Ah oui, c'est vrai que la fin est légère et ne dure même pas vingt secondes. Mais bon, je ne m'attendais pas à beaucoup mieux vu que le scénario global est à pleurer de nullité, sachant que Rare n'a jamais été bon pour concevoir les scénarios (à part Conker peut-être, surtout grâce à sa fin qui est la plus marquante qu'ait pu concevoir Rare).

Je vais te rafraîchir la mémoire, et attention aux autres de ne pas se faire spoiler cette fin mémorable et ce scénario divin. ^^



SPOILER, NE LISEZ SURTOUT PAS!!!!!!!!!!




Grosso modo, on félicite le héros d'avoir remporté la victoire et on l'invitait à se reposer dans son vaisseau luxieux. Mais il y a une drôle de petite bestiole avec un casque qui sautille sur le bouton du tableau de bord, jusqu'à ce qu'elle saute assez haut pour actionner le bouton qui déclenche je ne sais quoi, une sorte d'explosion devant le vaisseau, ou bien un cercle sur l'écran qui grossissait de plus en plus (je n'ai même pas compris ce que c'était en fait).








C'est sûr, ça fait léger.

Sinon, je ne ramassais pas tous les objets à chaque fois, mais une bonne partie quand même.

J'ai toujours aimé les shoots à gravité, d'autant plus qu'on en a fait très peu comparé aux shoots traditionnel. Ces compte rendus / souvenirs m'auront vraiment incité à mettre Solar Jetman dans mes priorités NES. Je doute qu'il soit sorti en Famicom cartouche, par contre, je serai donc sûrement obligé de le faire en ému.

Je l'ai relancé deux minutes, juste pour tester le degré d'inertie par rapport au seul titre du genre que j'ai abondamment pratiqué, le très bon Subterrania. Le vaisseau de Solar Jetman est plus lourd, et moins armé. Par contre, le jeu semble donner dans l'exploration pure et dure, ce que ne fait pas Subterrania avec ses niveaux très bien pensés mais assez petits.

Vraiment dommage que ce genre ait jamais connu une vraie popularité, je suis persuadé qu'il y a beaucoup plus à faire que quelques jeux avec.

Dans les shoots à gravité, j'ai passé un temps considérable sur Oïds (ST), notamment parce qu'il comportait un éditeur de niveau. Et des décors tordus, j'ai en fait une pelletée ^^
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@hyksem
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Sans problème : ma carte graphique n'a qu'une sortie VGA et composite. Le composite est pourri, surtout depuis qu'on a une TV LCD Samsung à la maison, donc je me suis pris un doubleur VGA (Aten 2 port Video Splitter). Le PC est connecté au doubleur par une rallonge VGA mâle/femelle (câble blindé court), puis une des sorties est sur mon moniteur et l'autre sur ma TV par câble VGA blindé de 5m (mâle/mâle). En tout (doubleur + les deux câbles) ça m'a coûté 50 euros à peu près (le doubleur est à 20 euros).

Le doubleur est relié au secteur par transformateur et amplifie le signal pour que l'image soit bonne, je n'ai constaté aucune perte de qualité, à la limite je trouve même l'image de mon moniteur plus nette (par contre j'avais essayé avec un mauvais câble et c'était mauvais, il faut prendre de bons câbles, blindés).

Comme ça j'ai la même image sur mon PC et ma TV, je fais tourner Nestopia en 320x240 plein écran avec la Vsynch pour éviter le tearing (c'est à dire pour éviter que lors des scrollings on ait des décalages), et c'est absolument parfait. Pour les autres émulateurs j'ai fait les réglages qui vont bien, avec ou sans filtres, et c'est magnifique.

Je joue avec un pad Saitek dual analog à six boutons + deux gâchettes qui colle à peu près à toutes les consoles possibles (manque juste une paire de gâchettes pour la PS1 mais ça se gère/corrige facilement, de toute façon je n'ai plus que R-Type sur ePSXE), une rallonge USB va du PC à derrière la TV et quand je veux jouer je branche le pad sur la rallonge. Pour la NES j'ai mis le bouton B (celui qui fait feu) au-dessus du bouton A (celui qui saute), façon Super NES, et ça marche très bien.

Le bonheur. Sinon si tu as une carte graphique qui a plusieurs sorties tu peux brancher une sortie sur la TV et l'autre sur le moniteur et ça peut être plus simple, tu peux même afficher des choses différentes sur chaque écran, mais là c'est simple, demande moins de ressources, pratique, et ça marche nickel. Comme carte j'ai une Sapphire Radeon X300 et un Pentium Intel 3Ghz et 1Go de Ram, sur un PC acheté en grande surface il y a quelque années, et dans l'ensemble il ne souffle même pas quand je joue.

J'ai déjà (re)découvert plein de titres, comme Ninja Gaiden, les Adventure of Lolo, Super Mario Bros. 3... à comparer la Console Virtuelle a des couleurs fadasses, des jeux déformés verticalement et ralentis, et un affichage moins propre (pourtant la Wii est branchée en Component). Il n'y a que les titres imports qui peuvent rivaliser.

Enfin du coup je (re)découvre la NES et je vais essayer Solar Jetman de ce pas, j'adore les jeux à gravité genre Sub-Terrania sur Genesis.

Oïds, Thrust, Solar Jetman, Lunar Lander, et ce Sub-Terrania que je ne connais pas du tout; je sens que je vais me faire un petit trip shoot à inertie dans pas longtemps, moi !

Rudolf : Ca y est je me souviens ! Je ne suis pas sûr qu'il y ait vraiment une explication à cette boule / explosion / cercle bizarre. Peut-être que le vaisseau se met à avancer et s'écrase (sur une étoile, ou une planète sans texture ) bouclant ainsi avec la cinématique du début du jeu où le héros est en scaphandre, et où son scaphandre tombe en panne... Mmmouais... C'est clair qu'il fut une époque où il ne valait mieux pas être regardant sur les scénarios des jeux. Récemment j'ai bouclé Wizards & Warriors III sur NES, un jeu de la même équipe de dev que Solar Jetman justement ! Bah je crois bien que la fin est encore pire ! En fait y'a un côté très "Hey les gars, l'éditeur vient d'appeler : on n'a plus le temps / plus de budget / plus de place sur la cartouche ! Bon pas de panique, mettez-moi une explosion, un trou noir, un vortex, n'importe quoi, et lancez le générique". A noter d'ailleurs qu'à la sortie du jeu, un magazine (je ne sais plus lequel) avait fourni la méthode de calcul des passwords, et en faisant plein d'essais j'étais tombé sur l'écran de présentation d'une 14ème planète. J'ai toujours le code dans mon cahier à codes ^^ : KGHVHGBDMVTB (ensuite ça boucle sur le niveau 1). Ça tendrait à démontrer que le jeu a été raccourci en cours de route...

Sinon, à l'occasion, essayez l'adaptation de Solar Jetman sur C64. Pour des raisons de mémoire, les niveaux sont beaucoup plus petits et simplifiés, et les ennemis n'en sont que plus proches les uns des autres. Du coup l'aspect exploration est pratiquement effacé, au profit d'une action soudain plus soutenue puisqu'on est agressé nettement plus souvent. Du coup c'en deviendrait presque un tout autre jeu...

J'avais essayé la version C64 et je trouve la version NES bien meilleure, et surtout, dans le genre de la version C64, Sub-Terrania est une merveille. Un des meilleurs jeux Megadrive à mon avis (et je suis assez difficile, je n'ai qu'une douzaine de ROMs Megadrive après écrémage), qui a un peu le même rythme que Solar Jetman C64 mais en plus intéressant (c'est surtout de l'action/puzzle).

Juste un petit mot pour remercier Simbabbad pour sa réponse à ma question et signaler que j'ai ouvert un sujet en section "questions techniques" pour continuer à en parler sans poluer cet excellent thread.

Content qu'il t'ait plu. Félicitations pour avoir été aussi loin. Le boss golem est le plus dur du jeu à mon sens. Comme tu le dis il faut choper la technique, mais il reste toujours éprouvant, quelle que soit la partie, car les sauts se jouent au pixel près et il faut être réactif pour tirer... Sinon je ne me souviens plus du niveau d'après (à part le boss, excellent). Les seules choses qui m'ont vraiment traumatisé (et fait perdre un paquet de vies) dans ce Megaman c'est le niveau de Gutsman avec les plates-formes vertes qui bougent et se dérobent sous les pieds et puis le boss golem, justement.

En tout cas moi je galère sur le dragon dans la forteresse de Wily dans Megaman II. D'abord de la plateforme avec le dragon aux trousses, puis il faut le flinguer avec trois plateformes rikiki à sa disposition, sachant que ses boules de feu arrive sans prévenir et causent un immense recul !

Ca fait longtemps que je n'ai pas relancé MM2, mais de mémoire, le dragon est plus impressionnant que difficile : sitôt arrivé, tu vas sur la plate-forme la plus élevée et tu bourrines le bouton de tir pour lui en mettre plein la tête, tout en sautant sitôt qu'il crache une boule de feu. Si jamais tu te fais toucher, surtout n'essaye pas de compenser le recul en appuyant vers la gauche, laisse ton perso tomber sur la plate-forme inférieure située derrière lui. Ensuite tu remontes (profite de l'invincibilité temporaire). Le seul danger c'est quand il crache plusieurs boules d'affilée, là il vaut mieux rester sur la plate-forme arrière le temps que ça se tasse. En une poignée de secondes, plus de dragon. Si tu veux accélérer les choses, je crois qu'il faut utiliser le pouvoir de Quick Man, mais le mega buster est largement assez efficace.

A un moment, pour le golem, il envoie un morceau tout en bas et juste après un morceau un peu plus haut. Je n'arrivais pas à éviter les deux, mais en fait je pouvais les éviter en un seul saut en prenant un peu d'élan. Ensuite, j'avais du mal à lui tirer dessus, sachant que son oeil était parfois tout en haut hors de portée de tir et que le tir de l'arme normale met plus d'une seconde à atteindre la cible (ce qui laisse le temps au boss de me tirer dessus). J'ai tatonné avec plusieurs armes, et la plus efficace que j'ai trouvée est l'arme d'Elecman car elle se déclenche de façon instantanée avant que le boss ne me tire dessus, et en plus elle touche sa cible quel que soit l'endroit où se trouvait l'espèce d'oeil rouge.
Quant au niveau de Gustman, il m'a fallu une dizaine d'essais pour le début du niveau, mais après on comprend comment faire et la suite du niveau n'est pas dure.

Par contre, je bloque toujours après le golem, dans le niveau où il faut réaffronter les boss. Je ne m'en sors pas du tout avec ces phases de plate-forme entre chaque boss. Dans la première phase, il y a ces ennemis verts assez chiants qui se déplacent sous ma plate-forme, qui montent légèrement en faisant une trajectoire courbe (mais ils ne montent pas suffisamment pour que je puisse leur tirer dessus sur place). Je m'en sortais plus ou moins avec l'arme d'Elecman pour ne pas me faire toucher par un de ces ennemis en plein saut. Ensuite, le premier boss est Cutman, mais cette fois il n'y a pas de rochers à soulever avec le pouvoir de Gustman, donc je fais tout avec l'arme normale. Avec un peu de pratique, j'arrive à le battre sans perdre trop d'énergie. Juste après lui, encore une phase de plate-forme, avec cette fois des ennemis immobiles qui se tiennent en contrebas d'une plate-forme et qui m'envoient des projectiles. Là encore j'ai du mal, j'essaie un peu de leur envoyer une bombe, mais pour que ça marche, je dois me placer à l'extrême bord gauche de la plate-forme au-dessus de l'ennemi. Le deuxième boss dont j'ai oublié le nom est sensible à l'arme de Cutman, donc pas de problème pour le battre. Mais alors après, je n'ai pas réussi à surmonter la phase de plate-forme juste après, avec des ennemis qui montent verticalement entre deux plates-formes, qui explosent en plusieurs projectiles qui m'atteignent tout le temps.
Bref, ce niveau est un cauchemar pour moi, je ne m'en sors pas du tout. Si vous avez des conseils, je suis preneur.


Sinon, je n'ai pas eu de problème avec le dragon de Megaman 2 puisque je l'ai battu du premier coup (peut-être par coup de bol). La phase de plate-forme pendant la poursuite ne pose pas de problème. Ensuite, je me tenais sur la plate-forme de droite en lui tirant dessus et en évitant une fois une flamme en sautant. Ensuite, il m'envoient deux flammes que je ne pouvais éviter en sautant uniquement par dessus, donc je suis sauté sur la plate-forme d'en haut. Après, j'avais dû continuer à tirer et même revenir sur la plate-forme de droite. Bon, je dis ça de mémoire.

En tout cas, ça me fait penser que la musique des deux premiers niveaux de la forteresse de Willy dans Megaman 2 est fabuleuse: la meilleure du jeu, et une des meilleures musiques Nes que j'ai écoutées!

Merci bien, déjà savoir qu'il faut que je me mette sur la plateforme du haut ça m'aide bien !

Je pense que quand on connait le truc on y arrive bien, mais le problème est que ça arrive au terme d'une séquence un peu chaude et que je me prends la première boule de feu sans la voir venir. Si on le voyait prendre son souffle ou autre ça irait...

C'est un peu mon problème avec Megaman d'ailleurs : les niveaux sont de bijoux de gameplay, on est stimulé/défié et c'est que du bonheur, puis on arrive au boss, et on perd en 3 secondes si on n'a pas équipé la bonne arme, ou dans ce dernier cas c'est le boss qui dure 3 secondes.

Ou alors c'est un coup à prendre et c'est moi qui suis nul à Megaman pour l'instant, mais je trouve le rythme des boss un peu trop speed par rapport au reste.

Le dragon de MM2 n'est pas tres dur non. Avec Quick man ca passe tout seul. Par contre, dans un des episodes SFC (je me souviens plus si c'est le 7, le X, ou Forte), il y a un combat contre un Boss ou on doit sauter sans arret de plate-formes en plate-formes (et l'ecran avance en meme temps!!), absolument inhumain.
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The fight is everything. Always seeking the next challenge. Ceremony means nothing to him

Voici mon saut de joie pour être parvenu à terminer Megaman 1. J'ai vraiment eu du mal dans le niveau après le golem, mais je m'en suis sorti. Grâce à mon pouvoir d'électricité, j'ai pu tuer sans problème les ennemis de la première et de la deuxième phase de plate-forme (par contre, je me suis ramassé tous les projectiles dans la troisième section). Heureusement, on n'affronte que deux anciens boss (parmi les six qu'on a battus avant la forteresse) dans ce niveau qui se termine par un boss inédit (et heureusement, on redémarre juste avant le boss de fin de niveau si on meurt contre lui). Le niveau d'après était assez simple, puis j'ai eu du mal pour battre à la suite les quatre autres boss déjà affrontés avant la forteresse, et en particulier Fireman qui m'a bien fait chier (j'ai carrément bourriné en m'approchant de lui, quitte à subir quelques coups). Enfin, j'ai trouvé le boss final étonnamment "simple" (c'est très relatif bien sûr) par rapport à d'autres boss comme le golem. Heureusement encore qu'on ne réaffronte pas les quatre boss d'avant (à moins d'un game over) si on perd contre le boss final. Donc Yedo a raison: c'est le golem le boss le plus dur du jeu (ce qui ne l'empêchait pas d'être original et excellent à combattre).

Donc voilà, je suis content! C'est un excellent jeu.

Bravo !
Du coup, tu m'a donné envie de me refaire une partie. Mon écran de télé est un peu pourri et il affiche l'image décalée vers la gauche et les couleurs ont tendance à trembler (ça vient peut-être de la prise péritel). Enfin bref, j'étais content de renouer avec ma bonne vieille Nintendo, j'étais presque ému tiens... Pour le reste, ce Megaman est toujours aussi excellent, je le mets au top de mes jeux préférés sur la console (avec le premier Zelda et Metroid). Ca fait plus de 15 ans que je le connais, mais c'est toujours avec une la même joie que j'y rejoue. Et j'ai vité retrouvé les réflexes nécessaires : enchaîner les sauts avec précision, tout en tirant au bon moment pour anticiper l'apparition des ennemis à l'écran ! J'ai donc refait le niveau après le golem, ça m'a rafraîchit la mémoire. Les ennemis verts qui volent avec leur petite hélice peuvent être tués avec l'arme normale, avec le bon timing, c'est juste une histoire d'habitude et de pratique (mais c'est vrai qu'il vaut mieux les tuer du premier coup sinon ils peuvent devenir chiants). Sur les autres passages plate-forme il vaut mieux éviter les tirs plutôt que d'essayer d'exploser les tourelles. De même, c'est sûr que les mines qui explosent en l'air sont chiantes mais elles peuvent être évitées, notamment en se mettant sur les plate-formes en contrebas et en s'élançant au bon moment. Ce n'est pas facile, c'est certain... Par contre j'ai trouvé le boss dark megaman plus dur que dans mes souvenirs, il est assez chiant à vouloir nous sauter dessus. Je ne me rappelais pas non plus du niveau d'après, un peu bizarre et décalé par rapport au reste, je trouve (c'est peut-être pour cela que je l'avais zappé de ma mémoire). Je me suis arrêté après être arrivé devant le boss final et avoir chopé un game over, je n'avais pas envie de me retaper les quatre boss à chaque fois, je voulais juste rafraîchir mes souvenirs, c'est chose faite... Le jeu n'est pas très contraignant, finalement, vu que quand on meurt devant un boss on redémarre souvent juste avant, comme l'a souligné Rudolf. Seuls les game over nous obligent à recommencer le niveau depuis le début, mais alors seulement le niveau en cours. Quand on sait qu'on a des continus inifinis, c'est juste une question de persévérance, donc ce premier Megaman est loin d'être infaisable ou si terrible que cela, de nombreux jeux sont plus durs et plus radicaux dans leur sanction (du genre recommencer depuis le début à chaque game over).

Je n'ai pas eu trop de problèmes contre le double de Megaman: je me suis collé sur la bordure gauche de l'écran, et j'ai tiré sur le boss en sautant de temps en temps pour éviter ses tirs. Parfois il s'approchait de moi, mais en m'approchant un peu moi-même en lui tirant dessus (quitte à prendre des coups), il s'éloignait à nouveau et je pouvais me recoller à gauche de l'écran.

Quant au boss final, la première phase de combat ne pose pas de problème, et pour la deuxième je suis carrément resté sous sa machine en le suivant et en me servant de l'arme d'Elecman pour lui tirer dessus sans sauter (car on peut déclencher un faisceau électrique vertical). En restant sous la machine, les boules d'énergie ne m'ont presque pas touché (sauf un peu vers la fin du combat).

Sinon, c'est vrai que les continues infinis sont motivants (comme dans Castlevania d'ailleurs).
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"Quand le sage montre la Lune, l'idiot regarde le doigt." Proverbe chinois

Il vous a manqué ce topic? Eh bien je le ressuscite pour parler d'un autre jeu que je découvre actuellement:



Il s'agit donc du tout premier Mother, sorti sur Nes. J'aurais pu en parler sur ce topic, mais je préférais le faire ici car jusqu'à maintenant on n'a pas eu l'occasion de parler de rpg Nes. Vu que Mother 3 a été récemment traduit en anglais par une équipe de fans et que j'ai fini le jeu il y a une semaine, j'avais envie de me replonger dans la série.

Alors, que dire sur ce jeu? Comme chacun sait, l'originalité de cette série est qu'elle se passe dans le monde moderne du XXème siècle (et non pas un monde d'heroic-fantasy). Mais un monde assez loufoque et décalé, où on peut affronter des "Psychotruck" ou des Hippies. Cela dit, la série ne se contente pas de n'être que loufoque car elle comporte une vraie vision, une ambiance et une histoire qui sortent des sentiers battus. Il faut savoir que le créateur, Shigesato Itoi, est un essayiste à la base, donc il ne vient pas du monde du jeu vidéo. Les dialogues ont donc beaucoup plus d'intérêt que dans pas mal d'autres rpg.

En tout cas, il faut savoir que Mother est une série majeure du rpg et que donc ce premier épisode en pose les bases. De plus, Earthbound (Mother 2) s'est inspiré de Mother 1 au point qu'il s'apparente souvent à un remake amélioré. Forcément, le premier jeu peut sembler dispensable par rapport aux autres épisodes plus aboutis dans le fond de l'histoire et le gameplay. Cela dit, Mother 1 possède des caractéristiques qui lui sont propres et font son intérêt.

Je dis quelques mots sur l'histoire. Dans la petite introduction, un texte nous relate un événement qui s'est produit au début des années 1900: un couple (George et Maria) disparaît mystérieusement. Deux ans plus tard, George réapparaît de façon tout aussi mystérieuse, mais sans sa femme. Il n'a jamais expliqué ce qui s'est passé. Le jeu se passe 80 ans plus tard où on dirige le héros de l'histoire: un gosse (Ninten). Le jeu commence dans la héros du héros qui doit d'emblé affronter des lampes de chevet et une poupée victimes d'un phénomène Poltergeist. Il sera question de rassembler huit mélodies, comme dans Earthbound. Mais la différence par rapport à Earthbound, c'est qu'on n'obtient pas les huit notes en explorant huit donjons dont il faut battre le boss. Le héros a plusieurs objectifs, comme retrouver une fille perdue dans un cimetière fréquenté par des zombies, ou bien ramener le calme dans un zoo où les animaux sont devenus fous. C'est en chemin qu'il trouve les différentes mélodies, par exemple en examinant un objet bien particulier, ou bien en donnant quelque chose à un personnage clé qui va chanter.

Il y a un aspect qui me plaît beaucoup dans ce jeu et qui n'est pas présent dans les autres Mother: un overworld qui s'affiche en un bloc, le tout sans changement d'écran (contrairement à un Zelda 1). Ainsi, on commence dans la maison du héros, on marche dans un paysage rural (oui, le jeu est bien plus rural qu'Earthbound) en suivant un sentier, jusqu'à déboucher sur la première ville du jeu où plusieurs chemins sont présents: aller au sud vers le cimetière, aller à l'ouest, au nord-est ou bien à l'est. Il y a toutefois des policiers qui nous empêchent de traverser le pont dans un premier temps. Mais une fois qu'on a bien avanvé, on éprouve une petite sensation de liberté grisante à explorer ce monde uni et cohérent s'affichant en un bloc. En suivant les fleuves vers le nord, on débouche sur la côte (qui n'est pas mal faite). C'est là où on se dit qu'on est pourtant sur Nes et que plein de jeux sortis sur des machines plus puissantes ne proposent pas d'explorer un monde sans écrans de transition.

Il faut savoir aussi qu'on dispose d'une carte avec laquelle on peut se repérer.

Il y a tout de même un moment où on est brutalement coupé de ce monde pour arriver dans un endroit inconnu fantasmagorique.

Le jeu est plutôt joli, j'aime beaucoup sa patte graphique:







(images trouvées sur l'excellente site starmen.net)


Il y a de belles musiques également, comme l'intro (plutôt mélancolique) ou bien le thème de l'overworld.


En ce qui concerne le gameplay (directement inspiré de Dragon Quest), je ne vous cacherai pas que le système de combat est basique de chez basique, au point qu'il n'y a pas grand chose à en dire. Le système de diminution progressive de la barre de vie lorsqu'on reçoit des dégâts n'existait pas encore dans ce jeu, et les combats se faisaient de façon aléatoire contrairement aux deux autres épisodes. La fréquence de combat peut être variable: il y a des moments où on est tranquille, mais alors il y en a d'autres où un combat se déclenche alors qu'on vient à peine de faire deux pas. Heureusement, une fois qu'on a un bon niveau, les combats se concluent vite, mais il y a des moments qui peuvent agacer.
Heureusement, les ennemis ont toujours un design bien sympa. L'ennemi qui marque le plus dans un premier temps est le hippie, directement repris dans Earthbound (où il prend le nom de "New Age Retro Hippie") avec exactement la même musique délirante. Ce qui est génial dans ce combat, ce sont les actions du hippie. J'adore les répliques décrivant le combat: "le hippie dit à Ninten que sa mère l'appelle, et il le croit! Sa combattivité diminue de 13" ou bien "il ne le croit pas et sa combattivité augmente de 15".


Sinon, une bonne chose à signaler: si on meurt, on revient au dernier point de sauvegarde visité (c'est-à-dire le téléphone qui permet au héros d'appeler son père pour sauver la partie) en conservant l'expérience accumulée avant de mourir. Ainsi, même si on meurt, on a la sensation de n'avoir rien fait pour rien puisque le héros conserve son expérience et ses objets accumulés avant le game over, donc cela limite la frustration. On meurt pas mal au début, mais cela ne constitue pas une vraie difficulté en soi car le personnage devient de plus en plus fort. Au début, quand on ne sait pas trop où aller, on a tendance à se promener un peu par tout pour prendre connaissance de la zone de jeu, et on se fait du level-up sans vraiment s'en rendre compte.
Par contre, si on meurt, on perd la moitié de l'argent qu'on a en main. Heureusement, on a la possibilité de déposer tout son argent à la banque en utilisant sa carte de crédit, donc finalement on ne perd absolument rien à faire des game over puisqu'on a tout à y gagner. Il est donc facile d'accumuler de l'argent, surtout qu'il vaut mieux acheter très rapidement la "wooden bat" dans le magasin pour faire plus de dégâts. Donc pour le moment, je ne trouve pas le jeu trop dur.

Au sujet de l'argent, il faut signaler qu'on ne l'obtient pas directement après avoir tué un ennemi. En revanche, plus on tue d'ennemis, plus le père du héros vire de l'argent sur son compte. Ce sera le cas aussi dans Earthbound, mais cette idée géniale était déjà apparue dans le premier jeu.

A signaler aussi la possibilité de courir en maintenant une touche appuyée. Cela dit, l'effet enclenché est assez bizarre car tous les PNJ se mettent à courir, comme si le fait d'appuyer sur la touche de course mettait le jeu en accéléré (sauf la musique qui reste normale). On peut également se déplacer en diagonale, ce qui est rarissime (je suppose) pour un rpg de cette époque.

Voilà à peu près ce que j'avais à dire après plusieurs heures de jeu. Je suppose que sa durée de vie avoisine les 15-20 heures. J'aime beaucoup pour le moment.

Je ne sais pas si j'ai déjà eu l'occasion de le dire mais je lis avec beaucoup d'intérêt les tartines bien écrites de Rudolf sur les jeux Nes
Venant de patcher mon Mother 3, je me posais justement la question suivante : "j'attaque direct ou je me refais Earthbound avant ? Et tant qu'à faire, pourquoi pas le premier épisode sur Nes ? Mais est-ce que ça en vaut la peine ?". Grâce à Rudolf je connais la réponse. Ce premier Mother a l'air vraiment interessant. Et OH JOIE il y a un bouton pour courir ! Une fonction bien pratique et absente de 90% des RPG Snes (je suis en train de tester les Breath of Fire et ça manque ...).

En fait, Mother 1 est bien plus différent du 2 que je ne le croyais. En fait, les trois episodes sont tous assez différents. D'ailleurs, meme si dans le 3 il y a des références au 2 et que les trois volets suivent une continuité chronologique, les trois jeux peuvent se jouer indépendamment car leurs scénarios ne sont pas articulés.

Hier soir, j'ai terminé un niveau se passant dans une usine: un niveau absolument gigantesque. Mais vraiment, je suis impressionné par sa taille (compte tenu qu'on est sur Nes), d'autant plus qu'encore une fois le niveau (comme l'overworld) n'est pas decoupé en sections.

Pour les curieux qui ne comptent pas jouer au jeu ou qui ne sont pas dérangés a l'idée de visualiser le niveau alors qu'ils veulent y jouer, voici une carte représentant l'usine:

http://walkthrough.starmen.net/earthbound0/image/maps/duncanfactory.png

Avec un effort d'imagination, essayez de voir un peu ce que ca représente!

Sinon, la cohérence spatiale du jeu tranche nettement avec ce que propose Earthbound. En effet dans Earthbound, l'organisation spatiale est un bordel total, surtout à partir de Summers ou on s'éparpille dans les quatre coins du globe à coups de téléportation. Il ne faut pas chercher à comprendre ou on est, et il n'y a pas de carte du monde (contrairement a Mother 1 et 3). C'est vraiment le jour et la nuit.

Autrement, on trouve des trucs rigolos comme le fait d'attraper froid si on parle à des gens malades. Ainsi, le héros souffre reellement de l'altération d'etat Cold et doit aller à l'hopital pour se soigner. Je ne sais plus si on pouvait attraper froid dans Earthbound (par contre dans ce dernier, on pouvait avoir des coups de soleil).

J'ai bien envie de commencer la saga, vu que depuis un certain temps je prends un plaisir fou à découvrir les RPG autres que les Final Fantasy et autres sagas à succès. En plus, vu que les Mother sont dans un univers SF (j'ai toujours préféré les univers de SF à ceux héroïc-fantasy), ça me botte encore plus.
Mais Rudolf, tu n'as pas précisé (ou je ne l'ai pas vu), mais le système de combat c'est bien du tour par tour ?

D'ailleurs, question idiote : pourquoi semble t-il y avoir deux noms à la série, "Earthbound" et "Mother" ?
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"Si Kage t'y arrives pas, essaie les pruneaux d'Agen !"

Shenron, pendant une soirée Virtua Fighter 5 Ultimate Showdown.