Shadow of the Beast

Rédigé par Shenron

Coqueluche des possesseurs de micro-ordinateurs, Shadow of the Beast est un jeu mythique, notamment pour l’excellence de ses graphismes, et son usage immodéré des parallaxes. On y dirige un homme qui a été élevé par des mages satanistes et a subi toutes sortes d’expérimentations, qui l’ont transformé en bête à la force surhumaine, et qui veut se venger.

Le début du jeu est assez abrupt, puisqu’on est balancé dans la campagne sans autre forme de procès. On peut donner des coups de poing et des coups de pied sautés, monter à l’échelle, se baisser, et c’est tout. Donc on marche, on marche (vite), on tente de se débarrasser des ennemis qui foncent vers nous (tous, ils sont variés dans leur apparence, pas dans leur approche), on marche très longtemps, et on arrive dans un château (mais avant il faut prendre la torche), où on se fait défoncer par un gros monstre. Game Over.

Je recommence ma partie, et là je vais à droite, je trouve vite un arbre creux, je descends, je me retrouve coincée d’un côté par une statue qui crache du feu, de l’autre par un énorme monstre qui me tue en un coup. Game Over.

Après avoir lu une FAQ, je me rends compte qu’il faut accomplir certaines actions dans un certain ordre et d’une certaine façon (j’étais censé détruire la boule de la statue qui crache du feu en tapant plusieurs fois dedans) pour progresser. Fair enough. Le problème, c’est que je n’ai pas très envie de persévérer, car les contrôles sont vraiment peu réactifs. Le timing pour donner les coups de poing sans se faire toucher par les ennemis est très serré, à la limite de l’aléatoire, la faute à l’input lag et certainement aussi à des hitboxes chelou. Ils sont raides, en plus de ça, et notre perso a du mal à se retourner, ou à donner ses coups de pied sautés.

Alors oui, c’est très beau et les musiques (qui changent de façon random) sont belles aussi, mais si je dois me battre avec les commandes pour progresser, ça n’en vaut pas la peine.

Verdict :

MEDIOCRE