Revolution X est certainement un des jeux sous licence les plus idiots qui soient. Il s’agit d’un gunshooter qui se déroule dans un monde qui semble verser le totalitarisme : on affronte en effet une sorte de milice du futur, qui au début du jeu nous agresse sans vraie raison. Je pense qu’on fait partie d’un mouvement de résistance, ou quelque chose comme ça.

Et donc, alors qu’on poursuit les soldats jusque dans une boîte de nuit, on arrive dans une salle de concert dans laquelle joue… le groupe Aerosmith. Qui se fait enlever. Plus loin, une vidéo de son leader Steven Tyler nous demande de le retrouver et… nous donne une arme ? En plus on en avait déjà une. Bref. La première mission est de détruire l’hélicoptère de patrouille des forces de l’ordre, et de retrouver la voiture du groupe.

On dispose de deux armes : un pistolet automatique classique, avec un tir turbo (heureusement), et des disques d’argent ou d’or, qui font plus de dégâts mais qu’il faut lancer un par un. Les munitions du pistolet sont infinies, et on récupère des disques en détruisant des éléments du décor. Cela dit ils pourraient tout aussi bien aussi être en quantités infinies, car on arrive très vite à en avoir plus de 500. Le jeu ressemble beaucoup à Terminator 2 : the Arcade Game, dans le sens où il y a des ennemis non-stops, sur plusieurs plans, qu’on doit bourriner pour les tuer, et qu’on n’a aucune idée du moment où ils nous blessent ou pas.

Donc on se laisse porter par le scrolling, en maintenant B appuyé tout en matraquant A, en voyant, impuissant, notre barre de vie se vider, tandis qu’on tente de se débarrasser d’un boss increvable. Heureusement, les crédits sont infinis.

Les graphismes sont un peu baveux mais globalement de bonne facture, mais la partie sonore est clairement en retrait, et les musiques comme les bruitages donnent l’impression d’un bourdonnement permanent. Le jeu est jouable à deux, mais ce n’est un cadeau à faire à personne. Notez que j’ai eu un bug un peu bizarre qui a fait disparaître l’interface pendant tout un stage, je ne sais pas à quoi c’est dû.