Starflight

Rédigé par Shenron

Sorti initialement sur micro-ordinateurs en 1986, Starflight est un jeu d’exploration spatiale, et comme on l’a dit sur le chat sur Twitch, c’est un peu le No Man’s Sky de l’époque.
Après avoir nommé notre personnage et notre vaisseau, on doit recruter un équipage, et modifier le vaisseau en prévision du prochain voyage.

L’équipage est composé de maximum 5 personnes, qui peuvent occuper 5 postes différents (ingénieur, navigateur, docteur, etc), qu’on peut recruter parmi 5 espèces différentes, dont les caractéristiques diffèrent, et qui sont donc plus ou moins adaptées pour chaque job. On peut ensuite les entraîner pour augmenter leurs stats, au prix de quelques brouzoufs.

Toujours avec notre argent de poche de départ, on peut équiper notre vaisseau : ajout de capacité de chargement, de bouclier, d’armes, etc. On doit également acheter un TV, sorte de Mako façon Mass Effect, qui sert à explorer la surface des planètes explorées, qu’on peut aussi customiser : on peut ajouter de la capacité de chargement, ou par exemple des chenilles pour se déplacer plus facilement sur les sols gelés.

Une fois qu’on est prêt, un tour par le briefing, qui nous indique les coordonnées de planètes intéressantes, et les zones à éviter en raison de leur dangerosité.

Puis c’est le décollage : notre vaisseau est en orbite autour de la station spatiale, et il faut mettre un petit coup de réacteur pour se détacher de son orbite, puis on peut aller où on veut dans le système solaire, tant qu’on a assez de carburant (pour en revenir aussi !). Pour atterrir, il faut rentrer en orbite, et demander au navigateur de lancer la manœuvre, sans oublier de jouer avec les réacteurs pour éviter de s’écraser comme une pierre. Vient ensuite l’exploration avec le TV, qui consiste à ramasser des matériaux de valeur pour les revendre à la station, et à entrer en contact avec des formes de vie extraterrestres le cas échéant, en s’accommodant du climat, et du type de terrain rencontré. Si on tombe à court de carburant, on doit appeler une mission de sauvetage, et abandonner le TV sur place. Un petit tour sur Wikipedia m’informe qu’une intrigue se développe en plus au fil de nos pérégrinations.

Ce qui est épatant avec Starflight, en plus de la quantité astronomique de choses qu’on peut faire, c’est son accessibilité. Même si on tâtonne un peu au début, on comprend très vite ce qu’il faut faire, et à quoi servira tel ou tel équipement pus tard dans le jeu. Il faut planifier nos achats en fonction de nos destinations, et j’imagine que l’upgrade de notre vaisseau joue un rôle important. Le jeu comporte 270 systèmes solaire, et son ambition a vraiment de quoi laisser admiratif. Je ne sais pas si l’intérêt du jeu se maintient après plusieurs heures, mais rien que pour son principe et son accessibilité, il mérite tous les égards.

Verdict :

TRES BIEN