Dans les comics éponymes, Robocop décide de voyager dans le futur pour détruire Skynet, en le piratant à l’aide de son esprit, pour finir par construire un Terminator à son image. Ça semble un peu bizarre.

Dans le jeu, on se contente de dessouder des Terminators, sans se faire de noeuds au cerveau : comme dans Robocop 3, l’action est vue de côté, mais les ressemblances s’arrêtent à peu près là : on peut avoir jusqu’à deux armes disponibles, parmi lesquelles on alterne à volonté, et dont les munitions sont infinies. Robocop peut sauter, grimper à l’échelle, et même se suspendre par les bras pour passer des obstacles. Les contrôles sont un peu bizarres, et Robocop peut aussi bien tirer en diagonale vers le bas que se baisser, ce qui fait qu’il est un peu long de s’accroupir. L’écran scrolle également légèrement vers le bas quand on s’accroupit, ce qui donne un peu mal au coeur.

Heureusement, très rapidement, on n’a plus à se préoccuper de viser ou pas : entre les fusils à pompe à tête chercheuse, les lance-flammes en 3-Way, ou les grenades, on finit par juste avancer en martelant le bouton de tir et en évitant les quelques boulettes tirées par les ennemis. Il faut bien de temps en temps sauter par dessus des bidons de futs toxiques (au pixel près) ou éviter des flammes, mais la plupart du temps on n’a pas trop à réfléchir. Et ce n’est pas désagréable. Les commandes répondent bien, les explosions un peu gorasses des ennemis sont assez satisfaisantes, le jeu est relativement joli une fois qu’on s’est fait à l’animation chelou de Murphy… C’est pas mal.