＞La plupart des mangas, du moins pour l'essentiel des éditions distribuées en France, sont pondus à la chaîne par des équipes régulièrement composée de semi-stagiaires mono-tâches et payés au lance-pierre

Quand un mangaka a du succes, il devient tres riche (je sais qu'il y a 25 ans, la moitie des plus grosses fortunes de Tokyo, c'etait des mangaka...). Evidemment, tout le monde ne s'appelle pas Toriyama ou Adachi, mais pour peu qu'on soit un minimum populaire, on gagne tres bien sa vie. Les petits mangaka sans talent (la majorite de la profession) et les assistants par contre, ca n'a bien sur rien a voir.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

c'est porté par naruto et consort, mais moi qui lit quelques mangas "autres" que les grosses series je peux te dire que certains trucs récents et qui sortent toujours ont disparus des rayons
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Je viens (seulement) de lire le bouquin de Flo sur le Franponais (la langue française massacrée par les japonais sur leurs t-shirts, devantures de boulangeries, magasins de mode, menus de restaurants, love-hotels ...).
Je ne l'avais pas acheté plus tôt parce que je pensais déjà en connaitre le contenu. Mais au delà du nombre dingue d'exemples rassemblés dans le bouquin, ce qui est vraiment réjouissant, ce sont les commentaires ! Je ne sais pas si c'est Flo qui les a écrit, mais ils sont pour la plupart hilarants ! J'ai ri à haute voix à plusieurs reprises, surtout quand l'exemple de Franponais prêtait à faire un jeu de mots salace (ce qui est quand même souvent le cas ...) Marrant quand on connait ses bouquins sur l'Histoire de Nintendo qui sont écrits dans un style plutôt sérieux.

J'ai terminé un autre bouquin, beaucoup plus sérieux, largement moins facile à lire, mais absolument fascinant :

10 PRINT CHR$(205.5+RND(1)); : GOTO 10

Sans déconner, c'est le titre du livre.
Ca parle de programmation en basic, oui, du Commodore 64 aussi, mais également beaucoup d'art (la répétition de motifs dans l'histoire de l'art ...), de hasard, de probabilités, de mathématiques, de philosophie ... etc ...
C'est en anglais, bien sur. Le bouquin peut se commander sur Amazon, mais la version PDF se télécharge gratuitement et légalement ici :
http://10print.org/

L'essayer c'est ... euh ... pas forcément l'adopter mais moi j'ai beaucoup aimé.

Moi dans un euh... tout autre genre j'ai lu Le dernier arbre de Tim Gautreaux, paru en novembre au Seuil.



Randolph Aldridge, héritier d'une grande famille de négociants en bois du nord des Etats-Unis, arrive dans le bayou gérer une exploitation de cyprès. Mais son but premier, envoyé pour ça par son père, est de ramener dans le giron familial Byron, son frère, engagé sur le front français durant la première guerre mondiale, et qui avait disparu depuis alors qu'il n'avait même pas été blessé. Nous sommes alors en 1923, Byron fait le sherriff dans cette exploitation, en prises avec la mafia de Chicago qui gère le saloon.

Ce livre est une pure merveille. Dans tous les domaines auxquels il touche, tout est réussi. La grande fresque familiale, plutôt intimiste mais néanmoins haletante, avec ce frère retrouvé qui ne veut pas revenir, mais sans s'enfuir. Le roman de suspense avec la menace latente d'une descente de la mafia, qui se heurte à la brutalité de Byron, que Randolph essaye de retenir, avec des passages franchement ébouriffants (le bar sur la rivière!!!). Le roman historique avec les récits de Byron du front (la page 138 m'a marqué à jamais) et la description du sud pauvre, suffocant, dangereux... Rien à jeter, vraiment.
Le plus fort c’est que cela se fait avec une économie de descriptions étonnante. Et pourtant on y est complètement, on est avec ces bûcherons qui triment à en crever les pieds dans l'eau à la merci des alligators, on voit - on sent - cette forêt disparaître petit à petit, certains se disant quand même que c'est beau c'est dommage que ça disparaisse. Mais elle représente une fortune et sinon elle sert à rien! Mais elle est belle à regarder tout de même, et elle sert aux écureuils. Incompréhension.

Moite, haletant, grisant, enrichissant, révoltant, et surtout résigné. C'est un livre dont je me souviendrai éternellement.
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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

J'ai lu "Exposure" de Michael Woodford (une biographie).
Michael Woodford était le PDG du géant japonais Olympus en 2011, ce qui est en sois un sacré exploit (les PDG non japonais de grandes entreprises japonaises (même de petites ...) se comptent sur les doigts d'une main). A peine 2 semaines après avoir pris ses fonctions, le journal japonais FACTA, un peu l'équivalent de notre Canard Enchainé mais centré sur le monde de la finance, révèle une méga-magouille financière orchestrée par Olympus depuis des années. Pourtant, tout le monde au Japon ignore ces révélations : la compagnie elle même, ses actionnaires, la justice, la presse "mainstream" ... Woodford s'en inquiète, lance une enquête interne, et à partir de là, tout son monde s'écroule. Les membres de la direction d'Olympus se retournent contre lui, il se fait virer, ses partenaires japonais tentent de le décrédibiliser ... etc ... Mais Woodford va leur faire la guerre et participer à une enquête internationale qui va mettre en lumière quelques trucs bien pourris dans le fonctionnement des grandes entreprises japonaises ...

Le bouquin est intéressant pour plusieurs raisons. Déjà, c'est superbement raconté, on a l'impression de lire un roman policier. Ensuite ça apporte un éclairage intéressant sur le monde de la finance internationale. Mais c'est surtout tout ce que ça met en lumière sur les problèmes de la société japonaise (au niveau gouvernement / business / économie) qui m'a le plus fasciné. Tous ces petits vieux accrochés au pouvoir depuis des décennies, tous de connivence entre eux, ayant tous plus ou moins des liens avec les yakuza, indéboulonnables même si tout le monde sait qu'ils sont corrompus et incompétents à cause de cette hiérarchie immuable qui t'empêche de critiquer tes supérieurs, à tous les niveaux ...
Ca permet également de mesurer l'horreur représentée par une loi passée récemment par l'actuel gouvernement qui empêche la presse de révéler certaines informations "secret-defense" sans en définir clairement le champs d'application. Cette loi aurait rendue illégale la révélation du scandale Olympus ou la divulgation des anomalies présentes dans la centrale de Fukushima si elle avait existé à l'époque ...

Un bon bouquin à ranger à coté de Tokyo Vice de Jake Adelstein et du manga Sanctuary

Tiens, récemment, j'ai lu Seul sur Mars d'Andy Weir.



Seul sur Mars a été écrit par un ingénieur et ça se voit. Le récit ne rechigne pas sur les détails et les explications techniques, la narration en format journal de bord évoque fortement le format blog (d'ailleurs, il me semble qu'il a commencé a être publié de cette manière), ce qui permets au livre de sortir un peu du lot de ce qu'on trouve habituellement dans le rayon SF des librairies. Par contre, le fait que ce soit un ingénieur qui n'a pas forcément la fibre littéraire est un peu plus gênant pour ma part, car j'ai trouvé les personnages assez creux, ou en tout cas très fonctionnels et manquant de personnalités fortes, ce qui découle d'un manque d'empathie évident. Pour un roman qui raconte un récit de survie dans un milieu hostile, c'est un défaut non négligeable.

Et puis les descriptions sont parfois tellement technique qu'on a beaucoup de mal à mettre en image l'histoire dans notre imaginaire. Je pense que l'auteur a manqué de recul face à son travail, obnubilé par l'intrigue, il perd un peu ses lecteurs sur la route. Et c'est vraiment dommage, parce qu'il suffirait de quelques retouches pour que les différents acteurs de l'intrigue (les véhicules, les machines, les fusée, la géographie de la planète Mars...) s'imprègnent plus dans notre imaginaire et rendre ainsi le récit plus tangible et perceptible. C'est très dommage car l'histoire en soi est très intéressante, et aurait été plus passionnante sans ses défauts.

Pour un premier roman, Andy Weir ne s'en sort pas trop mal, car Seul sur Mars est finalement un assez bon page-turner pour peu qu'on ne soit pas rebuter par le langage scientifique et technique employés, mais j'espère que son style s'affinera par la suite.

Il va être adapté en film par Ridley Scott avec Matt Damon dans le rôle principal.
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Alors je ne savais pas trop où poster ça, du coup je le mets ici, puisque ça parle de livres. Fin octobre 2014, j'ai précommandé un ouvrage sur la Megadrive pour les 25 ans de la belle. Je l'ai reçu en début d'année, et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est un très bel ouvrage.
Il y a un joli (mais bref) historique de Sega qui remonte à sa fondation au lendemain de la seconde guerre mondiale, un historique de le génèse de la console, des documents jusque là inédits (plans pour la production de la console, specs techniques) ainsi que des concepts non utilisés (concepts de manettes, de Mega CD, de Neptune, de 32X..), ainsi que plein de photos de toutes les consoles dans tous les pays, une grosse collection de sprites et d'artworks issus de plein de jeux, une préface de David Perry, des interviews d'acteurs clé (Naka, Koshiro..).
Bref, un très joli bouquin, qui se paye assez cher: 50€ la version collector (qui embarque une enveloppe comprenant une diziane d'impressions haute qualité d'artworks de certains jeux au format A4 (SHadow Dancer, Sonic Spinball, Golden Axe, Alien Storm, Bare Knuckle II, Altered Beast..)

J'M Destroy a acquis les droits pour reprendre le boulot déjà fait par ReadOlny et son Megadrive/Genesis Collected Works ( http://readonlymemory.vg/ ), en remaniant la mise en page (et diminuant le grammage des pages).

Bref, un joli ouvrage pour les amoureux de la Megadrive: http://www.geeks-line.com/histoire-du-jeu-video/54-mega-drive-xxve-anniversaire--9791093752037.html

En ce moment, je me fais Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire (découvert grâce au long métrage).
Et j'aime vraiment beaucoup, ça me fait penser au meilleur d'Anthony Horowitz (sa saga des frères Diamant, "Satanée grand-mère !" ou "Signé Frédéric K. Bower" par exemple, c'est-à-dire de la littérature jeunesse mais avec une prose noire et incisive et un humour méchant et décalé).

Sinon, je me relis aussi les Anthologie Planète de mon oncle, et plus exactement les 2 Les Chefs d'Oeuvre du Crime.
Il y a de l'excellent et du mauvais dedans, mais ces anthologies m'avaient, petit, fait découvrir Lovecraft, Maupassant, Conan Doyle, Agatha Christie, Fredric Brown, Belen, Boris Vian, Alphonse Allais, Kafka, Ray Bradbury, etc.
A noter dans ces anthologies, 2 nouvelles d'une rare cruauté :
- "Partir, c'est mourir un peu moins" de Jacques Sternberg (première fois que je suis choqué par une nouvelle littéraire)
- "La montre" de Wally Hunter (qui serait surement interdite si elle était édité à l'heure actuelle)

Quelques lectures ces derniers temps :

La cantatrice chauve chauve suivi de La leçon d'Eugène Ionesco :
bah j'avais bien apprécié "Rhinocéros" d'Ionesco. Mais si quelqu'un a compris sa "Cantatrice chauve", qu'il n'hésite pas à m'expliquer... parce que j'aimerais vraiment comprendre de quoi cette pièce de théâtre traite moi aussi... J'avais lu cette piècer juste avant de visionner "Tideland" de Terry Gilliam. Je vous dis pas, à la fin de la soirée, mon état d'esprit (déjà bien gâté sans ça d'ailleurs)
Un peu moins absurde et illogique, "La leçon" est sympa, se laisse lire sans peine mais ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre.





Fleurs captives de Virginia Andrews.
et ben ça faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant percuté.
C'est l'histoire d'une famille moyenne et de leurs enfants, 2 filles et 2 fils. La vie se déroule sans peine jusqu'à ce que le père meurt d'un accident de circulation. La mère, femme au foyer et effondrée par la perte de son mari, se retrouve vite criblée de dettes. Elle décide de renouer avec ses parents à elle, immensément riches. Elle décide de confier la garde de ses enfants à ses parents, qui habitent dans un grand manoir.
Mais pour des sombres questions d'héritage, l'existence des enfants doit rester cachée aux yeux du grand-père. Celui-ci ne doit pas être au courant de leur existence, seule la grand-mère est dans le secret. Ceux-ci se cacheront dans l'une des chambres inoccupées, et quand les domestiques viendront faire le ménage dans cette chambre, ils se cacheront dans le vieux grenier abandonné. Mais qu'ils ne craignent rien, ce sera seulement une question de jours, le grand-père étant mourrant. Mais les jours deviennent des semaines, les semaines des mois, les mois des années...
D'autant plus que la grand-mère, qui ne leur apporte que de quoi subsister, s'avère être une grenouille de bénitier adepte de châtiments corporels. Et que leur mère, qui les visitera très souvent pour les rassurer au début, se montrera de plus en plus distante et égoïste. Pourtant elle a retrouvé un travail et semble avoir de l'argent maintenant.
Les enfants s'organisent comme ils peuvent sans voir la lumière du jour. Ils inventeront leur propre jeux et leurs propres règles. Mais la santé du petit dernier décline de jour en jour. Et les 2 plus grands deviennent bientôt ados...

Bon j'avoue que le livre est hard, sans non plus en faire des tonnes. D'autant plus qu'il est inspiré de faits réels.
Il est vraiment rare qu'un personnage de fiction m'inspire vraiment de la haine. Quand on découvre le pot-aux-roses à la fin du récit, je peux dire qu'on éprouve vraiment de la haine pour cette mère . Rarement autant haï un personnage de fiction. Eprouvant pourtant beaucoup d'amour pour ses enfants, celle-ci va de plus en plus les abandonner quand l'argent ne lui manquera pas. Elle va de plus en plus mentir à ses enfants sur leur situation. Quand le grand-père mourra (ce que les enfants ne sauront d'ailleurs jamais), soit quelques mois après, elle ne va rien leur dire, préférant l'argent de l'héritage que son père a laissé pour elle. Bientôt remariée, voyant ses enfants de plus en plus comme une charge, elle versera du poison un peu chaque jour dans leur nourriture, avec l'aide de la grand-mère. Le petit dernier va d'ailleurs en mourir. Et elle va se casser sans plus jamais revoir ses enfants.
Il paraît que dans le deuxième tome (que je n'ai pas), les enfants, enfin libérés, retrouveront ce personnage. Je lui souhaite une mort douloureuse, lente et éprouvante.

@Sebinjapan :
Merci pour le feedback sur Exposure, ça me donne très envie de le lire :
1) les biographies (ou "documentaires") au style proche de romans policiers / thrillers me plaisent souvent
2) je cherche un contenu bien renseigné, approfondi sur la société japonaise

@Yoshiki :
Ton ressenti sur "Seul sur Mars" me rappelle La cité des permutants de Greg Egan concernant les descriptions "techniques", et ça m'a vite coupé l'envie malgré la qualité du scénario... Il s'agit du sous-genre "Hard-SF", le nom est explicite.

Merci aussi @Florent06 pour la suggestion des deux nouvelles "Partir, c'est mourir un peu moins" et "La montre", il y a longtemps que je n'en ai pas lues et ça me permet de découvrir deux auteurs.

De mon côté, je lis beaucoup, toutefois, je n'ai en ce moment pas assez la fibre de l'écriture pour en faire un compte-rendu

A l'occasion, essaye "Le Déclin de l'empire Whiting" de Richard Russo, et dis moi ce que tu en penses ? Ta dernière phrase, j'ai ressenti la même chose au sujet de ce livre, et certaines thématiques semblent proches.

Merci pour la recommandation. J'ai été voir la fiche sur le site de la Fnac et c'est exactement le type de bouquin susceptible de me plaire!
Petite ville + Maine + temps jadis + ironie. Banco

À part ça j'ai terminé ça:



J'ai beaucoup aimé. Un policier mobilisé sur le front entre 14/18 qui mène ses enquêtes en parallèle.
C'est le dernier tome paru, et c'est par lui que je viens de découvrir la série. Je pense me faire l'intégrale.
Ce n'est pas bouleversifiant côté écriture, l'enquête n'est pas une grand huit ébouriffant, mais c'est suffisamment bien mené et surtout documenté pour tenir en haleine. Avec en prime l'ingrédient indispensable: des personnages attachants.

Là ça se déroule quelques mois après l'armistice, en pleine reconstruction, un réalisateur de cinéma se fait assassiner dans son studio de Montreuil. L'enquête va mener Célestin Louise sur le front et même en Ruhr occupée car la victime était brancardier pendant tout le conflit.
Les descriptions sont passionnantes, les situations étourdissantes, pour peu qu'on soit sensible à la période et que vous avez aimé Soldats inconnus, vous devriez être sensible à ce petit poche.

Tu dois certainement connaitre Russel Banks ? J'ai été plus qu'ému par lointain souvenirs de la peau... lu il y a quelques mois.

Fini ces dernières semaines/derniers mois :



Amy et le Capitaine : un très beau conte de fées à lire pour petits et grands.
Amy a été abandonné par son père devant un orphelinat avec son jouet préféré, un pantin de bois qui représente un marin et qu'elle surnomme "Le Capitaine". Recueillie par l'orphelinat, elle se prend d'affection pour ce pantin de bois et elle lui parle souvent, jusqu'à ce qu'un jour, le pantin de bois devient vivant. Chaque jour, celui-ci grandit de plus en plus, prend chair humaine et deviendra finalement un être humain. Les 2 amis décideront d'un stratagème : le pantin s'échappera de l'orphelinat, attendra quelques jours, et se fera passer pour son frère pour adopter Amy. Après quelques péripéties, le Capitaine arrive à s'échapper. Il trouve vite de quoi s'engager comme mousse sur un bateau. Mais le Capitaine tarde à revenir, et Amy commence à être désespérée... Elle ne vit plus, ne parle plus dans l'attente du Capitaine. Jusqu'à ce qu'un jour, la directrice de l'orphelinat trouve Amy, qui est devenu un pantin de bois...

Je viens de résumer les 100 premières pages de ce gros bouquin (qui en compte 600). Bien sûr, après l'histoire n'a plus grand chose à voir avec mon résumé, parle de pirates, de trésor caché et de traîtrises.
Je conseille beaucoup ce livre, ça faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas fait autant rêver. Toujours content de tomber sur des livres jeunesse qui ne prennent pas les gosses pour des cons.



Sinon, en ce moment, je lis "Le Chuchoteur".



A l'époque de sa sortie, le livre a été beaucoup aimé, c'est devenu un best-seller.
J'en suis à la moitié, donc je n'ai pas trop d'avis là-dessus pour l'instant, j'attendrais de le terminer.

Bon j'ai lu Le Chuchoteur...
Enorme déception...

Les 500 premières pages, même si elles sont bourrées d'incohérence (et c'est d'après un fait divers authentique, donc ça fait quand même pas mal peur...) se laissent lire. Certes, trop de répétitions dans l'action ( les protagonistes trouvent un indice, croient tenir le coupable, se rendent compte que l'accusé est bel et bien un assassin, mais pas de l'affaire qui les intéresse... et bis repetita jusqu'à l'infini... , mais il est vrai que le suspense est dantesque et on tourne vitye les pages pour savoir ce qu'ilo va se passer.
Mais les 100 dernières pages... c'est du foutage de gueule. Ca devient du n'importe quoi, les incohérences ne sont même plus des incohérences à ce train-là. La protagoniste principale est bonne à baffer et est vraiment insupportable. Les coups de théâtre sont tellement téléphonés ( en gros, les 3/4 des héros du bouquin sont des meurtriers... ok d'accord... le pire, c'estq ue je m'y attendais..., et la fin est d'une bêtise absolue...
Bref, énormément déçu...
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Donner, c'est donner. Et repeindre ses volets.

Hop, lecture jeunesse :



Romero version littérature jeunesse ? Ca se pourrait bien. Surtout qu'il y a une petite morale derrière qui me plaît bien.
La description des zombies est quand même un peu gore pour de la littérature jeunesse.
Sinon, je ne connaissais pas cette série "Zone d'ombre", mais ça me fait penser à du "Chair de Poule" : des histoires indépendantes, de l'horreur, de l'humour, des héros qui ne dépassent pas 15 ans, des adultes inexistants ou qui ne comprennent rien à ce qu'il se passe, des chapitres courts qui se terminent par un rebondissement, et un twist final.
J'ai vraiment bien aimé. Allez hop, avec les "Chair de Poule", "Fantômette", "Piégé dans...", "Les Désasteuses Aventures des Orphelins Baudelaire" et les bouquins d'Anthony Horowitz, voici "Zone d'ombre", une autre série que je vais suivre de très très près.


- Sinon, j'ai fini le tome 3 des "Deséstreuses Aventures des Orphelins Baudelaire", et c'est toujours aussi bon. J'aime vraiment beaucoup l'humour noir et méchant de cette série. Vivement que je me procure le tome 4.
- J'ai aussi fini "Chair de Poule Horrorland", la suite des "Chair de Poule" 20 ans après. Autant il y a de multiples références aux bouquins "Chair de Poule" d'avant (la marionnette tueuse, le concentré de cerveau, le sang de monstre, le masque hanté, le super-vilain des comcis américains, la momie, l'appareil photo maléfique,...), et pour les fans ça fait plaisir de retrouver ces références. Autant je n'ai lu que le premier tome (qui remet en scène la marionnette tueuse), et je ne suis pas vraiment convaincu. C'est quand même une redite d'avant. Par contre, il y a une deuxième histoire à épisodes (qui continuera tout le long des tomes), qui ressuscite le Parc de l'Horreur cher aux fans de la série, et qui prévisage du bon. Bref, mitigé, faut voir ce que donnent les tomes suivants.

"Madame, Monsieur, Bonsoir..." (2008) :
Sous le pseudonyme de Patrick Le Bel (un jeu de mot à partir de Patrick Le Lay, PDG de TF1 à l'époque de la sortie de ce livre), des journalistes anonymes travaillant à TF1 sortent ce brûlot qui dénoncent les dessous de la chaîne.
Enfin, si vous vous attendez à des révélations de ouf, passez votre chemin à part si vous avez vécu dans une grotte jusque là. Ca dénonce tout ce que l'on sait déjà : temps de cerveau disponible pour vendre du Coca, connivences avec Sarko, priorité à l'audimat et au buzz, Machin est un gros con, etc.
Le livre a quand même fait parler de lui en 2008, il y a même eu une enquête au sein de TF1 pour connaître les noms de ceux qui se cachent derrière Patrick Le Bel (avec toute une vague de complotisme derrière). On ne l'a jamais su.
Franchement, le livre dénonce tout ce que l'on sait déjà, donc pas réellement passionnant.

On sait que la télé c'est caca, et que les mecs sont là pour faire du fric. Rappelons-nous de la réaction de Pujadas le jour des attentats du 11 septembre (et ça m'étonnerait que ce soit le seul en même temps) :


Si vous aimez les livres règlements de compte sur la télévision, je vous conseillerais plutôt "Les Animatueurs" de Michel Malausséna.

Premier post sur ce topic.
Pas trop le temps de lire ces dernières années. La lecture, comme d'autres activités, s'avère génial dès le moment où nous disposons de livres passionnants à lire, j'ai un peu décroché des livres ces derniers temps faute de choses intéressantes à dévorer. Bref, un enchainement de livres moyens voire mauvais puis un passage à vide. Et depuis janvier, je me replonge dans des livres avec délectation.

- La Religion, roman d'aventures dans un cadre historique de Tim Willocks, raconte le siège de Malte par l'Empire Ottoman. Bien que ce soit un pavé, ce roman d'aventures se révèle distrayant, surtout grâce à un ton et des personnages "modernes". Il ne faut pas y chercher l'exactitude historique mais le livre est bien écrit /traduit. 16e siècle, l'empire ottoman veut prendre Naples, les chevaliers l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et les Maltais vont faire face à l'envahisseur. Le héros, une sorte d'aventurier vient à Malte afin d'y remplir une mission qui lui permettrait de trouver fortune et éventuellement un titre. Il se retrouve au milieu des fanatiques des 2 bords. Une bonne lecture détente.

- Un lit pour 2 - la tendre guerre, de Jean-Claude Kaufmann. Le sociologue des détails du couple revient. Le lit est au coeur du couple, mais il peut être à la fois l'objet de grands bonheurs ou de malheurs et de déchirement si le sommeil des conjoints est perturbé. A l'aide d'entretiens, Kaufmann interroge sur la manière dont s'organise l'espace intime et le sommeil à 2. Faire lit à part, voire chambre à part va-t-il devenir une norme acceptable ? Ce petit livre permet de réfléchir sur la manière dont s'envisage le couple aujourd'hui entre aspiration au bonheur conjugal, le partage, le confort et la volonté d'autonomie. Personnellement, je n'ai pas de problèmes de sommeil et en lisant ce livre, je me rends compte à quel point cela doit gâcher la vie de couple de certaines personnes. J'ai d'ailleurs appris que les lits gagnaient en moyenne 20cm de largeur tous les 15 ans en France.

- Le robot qui me ressemblait de Robert Sheckley. Recueil de nouvelles de science-ficiton des années 1970. J'adore lire de la SF un peu daté, ces nouvelles ont un point commun sur leur ton mi humoristique mi parodie d'absurdité administratives. L'ami qui m'a conseillé cet auteur m'a dit que c’était sans doute un précurseur méconnu de Douglas Adam... Bref, ces nouvelles mettent souvent un scène un Etat qui contrôle de façon scientifique la vie des gens ou du moins tente de le faire puis le tout tourne à l'absurde. Par exemple, des personnes dont le planning de vie est défini par ordinateur. Une histoire absurde de voyages dans le temps. Bref, des basiques de la SF, l'écriture et la trad ne sont pas forcément génial mais ça se lit aisément

Je suis en train de lire American Gods de Neil Gaiman, attiré par ma lecture/découverte assez récente de Sandman.

Et ben je suis vraiment accroché. Une citation de Richard Dorson sur le folkore américain en attaque du livre résume le sujet :
les dieux sont nourris par leurs croyants, que se passe-t-il lorsque la société change et que les anciennes traditions sont supplantées par les outils modernes, notamment les attributs de la société du spectacle ?

J'ai fini récemment Le Maître et Marguerite, de Boulgakov. Ou la visite de Satan à Moscou sous Staline (grosso-modo) et ce qu'elle permet de révéler des travers humains. Le tout agrémenté d'une belle histoire d'amour (celle de Marguerite et du Maître, justement), et doublé d'un récit du jour de la condamnation à mort de Jésus (dans un style assez différent du reste, vous comprendrez pourquoi en lisant).
Que dire, sinon que c'est brillant, flamboyant, truculent, un chef d’œuvre ! Qu'il s'agisse du style, de l'histoire, de la peinture de la société russe vue de l'intérieur, vue du bas (n'y voyez point malice), tout est superbe. Les plus de 600 pages du roman se dégustent avec gourmandise, on en redemande.

Et maintenant, je suis bien embêté, j'ai du mal à trouver quoi lire qui ne paraisse pas trop fade en comparaison.
Pour l'instant, je me suis remis aux Mille et Une Nuits (dans l'édition intégrale-mais-pas-forcément-dans-l'ordre chez Folio), qui n'est pas à lire en une fois, mais plutôt à savourer par petites touches quand c'est possible - tout lire d'un coup est un exercice qui risque de provoquer une relative indigestion - et qui accuse plutôt bien le passage de témoin.