Dans la série des Fushigi no Dungeon (Mystery Dungeon en occident) qui se déroule généralement dans un monde d'heroic-fantasy, un héros s'aventure dans un donjon généré aléatoirement en essayant d'aller le plus loin possible et de retrouver un trésor ou accomplir une quête. En chemin il trouve moultes objets, amres, équipements et magies, et combat des monstres dans un pseudo système de tour par tour (dès que le héros fait un pas ou une action, les monstres environant en font de même). Les actions s'accomplissent directement en appuyant sur le bouton correspondant (attaquer, consulter la carte) ou en passant par un menu classique de RPG japonais.
Torneko no Daibouken est le 1er épisode de cette prolifique série et est un spin-off de Dragon Quest 4. L'intro du jeu raconte d'ailleurs un peu l'histoire du célèbre RPG et est illustrée par des graphismes style "Famicom" assez amusants. Le héros est Torneko, un marchand. Et dans l'histoire : pas d'hypocrisie ! En effet, une quête pour sauver le monde ne servira pas d'excuse à un genre qui délaisse volontier toute forme narrative pour se concentrer principalement sur l'accumulation d'objets : ici le but de Torneko est justement de récupérer un maximum d'équipement dans les donjons pour sa collection personelle et son magasin !
Les graphismes sont bons et les sprites reproduisent brillament les habituels monstres croisés dans Dragon Quest. Le jeu est jouable contrairement à Brandish qu'on a vu précédemment et qui proposait un gameplay assez similaire. La difficulté est corsée et demande au joueur de gérer au mieux son inventaire limité. L'une des principales contraintes est la gestion de la faim qui oblige à transporter de la nourriture (on en trouve difficilement dans les donjons).
Basique, sans réelle profondeur et d'un scénario sans intérêt, Torneko no Daibouken n'en est pas moins terriblement addictif pour qui aime l'exploration et la bonne vieille routine du "portes-monstres-trésors" qui définissait les premières parties de Donjons et Dragons des plus vieux d'entre nous.
Un patch existe pour le jeu avec une traduction anglaise parfois étrange avec quelques textes incompréhensibles mais dans l'ensemble ça permet de jouer sans problème.