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Rappel des 10 derniers messages du topic (les plus récents en haut)
JC
Camarade grospixelien
UP !

Mieux vaut tard que jamais, je me suis récemment lancé dans Hotline Miami (j'en suis au chapitre 9).
C'est... étrangement addictif...
Pourtant, si on prend un par un les différents éléments qui constituent le jeu, ce n'est pas extraordinaire : les graphismes sont assez moches, les niveaux répétitifs (le jeu ayant l'air plutôt court, j'aurais bien aimé de réelles nouveautés à chaque niveau, et pas simplement une difficulté qui augmente via un nombre d'ennemis plus important), l'IA ultra-basique, etc. Et pourtant, l'ensemble crée quelque chose d'homogène qui fonctionne bien : si le jeu avait une esthétique moins 'pixels-moches', l'ambiance serait radicalement différente. Si l'IA était plus convaincante, le gameplay en serait totalement changé ou/et la difficulté deviendrait insurmontable, etc. Derrière le résultat en apparence très jeu-amateur-fait-à-l'arrache-de-façon-viscérale, il y a vraiment une maîtrise de la formule proposée... Ou alors c'est un gros coup de bol . En tout cas ça fonctionne : à chaque échec, on a tout de suite envie de réessayer, et dès qu'on réussi on a tout de suite envie de se frotter au niveau suivant...

Et je suis agréablement surpris par le côté "infiltration". La première fois que j'avais entendu parler du jeu, je pensais vraiment qu'il était purement basé sur le tir instinctif face à des ennemis débarquant de partout. Mais en fait non, même s'il faut des réflexes lorsque la situation dégénère, on a globalement le temps de se poser, de réfléchir à ce qu'on va faire et aux conséquences que ça risque d'avoir, etc. Chaque niveau en devient presque une sorte d'énigme à résoudre...

Florent06
Gros pixel
Rainmaker : ce n'est pas vraiment du GTA-like, seuls les graphismes font penser aux premiers GTA.
C'est plutôt une sorte de Metal Gear (sans les trouze milliardds de dialogue) en 2D, avec un gros côté die & retry genre Rick Dangerous.


Une vidéo des premiers niveaux pour vous faire une petite idée à Shenron et à toi :


(ça commence véritablement à partir d'1 minute de la vidéo)

'fin bref faut pas avoir peur de recommencer des innombrables fois le même niveau. Et surtout avoir beaucoup de patience.
Mais à la fin, quand tu réussis, crois-moi que ton ego en prend un coup, tu te sens un Warrior, tu pourrais même ouvrir une bouteille de Destop en un seul coup.
La musique du jeu est une partie intégrante du titre, elle ne sert pas que d'accompagnement, je pense aussi que c'est pour ça que l'article s'attarde sur la musique.

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
Citation :
Le 2015-08-27 21:42, Odysseus a écrit :
Il faut arrêter avec les tests. Les tests s'adressent aux débiles mentaux, aux joueurs peu regardant sur le loisir qu'ils pratiquent, aux community managers et aux départements marketing.


Ca depend ce qu'on appelle test. Moi j'aime bien avoir une bonn eidée globale de là ou va un jeu, comment ca evolue, l'histoire, les petits trucs à s'attendre (twist ou autre) etc... une presentation quoi me vendrai le jeu quoi

Pas un truc avec des notes

petitevieille
Grossier personnage
j'ai eu le privilège de me frotter au jeu avec un bon accompagnateur, qui sera témoin.
Ben j'ai quand même eu envie de tuer des chatons.
Le contrôle au double stick associé aux contraintes de l'infiltration a jeté des gros galets dans les rouages du jeu quand c'est moi qui tiens la manette. J'avais l'impression d'être naekof devant un shoot au stick droit.
L'un de nous deux est trop rigide, le jeu ou moi, mais en tout cas ça ne passe pas.

Odysseus
Pixel planétaire
Citation :
Le 2015-08-27 18:29, RainMakeR a écrit :

J’ai entendu parlé de ce jeu mais il ne m’a jamais vraiment motivé. Pour moi j’en suis resté à la 1ere impression c’est-à-dire, comme tu le décris bien, un gta 2 un peu moche (je suis pas fan du style).


Le seul lien, de très loin, qui est fait avec les premiers GTA, tiens à la vue du dessus:

Citation :
Réalisé avec une vue de dessus qui n'est pas sans rappeler les premières heures de la série Grand Theft Auto, (...).


Citation :
Le 2015-08-27 18:29, RainMakeR a écrit :

Du coup j’ai un petit reproche concernant le test, vous parlez beaucoup de la musique, et pas trop du jeu. Et au final à part cette image de gta2, je sais pas du tout en quoi consiste le jeu à part tuer des gens


C'est pourtant expliqué en une phrase dans le même paragraphe dont est issu l'extrait ci-dessus:

Citation :
Conçu pour être joué avec deux sticks analogiques, l'un servant à se déplacer et l'autre à viser, ce jeu d'infiltration réclame une dextérité à toute épreuve ainsi qu'une précision sans faille.


Ensuite, c'est un article à quatre mains, Robert s'étant chargé de traiter de la musique, moi du jeu. Et cet article a été écrit et publié dans l'urgence, à la toute fin du délai imposé pour la première Writing Jam de Grospixels. De fait, j'ai plus ou moins volontairement peu développé les notions de gameplay. Quant à la musique, si tu avais joué au jeu, tu saurai qu'elle tiens une place fondamentale dans l'expérience, au même niveau que dans un jeu tel que Rez par exemple. Il est donc normal que Robert ai d'avantage développé ce point, ce qu'il explique d'ailleurs très bien à la fin de l'article:

Citation :
À l'heure où la musique de jeu vidéo est trop souvent mise au second plan en tant que simple accompagnement de l'action, dans Hotline Miami, elle représente un élément-clé indispensable à l'immersion du joueur. L'objectif initial des développeurs concernant la musique est donc tout à fait atteint. Au même titre qu'un Rez, l'expérience de jeu est indissociable de sa musique, qui est son catalyseur.
Pas besoin d'un rail de coke et d'un masque de cheval pour être aspiré dans le trip Hotline Miami : il suffit d'un bon casque sur les oreilles.


Enfin, et là c'est un avis très tranché, les tests, j'en ai rien à foutre.
Je me fous de savoir quel est le ratio prix/heures de jeu. Je me fous de savoir si le jeu tourne en 30 ou en 60 FPS et consort.
Un jeu, c'est une expérience. une expérience ludique, sensorielle, artistique, ce que tu veux, mais c'est une expérience, pas un paquet de lessive. Des gens ont bossé dessus, souvent cravachés comme des dingues, ils y ont mis une part d'eux-mêmes, et je me refuse à jouer à leurs créations comme j'hésiterai à acheter une boîte de Cheerios, délicieux mais sans jouet à l'intérieur, ou une boîte de Chocapic, dégueulasses mais avec un jouet dedans pour faire plaisir au gamin.
Les tests, c'est de la merde. C'est un vieux machin hérité d'une époque où nous n'avions pour autres sources d'information que des magazines certes sympathiques mais terriblement maladroits. On est en 2015, plus de 30 années ont coulées sous les ponts et je n'accepte plus d'être considéré comme un simple consommateur aveugle.
Si tu préfères, c'est la différence qu'il y a entre un Squeezie et un 36 15 Usul. Un Mac Do et un repas fait maison. Plus Belle la Vie et Breaking Bad.

Il faut arrêter avec les tests. Les tests s'adressent aux débiles mentaux, aux joueurs peu regardant sur le loisir qu'ils pratiquent, aux community managers et aux départements marketing.

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
lol.

Mais y'a un scenar développé ? parce que c'est ce que laisse entendre le test mais bon j'ai plus l'impression que c'est juste la fin qui est originale et qu'entre temps rien

Tama
Pixel monstrueux
Eh bien en fait, Hotline Miami est une tentative de sublimation de l'art de la peinture, et donc de l'artiste devant son sujet. Ainsi le joueur, fort marri de n'avoir nul pinceau ni toile avec lesquels exprimer sa verve, se retrouve forcé d'user de moults accessoires trouvés sur place, ou même de peindre avec ses doigts délicats, ce rouge vif avec lequel il exprime...

...bon allez ça suffit. Le but du jeu est tel qu'il est décrit : on te demande des "services" par téléphone, alors tu te pointes dans un bâtiment donné et tu trucides tout le monde à l'intérieur ! Et à la fin, devant tout ce sang qui tapisse les murs et ces tripes qui se mélangent, tu as une révélation style Jean Giono dans Un Roi Sans Divertissement : "Le sang, tout rouge dans la neige, et bien qu'est-ce que c'est beau."

RainMakeR
Chef de Rubrique Nécrologique
J’ai entendu parlé de ce jeu mais il ne m’a jamais vraiment motivé. Pour moi j’en suis resté à la 1ere impression c’est-à-dire, comme tu le décris bien, un gta 2 un peu moche (je suis pas fan du style).
Du coup j’ai un petit reproche concernant le test, vous parlez beaucoup de la musique, et pas trop du jeu. Et au final à part cette image de gta2, je sais pas du tout en quoi consiste le jeu à part tuer des gens

RobertGlucose
Pixel monstrueux
Un documentaire très intéressant sur Hotline Miami 1 & 2 :


David
Glaçon du sentiment
J'ai jamais autant joué que ces dernières semaines. Entre deux parties d'Assassin's Creed Unity (j'en reparlerai quand je l'aurai fini - pas demain la veille vu sa richesse effrayante), la reprise de l'aventure solo Ni No Kuni (lâchement abandonnée il y a un an ou deux pour je ne sais plus quelle raison), la découverte de Costume Quest 2 (que mes enfants a-do-rent), et quelques courses de Forza Horizon 2 (toujours aussi bon), je me suis lancé hier dans Hotline Miami sur PS3, question de ne pas mourir bête.

Bilan rapide : après quelques heures et pas mal de morts atroces, j'ai atteint le chapitre 13. J'imagine ne plus être très loin du dénouement - jeu à priori assez court, donc, mais effectivement très agréable.

Commençons par ce qui fâche : l'IA est assez catastrophique - embêtant pour un titre dans lequel l'infiltration joue un rôle assez important. Les réactions de l'ennemi défient souvent l'entendement, ce qui a pour conséquence fâcheuse d'apporter un côté aléatoire plutôt pénible dans la réussite des plans d'attaque (c'est, à ce propos, la même critique que j'adresserais à Assassin's Creed Unity.) Autre critique : la répétitivité, assez marquée du fait d'idées de situations peu variées. J'aurais adoré me dire à chaque nouveau niveau “mais c'est génial !”... mais en fait non. Le jeu se contente assez paresseusement d'augmenter la difficulté en ajoutant plus d'ennemis et de salles à vider. Les nouveautés existent, mais elles sont rares.

Heureusement, pour le reste, il n'y a pas grand-chose à reprocher. Hotline Miami est, à mes yeux, une variante très inspirée de Smash TV mettant l'accent sur la précision et la rapidité. Tout y est fluide et nerveux à l'extrême – brutal, même : brutalité dans l'univers dépeint, brutalité dans les actes commis, brutalité dans les innombrables game over. Cette brutalité se retrouve dans les graphismes, d'une extrême laideur. Les immenses pixels agressent l'oeil, les couleurs se chargent de le faire saigner. La bande son, elle, termine de créer une ambiance glauque et angoissante. Hotline Miami est une oeuvre étonnamment homogène ; forme et fond s'y marient à merveille. Pour le reste, comme je l'écris plus haut, il ne s'agit à mes yeux que d'un énième twin-stick shooter en arène : certes très sympa et efficace, redoutable dans sa mise en scène, mais au final peu différent des sensations vécues ailleurs pad en main. Le peu d'ennemis disponibles, leur fonctionnement binaire, rendent le gameplay même plutôt aride.

Bref, j'apprécie globalement l'expérience que me procure Hotline Miami, mais plus pour son enrobage que pour ses qualités de jeu d'action. J'ignore si mon avis évoluera.




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