moins poussée dans ses retranchements que les autres.

Le fait qu'elle soit moins connue lui confère aussi une aura de mystère (un peu comme l'archimède) qui rend prudent les gens à son égard.

Olivier

Pour revenir sur Breakline, j'ai une question à poser : comment fait-on pour jouer actuellement à ce titre devenu introuvable dans le commerce et absent des catalogues de la plupart des sites d'abandonware ?

En récupérant sa version Macintosh plutôt que PC...

Olivier

Et quand on a seulement un PC, on n'a plus qu'à manger son chapeau ?

Non, parce que le Macintosh dont Z parle n'est pas le Mac moderne à base de Power PC ou de x86 et tournant sous OS X, mais le vieux Macintosh à base de 68000 et tournant sous System 7. C'est une machine que même moi je dois émuler.

Par contre, je n'ai pas de liens d'émulateurs sous la main -- je sais que ça existe, mais pour en trouver tu vas devoir te débrouiller.
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

Merci pour l'info, je m'en vais renifler la piste du bon émulateur

Tapes Basilisk II sous Google et tu ne devrais pas mettre longtemps à trouver.

Olivier

Salut les forumeux de GP !

Alors voilà, je pars en vacances 15 jours, et on en profite pour discuter sur Breakline !

Avant tout, je voulais préciser que cet article a été commencé il y a deux ans, soit le temps que j'ai mis à faire tourner ce titre. J'ai tout essayé : DosBox, VMware, Virtual Machine, même une station DOS remontée... le mieux que j'avais pu faire était un boot DOS sur un WIN98. Je pouvais y jouer.

Et puis, en postant sur les forums de DosBox, j'ai découvert une version spéciale de l'ému par un coréen, qui accepte les modes VESA. Miracle ! A ce jour, c'est le jeu le plus récalcitrant que j'ai eu à faire tourner (avec Prehistorik 2 à une époque).

Merci pour tes précisions, Z ! Bon, j'ai quand même pas trop tort en évoquant Star Wars, des titres qui défilent sur un fond étoilé, on sent bien l'inspiration pour la démo originelle, non ? ^^

A propos, d'où tires-tu tes informations ? Tu signes Olivier, serais-tu l'une des personnes que tu as citées dans ton post ? En tout cas, merci pour ces infos précieuses !

En ce qui concerne le phénomène de la bille qui met un temps fou à redescendre et à remonter, moi aussi j'ai été confronté à ce problème, jusqu'à ce que je lise correctement le manuel : en appuyant sur la barre d'espace lorsque la bille entre en contact avec le paddle, on lui colle une grosse accélération, ce qui permet entre autres de passer outre les dénivelés.

Enfin, comme je le précisais, Breakline n'est pas un jeu qui fait parler de lui sur le ouèbe, et aucune copie n'est disponible. Personnellement, j'ai un original, mais je ne sais pas si le jeu est considéré comme abandonware, auquel cas je ne peux le distribuer librement, et de plus, il faudrait scanner le manuel à cause de la protection, ce que je n'ai pas fait.

Sinon, ouais, j'lai kiffé à mort ce casse-briques, et je l'ai acheté à sa sortie. Vive le rétrogaming en 1994 !!! ^^
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