Je n’ai vu Robocop 3. Je sais juste que Robocop vole, et qu’il y a des ninjas, donc je pense que je ne rate pas grand chose. Pourtant, Flying Edge s’est dit que ça valait le coup d’adapter le plus mal-aimé des films de la franchise en jeu vidéo.

Nous sommes donc face à un shooter vu de côté à la Rolling Thunder (je n’en ai pas encore parlé mais nous sommes entre personnes cultivées). Des méchants punks apparaissent et nous tirent dessus, et il faut éviter les balles et les tuer avant. On peut tirer dans toutes les directions, y compris en se baissant et en sautant. Les ennemis peuvent en faire autant.

On débute avec notre simple pistolet, mais un récupère vite un 3-Way. Le premier problème est que toutes les munitions, y compris celles du flingue de base, sont limitées. Une fois écoulées, on met des petits coups de poing inefficaces. Le deuxième problème, est que les caisses qui jonchent le chemin nous empêchent certes d’avancer sans sauter par-dessus, mais n’arrêtent pas les balles. Mais le souci principal, c’est qu’on ne peut pas éviter la plupart des tirs. Ils sont trop nombreux, et Robocop est trop gros et pas assez mobile, pour espérer les esquiver. Le premier “boss�, qui consiste simplement en une nuée d’ennemis armés de bazookas, est symptomatique : je n’ai aucune idée de la façon de tous les tuer sans se faire démonter avant. De plus, on perd bien plus d’énergie au contact d’un ennemi que quand on est touché par une balle, et comme souvent, si on est trop près nos tirs ne portent pas.

Le jeu étant assez vilain par-dessus le marché, Robocop 3 est donc à peu près aussi mauvais que le film dont il s’inspire.