Ce RPG sorti uniquement au Japon, et uniquement en japonais, est adapté de la série d’OAV connue chez nous sous le nom “Les Chroniques des Guerres de Lodoss�, et qui est bien connue des amateurs de japanime des années 90. Cette série d’heroic fantasy ultra classique, avec son équipe composée d’un chevalier, une elfe,un nain, un voleur, un sorcier et un prêtre, se distinguait par sa qualité graphique exceptionnelle, notamment grâce au design de Yuki Nobuteru (Escaflowne, Dragon Force 2). A titre personnel je me souviens l’avoir binge-watché avec des potes à la fin des années 90, et je me suis même racheté le coffret DVD à vil prix.

Autre anecdote : le générique de la série TV La Légende du Chevalier Héroïque, Kiseki no Umi (Yoko Kanno, évidemment), fait partie de mes chansons préférées de tous les temps.

Mais revenons au jeu : je ne me souviens malheureusement plus du tout du début de la série, donc je ne sais pas si le jeu en reprend strictement la trame ; en tous cas le générique est assez bien reproduit en introduction. On dirige Parn, le chevalier, puis son pote le prêtre, dans un Tactical très classique. Le jeu ne laisse pas vraiment de place à l’exploration, et ressemble assez à Shining Force CD dans sa structure : on peut se déplacer au coeur des villes uniquement de bâtiment en bâtiment via un hub/menu, et régulièrement on se tape un combat pour faire progresser l’intrigue. Ceux-ci se déroulent au tour par tour, nous d’abord, les méchants ensuite. On peut se déplacer, attaquer, lancer un sort, utiliser un item ou mettre fin à son tour. C’est assez basique, mais les menus entièrement en japonais sont très handicapants, et je n’ai par exemple pas compris comment me déplacer PUIS jeter un sort, par exemple pour soigner Parn, qui était encerclé par des goules. Dommage que les devs n’aient pas eu la présence d’esprit de reprendre le système d’icônes de Shining Force.

Le jeu n’est vraiment pas bien beau, et les séquences animées souffrent des limites de leur support, même si elles sont regardables. Mais je soupçonne le jeu d’être au mieux moyen.