Ce hit de Capcom, qui a été porté sur Mega Drive par des équipes internes de Sega, apparement sans beaucoup de soutien, ce qui les a obligés à ripper des assets depuis le board arcade.

On y incarne Strider Hiryu, un ninja du futur, équipé d’une épée plasma, qui va sauver l’humanité contre des communistes du futur gouvernés par une sorte de sorcier malfaisant. Le jeu est doté d’une forte idenfité graphique, avec sa ville pseudo-soviétique éclairée par des projecteurs, ou son second stage sous la neige. Les ennemis ne sont pas en reste, et en plus des sbires en doudoune et chapka, on affronte des boss plutôt imaginatifs.

En plus de son épee, Hiryu peut parfois être aidée par différents modules, mais il faut surtout compter sur notre épée, et notre agilité. On peut s’accrocher aux mur et à certains plafonds, voire à certains boss. Les attaques venant de toutes parts, il faut être mobile, et même comme ça le jeu est assez difficile.

Techniquement le jeu accuse un peu son âge. On a droit à quelques loadings d’une demie sconde environ au sein même des niveaux lorsque le décor change, et les ennemis clignotent en disparaissant lorsqu’on les tue. L’animation d’Hiryu est aussi assez raide. En revanche les musiques sont très réussies, et j’applaudis certains effets de mise en scène, comme les éclairs qui font passer le jeu en ombres chinoises.

Le jeu est plutôt jouable, on a juste un peu de mal à se détacher d’une paroi à laquelle on est accroché. Bref, Strider est une valeur sûre de la MD.