CRPG ?

CRPG = Computer Role Playing Game. Ultima, Baldur's Gate, quoi. Cf. https://crpgbook.wordpress.com/

J'ai vu une photo de la préface du hors-série Megadrive de JV, à défaut de le voir en rayon.



Je la trouve repoussante au possible. Le meilleur moyen de me dissuader de lire le reste.

Ce texte est extrêmement négatif, uniquement axé business dans son évaluation des événements, alors que ce qui nous intéresse, ce sont les jeux.
Avec un oeil de joueur, la Master System ne fait pas tapisserie, SEGA fait jeu égal bien plus longtemps qu'une génération, n'est jamais démuni, et la Saturn n'est absolument pas un effondrement.
Ce texte s'adresse à des étudiants en école de commerce, des mercaticiens, des analystes financiers, pas des joueurs.
Commencer une publication comme ça c'est annoncer la couleur : on va vous servir la même soupe qui analyse les jeux en tant que produits avec des objectifs commerciaux, pas en tant que créations. Et c'est absolument pas ce qui m'intéresse.

Ce qui me gène dans ce texte c'est surtout l'introduction, SEGA n'est pas rien avant la megadrive, c'est me semble t'il un géant de l'arcade.

Après le but d'une entreprise même dans l'industrie c'est d'être rentable ça me semble logique d'étudier l'histoire d'une entreprise par ce biais mais cela ne doit pas être le seul, là je suis bien d'accord avec toi.
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Ce genre de feu, il est très difficile de l’éteindre. Les tendres rameaux de l’innocence brûlent les premiers. Puis le vent se lève, et toute bonté est alors en péril

Ratatata: Nikeleos vous êtes vraiment étrange dans vos réactions

Je voulais acheter ce hors série en bon fanboy de la console, mais cette intro est vraiment détestable je trouve... Du coup je passe mon tour!

Oui, ça réduit Sega à un no-name qui a découvert par chance une martingale pour rivaliser avec les gros poissons...mais qui s'est changé en flambeur idiot et inconscient. C'est au mieux hyper réducteur, et parfaitement faux d'un point de vue factuel et historique.

C'est le problème que j'ai avec JV le mag et ce pourquoi j'ai arrêté de les acheter. Il est très, très inégal, et j'en avais assez de payer 6.50€ par mois pour faire constamment le tri entre le bon grain et l'ivraie. Il y a eu de très belles choses, comme ce merveilleux dossier sur le jeu vidéo brésilien (un thème passionnant, traité de manière tout aussi passionnante), qui surnagent dans une majorité d'avis à l'emporte-pièce, de critiques par-dessus la jambe et de trolls à peine déguisés que l'on croirait tout droit sortis de forums adolescents.
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.

Je suis en train de le lire, peut être que j'en toucherai deux mots ici quand je l'aurai fini.

Je vais l'acheter ce HS JV, ils avaient fait un bon dossier sur les segafans il y a peu, j'ai envie de leur laisser une chance, même si les pro-N sont majoritaires.
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Ils sont tous méchants (sauf Sega, qui est juste con).

Je n'aurais pas dit mieux que petitevieille, c'est uniquement un exposé commercial. Et puis pfff, comme c'est facile d'évaluer des choix stratégiques des décennies plus tard. La vérité, c'est que c'est un marché très concurrentiel où tout le monde peut se planter. Le "roi des consoliers" Nintendo, lui-même, a bien mal régné avec sa WiiU.

Quand tu publies un magazine sur la Mega Drive et que ta conclusion est, grosso modo, que le grand mérite de la console consiste à avoir poussé Nintendo à être encore meilleur, il y a un problème. Et puis, quelle introduction pour les lecteurs qui ont acheté le magazine en étant un minimum attaché à cette console ou cette marque ! "Mais puisqu'on te dit que la Mega Drive n'était qu'un accident de parcours. Avant, Sega n'était rien. Après, il n'a fait que des conneries". C'est rude quand même

Enfin, même si on considère que l'auteur exclut l'arcade, Sega n'était pas rien avant la Mega Drive. Ou est-ce que j'habitais dans la seule zone au monde où on vendait des Master System en magasin ? Dans la tête des joueurs de l'époque, européens du moins, le match semblait plus serré qu'on l'affirme maintenant. Mais pour s'en rendre compte, il faut effectivement se placer du point de vue des joueurs.
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www.press-start.be

En fait, d'un continent a l'autre ca n'a rien a voir (alors que Nintendo a cartonne partout). Je parle niveau ventes hein.
EUROPE: arcade oui - SMS oui - MD oui - SS non - DC non
JAPON: arcade oui - SMS non - MD non -SS oui - DC non
USA: arcade oui(? je connais trop mal mais je pense) - SMS non - MD oui - SS non - DC non
Y a que la DC qui s'est plantee partout en fait...
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

On devrait écrire des critiques littéraires ou cinématographiques avec le même point de vue, concentré sur les résultats commerciaux.

Hors-série - John Carpenter
Avant The Thing John Carpenter n'était rien. Les échecs commerciaux de Halloween et New York 1997 l'avaient plombé et sans le miracle du film qui sera l'apogée de sa carrière, il serait resté au chômage. Ensuite il enchaînera les bides au box-office, ne parvenant jamais à atteindre la popularité de David Cronenberg, le roi de l'horreur dans les salles. Carpenter, t'es vraiment trop con !


(Je précise que je n'ai aucune idée de la véracité des réussites commerciales évoquées, je m'en fous)

Remarque que si tu changes les titres des films pour faire un article sur Besson ça marche ...

D'ailleurs, quelqu'un peut m'expliquer comment les Nintendo fans ont pu être majoritaires dans de nombreuses rédactions et groupement de chaines Youtube alors que Nintendo a eu du mal à s'implanter en Europe dans les années 80/90 ?
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La maturité, c'est être capable de jouer à un jeu mettant en scène des lapins roses sans avoir l'impression de mettre en jeu son identité personnelle. (Petitevieille)

J'ai pas compris à quoi tu réponds, mais oui SEGA a toujours cartonné en arcade un peu partout. C'est pas forcément les plus gros vendeurs, mais aux USA SEGA ca a toujours été une grosse marque. D'ailleurs moi comme une grosse partie des gens, on a toujours cru que SEGA était une marque US à la base
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Pluie, je ne suis pas certain que tes croyances soient extrêmement représentatives de celles des gens (et pourtant je suis misanthrope).

SEGA a toujours régné en amerique, et puis dans l'esprit ils sont très ricains, du coup le raccourci est vite fait

Me dit pas que tu l'as jamais cru ?
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Mais a la base Sega etait bien americain d'une certaine facon. En fait c'est une boite creee au Japon mais par un Americain.


En mai 1952, l'Américain Martin Bromley fonde la société Service Games, qui fusionne en 1954 avec Lemaire & Stewart, pour devenir Service Games Japan, une société spécialisée dans l'importation de machines de divertissement, telles que des juke-boxes, des arcades mécaniques et des flippers, désormais à destination des civils japonais. La société franchit un cap en 1960, en produisant ses propres juke-boxes, avec la création d'une usine, la Nihon Goraku Bussan, basée à Tokyo. La même année, sort de la ligne de production, son premier juke-box, le SEGA-1000, dont le nom est une contraction, utilisée jusqu'ici en interne, de Services Games.

Dans le même temps, la société Rosen Enterprises est fondée au Japon en 1954 par David Rosen, un Américain. Son activité, dans un premier temps, est l'importation de photomatons sur le sol japonais, puis dans un second temps, de machines de jeu occidentales en fin de vie, produites notamment par la société Seeburg, qu'elle recycle. La compagnie devient rapidement un acteur incontournable du divertissement et se place comme leader au Japon.

En 1965, David Rosen ne souhaitant plus se contenter de distribuer les machines d'autres compagnies, décide de produire ses propres machines, notamment pour contrer son principal concurrent, Taito, et fait pour cela l'acquisition de la Nihon Goraku Bussan, qu'il convertit pour produire des machines de jeu, tout en conservant la marque SEGA. Cette « fusion » donne alors naissance à une nouvelle compagnie, Sega Enterprises, Ltd.

En 1969, fort de son succès, Sega Enterprises suscite l'intérêt et est racheté par le conglomérat Gulf & Western Industries. Rosen reste à la tête de la société en tant que Président (Chief Executive Officer), jusqu'en 1983, où en raison du krach du jeu vidéo, il retourne en Amérique pour prendre la tête de la division américaine, et laisse la place au Japonais Hayao Nakayama, ancien dirigeant d'une société de distribution acquise par Sega en 1979, occupant le poste de Vice-Président jusqu'alors.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Je l'ai acheté hier.
Hormis l'édito (lu sur le post de Petitevieille) et les souvenirs à la fin (en gros "j'aimais bien mais c'était pas Nintendo"), ce qu'il y a au milieu est tout à fait pertinent et positif. as sûr d'y apprendre quoique ce soit que je ne sache déjà, mais les illustrations sont bien choisies et en le feuilletant j'ai envie de me ruer sur une de mes trois MD.

Chez JV ils ont clairement voulu ne pas enfoncer des portes ouvertes, du coup le choix de jeux "incontournables" est étonnant, et ils réhabilitent de force le Mega CD.

Et puis soyons honnête, un support papier uniquement consacré à une machine de Sega, c'est pas arrivé depuis quand en France depuis Mega Force?


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... mais j'ai rebranché la Master System sous la télé!

Aux yeux d'une partie du grand public Sega c'était la console de Michael Jackson, Dick Tracy, Rambo et des jeux de sport américains. Même si c'était pas les meilleurs jeux c'est pas si loufoque que ça que l'on ait une image américaine de Sega. J'ai moi même mes théories loufoques sur le succès de Nintendo en Europe qui concernait surtout la France, l’Espagne et l'Italie et beaucoup moins le Royaume-Uni et l'Allemagne. Ce sont des pays où AB Production a vendu très tôt dans les années 80 leurs versions censurées de Dragon Ball, les Chevaliers du Zodiaque ou Ken le Survivant. C'est hasardeux mais je me dis que le succès de Nintendo est peut être lié à ce que les gamins regardaient à la télé dans ces pays. Nintendo ayant toujours cherché à mettre en avant son ascendance japonaise et à favoriser les jeux japonais d'éditeurs comme Konami, Tecmo, Hudson Soft ou Capcom. Il y avait même des règles spécifiques sur la NES pour les éditeurs américains pour les empêcher de sortir trop de jeux sur la machine. Et même dans la presse la différence de traitement entre les jeux japonais et les jeux américains dans les revues Nintendo était vraiment flagrante. Bon il y eu clairement des abus dans cette politique éditoriale parce que bon foutre Ultraman dans le line up européen de la Snes, ok c'est sympa les jeux japonais mais voila quoi Une autre raison est peut être que Nintendo a voulu favoriser ces pays parce qu'ils pensaient que ça serait des marchés tête de pont pour l'Amérique du Sud ou l'Afrique de l'Ouest mais bon ils n'ont jamais vraiment cherché à y aller contrairement à la Megadrive au Brésil.

J'ai vu qu'on parle beaucoup des bouquins récents, mais personnellement je suis resté accroc aux anciens magasines de JV old school, j'ai une grosse collection de Nintendo Player, Tilt et Génération 4, j'ai également quelques Amstrad 100% et Joystick, mais mon mag préféré de l'époque restera Gen 4 : ah, l'équipe de Stéphane Lavoisard, les vannes sur la taille de Didier Latil, les piques de Frank Ladoire, toute une époque, avec des tests toujours bien foutus et présentés, et les illustrations de Betty Franchi, etc. J'ai découvert énormément de jeux grâce à Génération 4 et j'apprécie toujours le contenu avec le recul, plus que Tilt que je trouvais plus cheap au niveau de la présentation des articles...d'ailleurs je cherche maintenant les premiers numéros de 1987 jusqu'au milieu 1989 qui me manquent toujours.
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"le pouvoir du paddle est toujours entre vos mains"