Road Rash

Rédigé par Shenron

Si les routiers sont sympa, les motards n’aiment pas qu’on leur chie dans les bottes. C’est ce qu’il faut retenir de Road Rash, qui nous plonge dans le milieu interlope des courses de moto clandestines au coeur de la Californie. On choisit sa moto selon notre budget, on sélectionne sa course, et en avant vers les grands espaces. Mais ici, les courses ne se déroulent pas à la loyale, et tous les coups sont permis : coups de poing, de pied, mais aussi de matraques et de chaînes de vélo.

Chaque participant a une barre de vie, et on peut les faire tomber en les frappant suffisamment. Mais cela vaut aussi pour nous, et on peut non seulement tomber de notre monture, qu’il faut ensuite retrouver sans se faire faucher, ou même se faire arrêter par la police. La moto possède aussi sa propre jauge, et si elle arrive à zéro, la course est perdue.

De plus, qui dit course clandestine dit route ouverte à la circulation, et il faut bien évidemment éviter les voitures des civils, voire les vaches qui s’y promènent. Le jeu compte initialement 5 courses, dans 5 environnements différents, et il faut se placer au moins 4è dans chaque course pour passer au niveau suivant, avec des courses plus longues et des adversaires plus rapides. Heureusement, à l’issue de chaque course, on remporte une certaine somme d’argent qui permet d’investir dans un nouveau bolide.

Malgré son côté bourrin Road Rash est davantage un jeu de course que de baston ; certes la conduite est ultra arcade et consiste essentiellement à rester sur la route, et le frein ne sert pas à grand chose, mais esquiver les voitures et éviter les virages trop serrés et les sorties de route est quand même assez coton. En revanche, nos adversaires sont aussi vulnérables aux chutes que nous, et on peut provoquer des carambolages.
Les graphismes sont plutôt sympa dans leur style “réaliste”, même si les courses se ressemblent un peu toutes. L’animation est saccadée mais la sensation de vitesse est bien rendue, et les musiques, sans être géniales, ont de la personnalité. Dommage que le jeu à deux ne soit disponible qu’en alterné.

Verdict :

BIEN