Je joue beaucoup à la NES sur Dingoo en ce moment, l'occasion de finir quelques jeux que j'ai souvent commencés, sans aller jusqu'au bout :


Zelda II - The Adventure Of Link



Il me laisse un sentiment mitigé.
J'ai toujours aimé la réalisation, la maniabilité du perso, son animation, ainsi que les musiques et l'ambiance globale du jeu. Néanmoins je crois qu'il a de gros problèmes d'équilibre.
Certains éléments manquent cruellement, qui en plus étaient déjà dans le premier volet.
Par exemple, pourquoi les ennemis ne lâchent pas de cœur ? La seule manière de recharger sa vie, à part les fées, est la magie Life, qui devient du coup la plus utilisée, de loin. Et il ne reste plus beaucoup de points de magie pour les autres, qu'on utilise au final seulement quand on y est obligés. Dommage.
Et pourquoi, pourquoi, n'y a-t-il plus de carte dans les donjons ? Alors qu'ils sont plus labyrinthiques que jamais.


Duck Tales 2



Ne serait-ce que parce que j'adore le premier.
Alors le 2 améliore la réalisation visuelle, c'est franchement beau, et la maniabilité : déjà, plus besoin d'appuyer sur bas + B pour le pogo jump, ce qui est largement bienvenu.
Le reste n'est pas aussi enthousiasmant : en étant assez proche du premier dans sa structure, il y a moins d'inspiration globalement dans les lieux visités, et surtout dans les musiques, clairement un gros cran en-dessous.
Un bon moment, mais pas un classique comme son précédesseur.


Bionic Commando



Alors là, je suis fan.
La maniabilité du grappin est super fun une fois maîtrisée un minimum, les musiques sont inoubliables, et la difficulté du jeu est relativement accessible (merci le lance-roquettes).
Il n'a pas pris une ride.

Pour Zelda 2, tout dépend comment tu joues. Si tu n'utilises que la magie Life, forcément tu n'utilises pas les autres (vu ce que Life consomme) alors qu'elles sont pourtant très utiles. Mais en utilisant certaines magies intelligemment (Shield, Jump, Reflect, Fire), tu t'en sors mieux, tu perds moins de points de vie, et donc tu as moins besoin d'utiliser la magie Life.
De plus, parfois, tu peux faire en sorte d'augmenter d'un niveau la caractéristique Life afin de remplir à fond ta barre d'énergie. Autrement, tu trouves aussi des potions qui te redonnent de la magie: les bleues t'en redonnent une partie (pas si rares que ça, on en trouve en tuant certains ennemis), et les rouges (trouvables entre autres en frappant certaines statues dans les donjons, avec une chance sur deux de révéler un chevalier Ironknuckle) te redonnent tout.
Enfin, le fait de ne pas pouvoir remplir sa barre d'énergie autrement que par la magie (ou le truc de la montée en niveau de la caractéristique Life, ou les villages) est cohérent avec ce que propose le jeu. Dans Zelda 1, on pouvait certes récupérer de l'énergie, avec tout de même un gros revers à la médaille: le fait de faire game over nous ramène au point de départ de la carte (au sud) ou bien à l'entrée du donjon (si on était dans un donjon) avec seulement trois coeurs d'énergie: on se sentait donc obligé de quitter le donjon, d'arpenter la carte pour se remettre de l'énergie (fontaines de fée ou tuer des ennemis pour avoir des coeurs) et se refaire de l'argent pour acheter des potions (ou alors on tente quand même le donjon en espérant que les ennemis tués laissent derrière eux des coeurs ou mieux des fées qui redonnent plus d'énergie). Dans Zelda 2 en revanche, si on meurt, on ressuscite automatiquement dans la dernière salle où on était avec la barre de vie entièrement remplie, mais par souci de rééquilibrage ils ont introduit ce système des trois vies et fait en sorte qu'on ne puisse pas se soigner autrement que par la magie. C'est un jeu plus basé sur la gestion intelligente des ressources (en quantité limitée vu qu'on parle de magie qu'on consomme) du héros. C'est une philosophie différente par rapport à Zelda 1, mais c'est cohérent par rapport à ce que propose Zelda 2, ce n'est pas si idiot que ça.


Sinon, je n'ai pas trouvé les donjons si labyrinthiques que ça (bon, à part le Grand Palais à la fin). A contrario, la carte des donjons de Zelda 1 ne m'aidait pas tant que ça car il n'était pas du tout indiqué où se trouvaient les souterrains et à quel endroit du donjon ils débouchaient, donc j'explorais au hasard comme si je n'avais pas de carte. Bon par contre, la carte était indispensable pour repérer les murs friables. Dans Zelda 2, on a moins de salles mais bien plus vastes (vu qu'on a un scrolling cette fois contrairement au premier volet) et bien différenciées les unes des autres, on a une architecture en hauteur avec des étages (c'est plus facile de savoir où on est), les donjons se parcourent de façon continue (et non pas discontinue comme dans Zelda 1 avec les souterrains), donc on s'y repère bien je trouve.


Tiens, rien à voir, mais je profite de ce topic pour dire que j'ai trouvé Ninja Gaiden aujourd'hui dans un Cash (j'ai plusieurs jeux NES maintenant), en boîte et notice. Bon par contre, je n'y jouerai sûrement pas autrement que par émulation, je n'ai jamais trouvé de NES qui fonctionne (la deuxième ou troisième que j'ai trouvée il y a quelques mois ne marche pas non plus).
Et je me suis refait ce mardi (il y a 4 jours) Kid Icarus (intégralement, jusqu'au générique final), mais sur une vraie NES cette fois (en squattant le jeu dans une salle d'expo rétro dans la bibliothèque Alcazar de Marseille ). Bon, c'était la version PAL car j'ai remarqué une petite différence de vitesse, mais je m'y suis vite fait, ça allait.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Salut !

Sans transition, je voulais parler d'un truc peu connu il me semble (inconnu de moi il y a peu, en tout cas) ; c'est la différence du traitement de la musique entre la Famicom et la NES.

1°) La Famicom dispose d'une puce sonore qui est absente de la NES européenne et américaine, dont certains jeux tirent parti (ceux qui ont une puce "MMC5").
Un exemple frappant est Castlevania III :
Version NES américaine : http://www.youtube.com/watch?v=JjdwYlvCDXA
Version Famicom japonaise : http://www.youtube.com/watch?v=vGt5t5MeGOA

2°) D'autre part, le Famicom Disk System dispose également de capacité sonores "supérieures" à la NES ; ce qui donne des résultats assez surprenants pour nous autres, joueurs occidentaux.

Zelda : http://www.youtube.com/watch?v=0Qt49QIlpsQ
Zelda 2 : http://www.youtube.com/watch?v=ePmJyWhQb3o
Castlevania 2 : http://www.youtube.com/watch?v=gG0DGgEHNGU

Personnellement, j'aurais toujours une préférence pour les versions NES de ces musiques :
1°) Parce que, j'ai découvert ces jeux avec la NES et il y a une part non négligeable de nostalgie dans mon jugement
2°) Je trouve le son de la NES plus "claquant", "efficace", (clair et franc, comme disait Niloc-Nomis en page 10) que celui du Famicom Disk System ou du MMC5, qui essaie de faire un son plus complexe mais moins efficace que celui de la NES.

Qu'en pensez-vous ?

Difficile a dire. Dans l'ensemble, comme toi, je prefere les sonorites de la NES (Zelda II c'est frappant), mais d'un jeu a l'autre, ca peut aller en faveur de la version FC.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Je préfère aussi les sonorités de la NES, plus "chiptune" et moins "midi" que la Famicom/FDS.

Rudolf :
Effectivement, je ne doute pas que la gestion de la vie dans Zelda II est un choix délibéré et réfléchi.
Avec un peu de recul, peut-être qu'elle est plus adaptée à un joueur qui connaît un minimum le jeu : en anticipant les dangers, il peut davantage prévenir (Shield, Jump, Fairy dans les pasages difficiles) que guérir (Life, Life, Life...). C'est là qu'il a le choix de la manière de jouer dont tu parles. Mais pour un débutant, ce n'est pas aussi évident.
Personellement, j'ai été obligé d'abuser de Life pour avancer, parce que j'en ai pris plein la tronche. Dès que je trouvais une fiole, c'était "Life" avant de la prendre, pour optimiser. J'en étais à un point où magie = Life, et je râlais quand j'étais obligé d'en utiliser une autre, parce que ça voulait dire moins de points de magie pour Life plus tard.
Du coup, ça justifie l'option "New Game+" : d'ailleurs je ne savais pas que cette option était proposée, c'est une bonne surprise. Le 2e run est probablement plus agréable et équilibré que le 1er.

En revanche, je ne vois toujours pas de raison à l'absence de cartes dans les donjons. Je m'y suis souvent perdu.
Peut-être que c'est parce que je les faisais en plusieurs fois grâce aux save states ? Alors que sur une vraie NES, obligé de les faire d'un seul coup, forcément.

Ah mais je suis d'accord pour dire que le joueur débutant cherche avant tout à se soigner et même à augmenter en niveau la caractéristique Life pour avoir une meilleure défense. On découvre le jeu, chaque ennemi demande une tactique particulière, on en bave. Être confronté pour la première fois à un chevalier, c'est une épreuve. Combattre pour la première fois un lanceur de boomerang, aussi. De même pour les redoutables Dairas (crocodiles humanoïdes) armés de hache (les pires étant les lanceurs de hache). Et d'autres encore. Après, le joueur gagne en assurance et en aisance, le jeu gagne beaucoup à être rejoué, on y prend énormément de plaisir. Et on apprend à augmenter les caractéristiques qui nous intéressent le plus selon les moments du jeu.
Il y a effectivement un New Game +, mais je ne m'y suis jamais intéressé. Pour ceux qui ne le savent pas, il est ainsi possible de refaire le jeu avec le niveau qu'on avait avant de le finir et toutes les magies qu'on avait obtenues: il faut juste réobtenir les réceptacles de vie/magie et les objets des donjons. D'après ce que j'ai lu, on a affaire bien plus tôt à des ennemis plus costauds par rapport à la progression normale.
Quant à faire les donjons en plusieurs fois comme tu le fais, forcément je comprends qu'on s'y perd et qu'on ne sache plus où on était, les donjons sont conçus pour être faits d'une traite, je ne connais aucun Zelda qui nous propose de recharger la partie à la dernière salle visitée (à part Twilight Princess avec l'oiseau Baba).

Sinon, j'ai moi-même tendance à préférer les sonorités NES que FDS. Sur FDS, je trouve qu'il y a une tendance au grésillement assez désagréable. Seul Metroid m'a semble réussi sur FDS jusqu'à maintenant.
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Zelda 2 reste l'épisode sur lequel j'ai eu les sentiments les plus extrêmes. Etant gosse, il m'effrayait par sa grande difficulté. Je l'avais tout de même terminé, mais après :
- Avoir laissé la console tourner des demi-journées entières avec le bouton turbo de la NES Advantage maintenu appuyé pour faire de l'XP contre les petits oiseaux dans les forêts. Je rentrais de l'école pour faire mon passage de niveau !
- M'être retrouvé bloqué parce que je ne trouvais pas une clé du palais 4, j'avais alors ouvert la porte à l'aide d'une clé du palais 5... et en terminant le palais 4, ce dernier s'est transformé en rocher, ce que je n'avais pas prévu => pas de clé pour terminer le palais 5 => obligé de recommencer tout le jeu.
- Avoir passé les dernières grottes avant le Grand Palais tout en mode fée parce qu'incapable de passer ces fichus trous au-dessus de la lave correctement.
- Avoir consulté les soluces dans le magazine officiel Nintendo pour trouver New Kasuto et le bon chemin dans le Grand Palais.

Autant dire que quand Zelda 3, plus abordable et revenant à une jouabilité proche du premier est sorti, je l'ai accueilli comme le Messie.

Et puis je suis revenu à Zelda 2 bien plus tard, il y a quelques années de ça, et j'ai redécouvert un jeu certes exigeant, mais également bien conçu, qui osait trancher avec son prédécesseur, à l'ambiance parfois très prenante (la ville-fantôme...), et au gameplay, notamment pour les combats, à toute épreuve et rarement égalé.

Ca m'a donné l'impression d'un jeu qui se mérite, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Peut-être ne le savais-tu pas à l'époque (ou même maintenant), mais tu aurais pu ne pas recommencer une partie. En effet, il est possible de passer à travers les portes verrouillées dans les donjons grâce à la transformation en fée (sort "Fairy"). A mon avis, c'est plus ou moins un bug ou un truc non prévu par les développeurs, mais c'est un fait. Par contre, ça me rappelle qu'il y a un défaut dans ce jeu: les palais se transformant en pierre. Si on pose le cristal (après la salle du boss) sans avoir récupéré l'objet et qu'on sauvegarde après, c'est fichu: on ne peut plus revenir dans le palais pour avoir l'objet, donc on ne peut plus continuer le jeu.
Sinon, le coup de la ville abandonnée avec ses monstres volants invisibles (si on n'a pas trouvé l'objet adéquat), c'était vicieux: pauvre joueur qui souffre, qui a fait un long chemin dangereux (sans aire de repos, des ponts troués à traverser avec les piranhas surgissant de l'eau), tout ça pour ça!

(bon, dans cette ville morte il y a quand même un vieillard qui donne un indice crucial pour trouver la nouvelle ville cachée)
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

J'ajouterai en plus que ces mêmes ennemis enlèvent de l'XP !

Sinon, un nouveau hack a été réalisé sur Zelda II, apparemment très conséquent :

Zelda II: Shadow of Night.


Nouvelle carteS du monde.
Nouveaux donjons.
Nouveaux graphismes.
Nouvelles musiques (notamment l'overworld).
Un nouveau sort !
Nouvelle courbe d'XP
Plus de zones à explorer !
Plus de trésors !
Plus de Zelda !

Encore plus de le lait phosphate.
Encore moins de la lessive.





Ca se récupère (en tout cas le patch IPS) ici : http://www.romhacking.net/hacks/728/

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Super Putty Squad, Mega Man 11, Bubsy 4, Sonic Mania... où est mon nouveau Turrican ?

Avant de refaire le jeu, je ne le savais pas, mais je m'en suis aperçu lors de ma seconde partie à l'époque, en effet. Mais j'avoue qu'à ce moment-là, j'avais pris mon parti de recommencer le jeu et ça n'a pas causé davantage d'arrachage de cheveux !

Chip 'n Dale: Rescue Rangers



Jeu de plateformes de Capcom, adapté de la série animée de Disney, sorti sur arcade (PlayChoice-10) en 87 et porté sur NES en 1990/91.
Le mot clé de ce jeu : le dynamisme ! Ça va vite, c'est léger, on saute partout, on ramasse tout ce qui traîne à la vitesse de l'éclair pour le balancer aussitôt à la tête des méchants. Le côté espiègle des personages a bien été retranscrit dans la maniabilité. Et puis, il y a bien sûr le mode 2 joueurs simultanés, dans lequel on peut soulever son partenaire, ce qui est souvent source de fun "coup-de-pute".



À part ça, c'est un jeu de plateforme assez classique à base de ramassage de caisses. Il est très facile à terminer, ce qui a été particulièrement bienvenu pour moi, après avoir galéré dans Zelda II et Castlevania.
Son côté dynamique et sa faible difficulté m'ont fait passer un très bon moment, comme une petite friandise pour faire une pause entre deux "gros" jeux. Et j'ai toujours le thème de l'écran titre dans la tête, ce qui me donne envie d'y rejouer.
Une mention spéciale au grand méchant, qui non content d'avoir un nom qui en jette, "Fatcat", a la classe d'attaquer seulement avec les cendres de son cigare, depuis son fauteuil de ministre.

Merci pour ce post Mia, il faut vraiment que je me penche sur les jeux de plate-forme Capcom / Disney (je ne connais que les plus fameux), ils ont vraiment l'air de tous être réussis. En tout cas j'ai adoré les 2 Duck Tales NES dont on a parlé récemment ici.


Je pense que cette date de 1987 est incorrecte. Et ce n'est pas la première fois que je remarque un truc bizarre concernant la date de sortie de jeux Playchoice 10 : en effet le principe voudrait que chaque jeu disponible dans une de ces bornes soit un titre déjà sorti sur NES. Je peux me tromper mais je pense que ce système, ou notre partie était limitée dans le temps, était surtout un outil servant à donner envie d'acheter la cartouche des jeux pour en profiter pleinement à la maison. J'avais déjà relevé cette incohérence quand on avait parlé de Wrecking Crew (d'après l'article : sorti en 84 sur Playchoice, puis en 85 sur NES). Bizarre bizarre ...

D'après Wikipedia, le jeu vidéo est initialement sorti sur NES, date de 1990 et est une adaptation de la série animée de 89.

Je suis assez enclin à croire cette information, vu que la page de présentation du jeu est rythmée par (une version chiptune de) la musique du dessin animé, et que le jeu entier se passe dans le contexte moderne imaginé pour la série (Tic porte un chapeau et un blouson, les personnages secondaires comme Gadget et Catox sont présents...).


De plus, comme le dit Sebinjapan, la PlayChoice-10 n'est pas une "vraie" borne d'arcade mais un simple jukebox à cartouches NES (légèrement modifiées pour y adjoindre un écran d'explications). Les pièces qu'on y insère ne donnent pas au joueur un nombre de vies ou de parties, mais simplement du temps de jeu -- on peut jouer à tous les jeux de la borne, être complètement nul et recommencer autant de parties qu'on veut, dans les limites du temps imparti.
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

Euh...


La version PlayChoice-10 est listée en 87 dans les bases de données MAME. Mais bon, cette date est probablement fausse, en effet, et a atterri sur Wikipédia.

La page Anglaise liste 1990 pour une sortie initiale sur NES (et celle sur le PlayChoice-10 aussi).

Ceci étant, KLOV et Mameworld disent 1987, Jeuxvidéo.com dit 1990... C'est un peu le foutoir. Mais comme indiqué dans mon post précédent, j'ai du mal à voir comment un jeu pourrait utiliser un environnement, des personnages et une chanson créés 2 ans après sa sortie
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https://twitter.com/MaxNoelBass
https://www.youtube.com/c/TheTiberianSons

Bucky O'Hare



À mon tour de finir Bucky O'Hare sur NES.
Le début du jeu m'a enchanté : c'est bien dynamique, avec une musique super entraînante (écoutez-moi ça !), et rien que diriger un lapin vert qui tire sur des grenouilles de l'espace, c'est cool.
La progression de la difficulté est bizarre parfois, avec des pics de difficulté ponctuels, mais globalement les 2~3 premières planètes se passent sans problème. Le système de continue est assez malin, et encourage à persévérer sans frustrer.
Ce que j'ai moins apprécié en revanche, c'est les sprites des potes à Bucky.

Franchement, ça vous donne envie, ce... truc ?



..Et je ne parle pas du gamin obèse ou du canard transgénique.

À part ça, malgré quelques passages lourds sur la fin, avec notamment un dernier niveau qui n'en finit pas, la diversité des situations proposées a fait que je ne me suis pas ennuyé une seconde.

Panic Restaurant - EIM / Taito, 1992 (JP) - 1994 (EU)



(Je ne mets pas la jaquette US, pour vous éviter de faire des cauchemars).



Panic Restaurant est un jeu extrêmement "sympathique".

Tout d'abord parce que c'est un jeu de plate-forme / action à la maniabilité minimaliste, dont la notice pourrait se résumer en deux lignes : A = sauter, B = taper. Une configuration qui a fait ses preuves !

Ensuite, parce que la difficulté n'est pas très élevée, le jeu pas très long à terminer, et rarement frustrant.

Mais aussi et surtout, grâce à son thème et sa réalisation : il se déroule dans l'univers de la restauration, avec un style cartoon humoristique délicieux.



Le héros est un chef jovial et moustachu ¹ qui doit récupérer son restaurant volé par le Waluigi local, Ohdove ² .
Pour cela, il va falloir taper à grands coups d'ustensiles de cuisine sur des baguettes maléfiques , des carottes allumeuses , ou encore des poulets rôtis athlétiques .

Comme vous pouvez le constater, les sprites sont adorables.

Il faut souligner également que le thème de la restauration est appliqué un peu partout dans le jeu. Par exemple, certains ascenseurs sont des cocottes minutes dont le couvercle se soulève sous la pression. Ou encore, la carte des niveaux est présentée sous la forme d'un menu de restaurant :



Tous ces petits éléments additionnés rendent le jeu très attachant, alors qu'il reste complètement simpliste dans son gameplay.
J'en garde une très bonne impression.


Trivias-Wikipédia :

¹ : Dans la version japonaise, le héros est un gamin qui donne des coups de tête. Le héros de la version occidentale a été apparemment dessiné à partir de Chef Boyardee. Son arme par défaut n'est pas le coup de boule, mais la poelle. Pour une fois, je préfère le sprite occidental.



² : Le nom du méchant devrait être "Hors D'Oeuvre", mais une traduction approximative l'a transformé en "Ohdove".

Plutôt marrant ce Panic Restaurant dont j'apprends l'existence avec ce post. Ca faisait depuis Burger Time que je n'avais pris autant de plaisir à taper sur des aliments ! Après Power Blade dont on avait parlé ici il y a pas longtemps, c'est un nouvel exemple de jeu NES / Famicom modifié graphiquement pour son exportation sur un autre marché. Je pense que c'est la machine sur laquelle on trouve le plus d'exemples de refontes graphiques pour des raisons diverses (censure, meilleure pénétration du marché, problèmes de droits ...), on devrait faire un trivia là dessus ! Je n'ai pas l'impression que ce genre de pratique est toujours d'actualité, si ?
Pour en revenir au jeu lui-même, je suis persuadé d'avoir déjà vu le premier mini-jeu sur lequel je suis tombé (attraper des poissons en vue subjective) ailleurs. Un PC Kid peut-être ?

PS : Mia, tu t'es donné de la peine pour ton post, tu as découpé les sprites toi-même ou tu les as récupéré quelque part ?

Je les ai récupérés ici.

Ha ouais, quand même.


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