Phantom 2040 est tiré de la série animée du même nom, diffusée de 1994 à 1996, qui narre les exploits d’un super-héros dont le rôle se transmet de père en fils. Il s’agit d’un super héros sans super-pouvoir, qui utilise son entrainement et deux-trois gadgets (et une tenue moulante certainement assez déconcertante) pour lutter contre ses ennemis.

Au début du jeu on dispose d’ailleurs seulement d’une arme de poing aux munitions limitées (mais les ennemis en droppent souvent) et d’une corde qui permet de se suspendre au plafond et de grimper aux murs. Phantom possède également une palette de coups au corps à corps étendue, et peut mettre des coups de pied sautés, courir, faire des glissades, etc. Il est d’ailleurs très maniable, ce qui rend le maniement du personnage agréable en dehors de collisions hasardeuses, notamment quand on veut tirer de très près sur un ennemi.

Le jeu n’est pas tout à fait linéaire car on pourra parfois revisiter des niveaux terminés pour y chercher des objets, et il possède plusieurs fins en fonction des choix effectués au cours de l’aventure. C’est plutôt ambitieux pour l’époque, et ça compense un level design un peu basique. J’ai cependant rencontré un gros problème : l’impossibilité de quitter un niveau en cours pour revenir à la carte. Je me suis donc retrouvée bloquée dans le premier stage, et obligée de faire un reset, faute de pouvoir partir.

Plutôt beau et fin, mais sans vraiment de personnalité, Phantom 2040 est un bon petit jeu.