Pinocchio se veut être dans la lignée des autres jeux Disney, et joue à fond la carte de la qualité technique et de la fidélité à l’oeuvre d’origine pour se faire une place. Le fait qu’il soit sorti tardivement lui donne un avantage certain, et il est vraiment très beau, et bien animé, même s’il manque un petit quelque chose pour qu’il arrive au niveau d’un Mickey Mania.

Et pourtant, personne n’en a vraiment entendu parler. Pourquoi ? Parce qu’il est chiant comme la pluie. Au début du jeu, on ne peut que marcher, sauter et courir, il faut donc se contenter d’éviter les ennemis et leurs attaques. On peut aussi s’accrocher à des rebords de fenêtre, ou se faire envoyer valser par des panneaux (ou des girouettes ?). Mais pour quoi faire ? Difficile à dire. On se promène dans la ville, allant dans différents quartiers de façon non linéaire (paye ton idée pourrie déjà pour un premier niveau), on récumère des trucs, et quand on réussit par hasard à la amener à la bonne fée, elle les prend, les rebalance, et on repart les chercher… je crois ? Bon, c’est incompréhensible, ce qui est mauvais signe pour un jeu de plateforme.

Je ne m’étends pas parce sue Seb l’a fait avant moi, mais à trop vouloir se distinguer, Pinocchio oublie la base, à savoir être cohérent et amusant, et ce, dès les premières minutes.