Dans The Ottifants, on dirige une espèce d’hybride entre un humain et un pachyderme, et on doit… je sais pas. Il y a un grand méchant sur la couverture, donc on va dire qu’on doit le battre, voire sauver nos potes sur le chemin.

C’est un peu confus, parce que le jeu commence dans un atelier de fabrication de jouets. Je crois. Il y a des ennemis, des jouets, donc, qui nous attaquent mollement, et on les détruit en crachant des billes de couleur par la trompe. Pour accéder à la sortie d’un niveau, il faut ramasser la moitié des mini-ottifants de toutes les couleurs parsemés dans le niveau. Alors, la porte de sortie, en forme d’éléphant, nous absorbe et recrache par sa trompe tous les machins multicolores qu’on a ramassé. C’est assez freudien.

Il y a un bon quart des machins colorés dont je n’ai pas la moindre idée de la façon de les choper. Le level design est assez bordélique, on a un peu de mal à voir sur quoi on peut monter et surtout derrière quels éléments du décor on peut passer ou pas. En dehors de son protagoniste au design original (et sûrement sous LSD) et à l’animation soignée, le jeu n’a pas vraiment de personnalité. La maniabilité est bizarre aussi, on glisse beaucoup, ce n’est pas très agréable. Bof.