Power Drive

Rédigé par Shenron

Pour ceux d’entre vous qui ne les connaîtraient pas, je vais vous resituer le studio Rage Software : il est en effet connu pour à peu près rien du tout, à l’exception peut-être de Jonah Lomu Rugby et Millenium Soldier Expandable (et aussi pour être jusssste avant Rare dans l’annuaire des développeurs, des fois que ça passe sur un malentendu).
Power Drive est un jeu de course en 3D isométrique à la Trash Rally ou Miles Migilia en Arcade (si vous ne le connaissez pas, essayez-le, c’est très bien) : le mode championnat se compose de plusieurs courses aux quatre coins du monde, au volant de véhicules au départ peu sexy (genre une Mini), mais qu’on peut remplacer au bout d’un moment. Enfin, j’imagine.

Le jeu fait dans l’originalité dans deux aspects : le premier est qu’on court plusieurs fois sur le même site avant d’en changer, à l’endroit, à l’envers, par beau temps, sous la pluie, de jour et de nuit. C’est bien, mais Monte-Carlo au bout de 4 fois, bof. Le deuxième est la présence d’un système de gestion des dégâts : le moteur, la carrosserie, les pneus et même les phares peuvent être endommagés en course, ce qui a une influence sur la conduite. On peut les réparer entre deux courses contre l’argent durement gagné en se qualifiant. Personnellement, je trouve ça un peu con de devoir se préoccuper des dégâts dans un jeu d’arcade, mais bon. On peut aussi ramasser deux-trois bonus sur la route, mais c’est anecdotique.

Techniquement le jeu ne casse pas des briques sans être hideux, est raisonnablement jouable bien que la voiture ait un peu tendance à glisser, et n’est pas trop ennuyeux. Bizarrement on doit choisir entre la musique et les bruitages : je vous conseille de choisir ces derniers, qui donnent quand même des indices sur notre conduite. Autre bizarrerie : le HUD a un drôle de sens des priorités, puisqu’il affiche les rapports (alors que la conduite est automatique), mais pas la carte du circuit.

Verdict :

MOYEN