La préhistoire. Les mammifères tentent de prendre le pouvoir, grâce à une espèce de ragondin ? Qui arrive à contrôler psychiquement les dinosaures (?). Heureusement, Rex, le petit tyrannosaure, dormait à ce moment (?), et n’est pas affecté. Il peut donc partir sauver ses congénères.

Radical Rex est un petit jeu de plateforme qui, conceptuellement, ressemble à un mélange de Global Gladiators (pour le level design) et Sonic (pour les quelques phases sur un skate avec des loopings où on ne contrôle rien). Rex peut cracher des flammes pour étourdir les ennemis (le temps de sauter dessus, ou par dessus), rugir pour les effrayer, ou encore mettre des coups de pied, mais j’ai l’impression que ça ne sert à rien. On doit juste aller à la fin d’un niveau en ramassant le plus d’oeufs possible, pour accéder à un niveau bonus. On commence par traverser la jungle, avant de se faire avaler par un énorme dino et d’explorer son tube digestif.

Détaillé et coloré, Radical Rex est un petit jeu de plateforme sympathique, au level design honnête (en tous cas pas aussi bordélique que Global Gladiators), mais un peu imprécis quand il s’agit de s’attaquer à des ennemis. Heureusement, la vie baisse très lentement, et on en récupère assez souvent. Les niveaux regorgent de sprites qui parfois nuisent un peu à la lisibilité, car on finit par ne plus pouvoir distinguer ce qui est inoffensif (genre les mouches) du reste, alors que les décors sont très vides, c’est un choix étrange. Mais ça reste pas mal malgré tout.

La version MCD est identique, mais avec une intro en rap bien ringarde, et des musiques de meilleure qualité.