Sorti d’abord sur DOS, Onslaught fait partie des premiers jeux sortis sur MD en occident, aux illustration badass qui m’impressionnaient énormément que je lisais mes magazines. Je ne savais absolument pas à quoi il ressemblait vraiment jusqu’à aujourd’hui.

Il s’agit en fait d’un jeu d’action vu de côté : après avoir choisi la région à conquérir sur une carte, on est jeté face à des hordes d’ennemis qui nous foncent dessus pour nous occire. Le terme “hordes� n’est pas exagéré, puisque ce sont bien des vagues qui semblent infinies qui déferlent sur nous, nous laissant à peine progresser dans le niveau. Pour les vaincre, on dispose au départ d’une simple masse d’armes, mais chaque ennemi abattu laisse une arme ou un parchemin de magie, qui peuvent être sélectionnés et utilisés comme bon nous semble. Il y a par exemple des smart bombs, des bombinettes à trajectoire en cloche, ou encore une arbalète utile mais longue à recharger. On saute à la croix, ce qui n’est pas du tout gênant car les commandes répondent bien. Une fois quelques niveaux nettoyés de tous leurs ennemis, on affronte un boss ridicule à 4 bras en vue à la première personne, et ainsi de suite.

Les graphismes et l’animation sont franchement réussis, surtout pour un jeu de 1991. Les sprites sont très variés et détaillés, et les couleurs sont vibrantes. C’est au niveau sonore que le jeu accuse à la fois son âge et surtout son origine puisqu’on doit choisir entre les bruitages et la musique ; je conseille de choisir les bruitages, histoire de savoir quand on se fait toucher, car aucune animation autre qu’un mini jet de sang le montre.

Par défaut le jeu choisit les armes utilisées pour nous, il suffit donc en gros d’avancer en bourrinant B pour passer les niveaux. Cela rend le jeu assez simple, mais cela peut-être à double tranchant car l’arme est parfois choisir au pif, et pas forcément adaptée à l’ennemi. En revanche, la choisir soi-même dans le feu de l’action n’est pas évident. Dommage que le jeu soit un peu trop archaïque dans ses mécanismes, notamment au niveau de la gestion des coups reçus et des collisions, parce qu’il avait un bon potentiel. Je mets Assez Bien pour vous inciter à y jeter un oeil.

(Notez que le jeu n'est pas officiellement licencié par Sega, ça sent le reverse ingeneering)