Sorti durant le nouvel âge d’or de Disney, après La Petite Sirène et Aladdin, le Roi Lion (bien qu’il soit un plagiat éhonté de Jungle Tatai) est mon Disney préféré. Voila, c’est dit.

En revanche ce n’est pas mon jeu Disney préféré.

Développé par Westwood (oui, les mêmes que ceux qui ont fait les C&C), le Roi Lion reprend assez fidèlement la trame du film. On dirige donc d’abord un Simba lionceau, d’abord en se baladant dans la jungle, puis on rentre dans le numéro musical “Je voudrais déjà être roi� sous acide, puis on revit l’excursion dans le cimetière des éléphants, la poursuite avec les buffles, l’exil et la rencontre avec Timon et Pumba, et son retour adulte pour botter le cul de Scar et renvoyer les hyènes crever de faim.

Enfant, Simba peut sauter sur les ennemis pour les assommer, et rugir pour effrayer les singes et les insectes. Il peut également s’accrocher aux rebords des corniches pour les escalader, ce qui rend certains passages d’escalade un peu bizarres. Adulte, il peut toujours rugir et sauter, mais aussi mettre des coups de griffe utiles pour se débarrasser des hyènes et des panthères blanches (???).

Les niveaux sont variés, avec essentiellement de la plateforme classique, mais aussi, donc, le niveau de la poursuite avec les buffles vue de devant, ainsi que le niveau “Je voudrais déjà être roi� qui relève plutôt du puzzle game. Chiant, d’ailleurs. En fait, si le jeu est vraiment magnifique, mais vraiment intégralement, avec des décors superbes, une animation des persos impressionnantes, et de très chouettes compositions musicales, la jouabilité et le level design posent problème. Côté maniabilité, on est proche de “l’école David Perry�, avec ses petites imprécisions et le côté flottant des contrôles, mais couplé à une difficulté plus importante que dans Aladdin, par exemple, et on peut donc se faire avoir relativement souvent par des ennemis à la hitbox énorme (je pense aux vautours), et, dans un autre registre, traverser une plateforme qu’on pensait pouvoir accrocher. Et comme pas mal de chutes sont mortelles, c’est enquiquinant.

Personnellement, je trouve également le jeu trop long et un peu redondant au niveau des environnements traversés, et pas spécialement bien pensé dans son level design. En fait c’est un peu Jungle Book avec un lion, sauf qu’un lion c’est moins facile à diriger qu’un humain. Donc je suis mitigée, malgré les qualités techniques époustouflantes du titre.