Disclaimer : j’adore Ranma ½. J’ai lu le manga une dizaine de fois, regardé l’intégralité de la série TV (avec quelques épisodes en accéléré quand même), tous les films et OAV (y compris le film live tout pourri), tous les contenus promotionnels, et j’ai même lu des fanfictions. Je ne suis donc pas du tout objective.

Ceci étant dit, ce Ranma ½ Byakuranika est tout pourri.

Le jeu commence par une intro animée un peu cheapos, dans laquelle Ryoga, Mousse et le père de Ranma se font assommer, et probablement kidnapper, par un inconnu. Il semble que Ranma soit la prochaine cible, probablement pour son lien avec les sources maléfiques.

On prend la main alors que Ranma et Akane papotent sur le chemin de l’école. Parfois, le dialogue s’interrompt, et on a le choix parfois de simplement continuer, soit de choisir entre deux actions. Ne lisant pas le japonais, je vais me reposer sur mon camarade de Sega-Mag Virtua Hunter pour vous dire qu’on peut choisir de parler, regarder, se déplacer, etc. Sauf qu’en fait, un seul choix permet d’avancer, c’est donc complètement inutile. Régulièrement, comme c’est le cas dans le manga, on est interrompu par un des maboules du lycée qui cherche la bagarre, et le mode combat commence. Il s’agit d’un bête jeu de pierres-feuilles-ciseaux dans lequel le CPU semble bien tricher, car dans mon tout premier combat, contre Kuno, je me suis fait rétamer. Les combats sont très longs, et il faut bien dix ou douze coups pour vider la barre de vie de l’adversaire.

Le jeu se termine en un peu moins de 3h, et son scénario ne semble pas casser trois pattes à un canard (à lunettes).

Graphiquement c’est pas mal, et si le chara design n’est pas au niveau de celui des OAV, par exemple, il est en général correct. En revanche, l’animation est ultra limitée, et les voix sont de très mauvaises qualités. Je vous conseille donc plutôt de vous replonger dans les OAV ou le manga si vous voulez profiter du plus grand succès de Rumiko Takahashi.