Shining in the Darkness

Rédigé par Shenron

Premier épisode de la série des Shining, Shining in the Darkness est un dungeon-RPG à la première personne, dans lequel notre protagoniste doit explorer une série de donjons en compagnie de deux compagnons pour retrouver la princesse Jessica, qui a été enlevée par l’infâme Darksol, qui veut l’échanger contre le royaume. Rien que ça. Et tant qu’on y est, si on pouvait retrouver notre père qui a disparu en même temps que Jessica, ce serait pas mal.

On alterne ballades dans le village, qui permet de faire le plein d’armes, armures, et items, mais aussi de sauvegarder ou de se reposer, et exploration des donjons. Les monstres apparaissent aléatoirement, parfois seuls, parfois plusieurs, et on choisit quel monstre, ou parfois quel groupe de monstres, attaquer. Les combats se déroulent au tour par tour.

On découvre dans SitD l’interface à base d’icônes qui fera la renommée du la série : une pour attaquer, une pour la magie, une pour les items, et une pour fuir. Les items et les armes seront également repris plus tard. Les achats ne sont pas des plus simples, car on ne connaît pas les effets d’un objet ou les caractéristiques d’une arme avant de les acheter : un archaïsme qu’on retrouvera dans Shining Force.

Autre archaïsme, mais qui a son charme : il est indispensable de dessiner la carte des donjons sur un cahier à petits carreaux au fil de la progression. Tous les couloirs se ressemblent, il y a des culs de sac, et aucune carte ingame, donc débrouillez-vous. Personnellement, je ne suis pas câblée pour ce genre de choses, et j’ai accueilli la carte automatique de Shining the Holy Ark avec des larmes dans les yeux. Mais si c’est votre trip, vous pouvez vous faire plaisir.

Non seulement la carte est indispensable pour s’y retrouver, mais elle sert aussi à marquer l’endroit à partir duquel les monstres montent de niveau : en effet, on peut se taper contre des slimes de base pendant un moment, avant, au détour d’un couloir, de se faire rosser. Le grind fait partie intégrante du gameplay, car il faut avoir un certain niveau d’xp et d’équipement avant de s’aventurer un peu plus loin dans le labyrinthe.

Graphiquement le jeu est un peu brouillon, mais a du charme grâce à son bon choix de couleurs et son excellent chara design. Les musiques ne m’ont pas marquée, mais j’étais un peu trop occupée à me perdre pour tendre l’oreille.

Shining in the Darkness n’est pas un jeu pour moi, mais si vous aimez dessiner des plans et grinder comme un porc, allez-y, faites vous plaisir.

Verdict :

ASSEZ BIEN