Soul Star est un shoot spatial vu à la 3è personne assez original, puisqu’il propose deux types de niveaux : les premiers sont classiques, avec un scrolling automatique qui n’est pas sans rappeler Space Harrier, les seconds peuvent en revanche être explorés librement. Dans les deux cas le maniement de notre vaisseau est quasiment le même : on dispose d’un tir de base illimité, qui peut être modifié en ramassant des bonus, d’un tir secondaire (des missiles de ce que j’ai vu du jeu) en quantités limitées, et on peut aussi obtenir une smart bomb et des alliés qui font office de modules et de boucliers.

Dans les niveaux classiques, les ennemis peuvent arriver du premier comme du dernier plan, et il faut les éviter, ainsi que leurs tirs. Le niveau “d’exploration� que j’ai vu nécessitait de détruire une tour de communication (ou assimilé), avant de s’enfuir avant que toute la zone n’explose, en choisissant une des trois sorties possibles, chacune correspondant à un niveau de difficulté, et à une route différente.

Or, je bien que j’ai scrupuleusement suivi les flèches, je n’ai pas réussi à trouver la sortie, et je me suis fait détruire bêtement. C’est assez ballot, et surtout c’est symptomatique du gros problème du jeu : son manque de lisibilité. Si on arrive sans trop de mal à éviter les obstacles dans les niveaux à la Space Harrier, c’est tout autre chose pour les ennemis et surtout leurs projectiles, la faute à leur vitesse de déplacement, à la perspective, et à des collisions qui semblent un peu molles et flottantes. Je n’ai pas réussi à éviter correctement les attaques de la tour de communication, bien que je pouvais clairement les voir, et que je pensais bien me positionner. En fait tout le jeu est assez mollasson, et pas très précis, ce qui est très frustrant car il est MAGNIFIQUE.

C’est bien simple, au lancement je me suis demandée si je n’avais pas lancé par erreur le proto de la version 32X qui n’est jamais sortie. Ça pète de couleurs avec de chouettes dégradés, il y a des effets spéciaux dans tous les sens, la musique défonce, vraiment c’est un plaisir pour les yeux et les oreilles. Mais pas du côté du gameplay, malheureusement. A lancer quand même pour voir ce dont le Mega-CD était capable.