Dans les jeux-video comme ailleurs, quand un concept marche, il est copié et re-copié à outrance. C'est particulièrement vrai, on l'a vu, avec le J-RPG : on ne dénombre plus les clones de Dragon Quest. Le RPG dont il est question ici n'est pas calqué sur le méga-hit de Enix, mais il n'est pas pour autant aussi original qu'il en a l'air car il ressemble énormément aux Shin Megami Tensei de Atlus (qu'on a pas encore vu ...).
Ainsi, Maten Densetsu se déroule dans un monde post-apocalyptique, au Japon, après que le pays ait été ravagé par des démons. Le héros qu'on choisit en début de partie parmis 5 personnages (celà semble plus avoir un impact sur les caractéristiques que sur l'histoire) ère dans des paysages composés d'immeubles détruits, de routes explosées et autre décombres de notre civilisation à la manière de Mad Max. Les ennemis rencontrés lors de combats aléatoires s'affrontent au tour par tour et en vue subjective dans la tradition du genre. Plusieurs types de représentations sont utilisés dans ce jeu. Dans les villes, on ne déplace en fait qu'un curseur sur une carte en quête d'endroits à explorer. Ces derniers s'affichent alors dans des illustrations plein-écran et si des personnages avec lesquels on peut dialoguer s'y trouvent, ils apparaissent et des options de dialogue s'affichent également. Plus tard, on se retrouvera à explorer des donjons en vue subjective à la manière de Wizardry ou Bard's Tale avec des combats toujours aléatoires et au tour par tour.
Ce qui démarque ce jeu de son modèle, c'est son design graphique, très adulte, qu'on doit au célèbre artiste Yoshitaka Amano : voyous ou mutants dégénérés sont représentés avec son style très efficace. Rien que pour ça, on a envie de progresser dans l'univers de Maten Densetsu. Malheureusement il est entièrement en japonais, et c'est bien dommage car j'aurais aimé m'y impliquer beaucoup plus ...