Pagemaster
Vous vous souvenez de âThe Pagemasterâ ? CâĂ©tait un film avec Macaulay Culkin, le gamin star de âMaman jâai ratĂ© lâavionâ, qui ensuite a sombrĂ© dans la drogue. Je nâai pas vu le film, juste lâaffiche, sur laquelle le petit âCulay (dĂ©solĂ©e) a lâair odieux, ce qui nâest pas trĂšs encourageant pour un hĂ©ros. Le film nâest pas trĂšs bien notĂ© sur IMDB, et ne doit pas avoir connu un grand succĂšs. Mais la machine mĂ©diatique fonctionnait quand mĂȘme au moment de son lancement, et le film a Ă©tĂ© adaptĂ© en jeu. De plateforme, Ă©videmment, dĂ©veloppĂ© par des suĂ©dois.
Dans The Pagemaster, donc, on incarne le hĂ©ros du fil, qui rentre dans des livres de diffĂ©rents genres littĂ©raires (je suppose), et doit en ressortir (je suppose toujours), en ramassant des clĂ©s au passage, 100 clĂ©s donnant une vie. Les ennemis peuvent ĂȘtre neutralisĂ©s en leur sautant dessus (mais pas tous) ou en leur lançant des billes magiques. Ils laissent derriĂšre eux des bonus qui ressemblent Ă des jouets, mais dont lâutilitĂ© nâest pas claire. En fait le jeu est un peu bordĂ©lique, car les bonus ne ressemblent Ă rien, et on a un peu de mal Ă les distinguer les uns des autres. Il semble que notre capacitĂ© Ă encaisser des coups dĂ©pendent de la possession de bonus, mais ce nâest pas Ă©vident non plus.
Le jeu est relativement joli, bien quâun peu terne et brouillon. Lâanimation du hĂ©ros et des ennemis est trĂšs rĂ©ussie, et la musique est plutĂŽt agrĂ©able. Par contre les contrĂŽles sont trĂšs imprĂ©cis : on a tendance Ă glisser, Ă traverser certaines plateformes, et Ă se faire toucher par les ennemis alors quâon devrait les exploser en sautant dessus. Le level design nâest pas trĂšs inspirĂ©, mais a le mĂ©rite de ne pas ĂȘtre frustrant. Globalement, Pagemaster a du potentiel, et on sent les inspirations d'Aladdin, mais il ne lui arrive pas Ă la cheville, et n'est pas bien intĂ©ressant.