Le principe de Road Blaster est simple : il faut terminer chaque course avant d’arriver à cours de carburant. Le réservoir comporte deux jauges : la principale, et la réserve. La principale se remplit un peu à chaque checkpoint, et en ramassant des boules vertes et rouges sur la route. Les vertes apparaissent au pif, mais les rouges sont laissées par les véhicules abattus, car oui, notre voiture dispose d’un canon (en tir turbo et munitions illimitées) pour faire le ménage.
Une fois la jauge principale vide, la réserve prend le dessus, mais elle ne peut pas être remplie qu’entre deux courses, selon le nombre de véhicules ennemis détruits.

La conduite ne présente aucune subtilité, car notre voiture, comme dirait Julia Roberts, “vire comme sur des rails�. En revanche, elle est très rapide, et si viser les voitures jaunes adverses est simple, il faut aussi éviter les mines (dont la présence est signalée par un voyant sur le tableau de bord), les tirs des tourelles (destructibles) situées sur le bas-côté de la route, les flaques d’huile, et surtout les voitures mauves, qui sont invulnérables aux tirs de base. Chaque contact avec un véhicule provoque une explosion, et la perte de quelques pixels d’essence, il faut donc être attentif. De temps en temps, des alliés larguent une arme spéciale à haute cadence de tir, qui permet de détruire les véhicules mauves. Les courses s’enchaînent jusqu’au Game Over.

Le principe est basique, et les premières minutes de jeu laissent dubitatif, mais finalement le jeu est prenant, et rappelle les jeux mécaniques de notre enfance. Heureusement, car ce ne sont ni ses graphismes sommaires ni ses musiques et bruitages basiques qui font l’intérêt de Road Blasters.