Paperboy

Rédigé par Shenron

Ah, Paperboy. J’y jouais chez ma cousine, dans la petite pièce attenante au garage, sur Amstrad CPC 6128 +. Que de souvenirs.

Dans Paperboy, on livre un vaillant livreur de journaux à l’américaine qui apprend très tôt que, dans la vie, on n’a rien sans rien et qu’un sou est un sou. Sur notre vélo, on doit livrer le journal aux abonnés, ignorer les non-abonnés, et esquiver les obstacles sur la route et les trottoirs, comme les voitures, poussettes, poteaux incendies, etc. Un journal livré sur le pas de la porte rapporte moins de points que dans la boite aux lettres, et un abonné oublié se désabonnera le lendemain. Le but du jeu est donc de marquer un maximum de points sur une semaine. En bonus, à la fin d’une journée, un parcours de cross permet de gagner des points supplémentaires.

Paperboy fait partie de ces jeux au concept brillant mais assez mal exécuté, uniquement à cause de contrôles approximatifs. Le vélo peut ralentir et accélérer, mais dans tous les cas il est difficile à manier, ce qui provoque des échecs parfois rapides. De plus, même dans la rue la plus simple, chaque nouveau jour apporte de nouveaux obstacles, et même avec la meilleure volonté du monde il est extrêmement compliqué de survivre à la traversée d’un carrefour. Paperboy n’est cependant pas la drouille dont il se traine la réputation, et avec de la patience on peut certainement arriver à quelque chose. Par contre il ne faut pas compter sur la technique : les graphismes sont sommaires, et seules les voix digits relèvent le niveau.

Verdict :

MEDIOCRE