Nobunaga's Ambition

Rédigé par Shenron

Oda Nobunaga était un seigneur de guerre mineur du XVIè siècle, qui passa la majeure partie sur les champs de bataille, jusqu’à conquérir la majeure partie du Japon, faisant de lui un des grands unificateurs du pays pendant l’ère Sengoku.

Les Nobunaga no Yabo sont des jeux de gestion/stratégie. Après avoir choisi son seigneur, et donc sa province, et la date de début du jeu (j’imagine à des moments clé historiques), on commence notre tour en prenant deux décisions de gestion de la cité. On peut collecter les impôts, recruter des soldats, ou lancer des actions diplomatiques avec les pays voisins, par exemple. Mais on peut aussi essayer d’aller botter le cul des seigneurs voisins. Eux ne se privent pas d’aller guerroyer entre eux pour étendre leur territoire, en tous cas.

Lors de ma partie de Nobunaga’s Ambition, seul épisode sorti aux USA, à peine le jeu lancé j’appris que ma province était touchée par la peste. Ne trouvant pas l’option “brûler mes morts et penser à réaliser un réseau d’égouts”, j’ai un peu laissé couler, avant, au tour suivant, d’être prévenue de l’arrivée d’un typhon et du fait que oui, la peste était toujours là. Après qu’une demande en mariage à un voisin ait été rejetée, je me suis décidée à l’attaquer avec les quelques hommes que j’avais recrutés. On me demandé combien d’hommes je voulais emmener, combien de chevaux, combien d’or, combien de nourriture, et je n’en avais aucune idée, parce que je ne suis pas un seigneur de guerre japonais à l’époque féodal. Sur le champ de bataille, en plus de ne pas bien comprendre comment fonctionnait le déplacement des unités, je me suis prise une volée par un adversaire supérieur en nombre, ma province a été envahie, j’ai été déchue de mon titre, et donc Game Over. 15 minutes de jeu.

Les 3 jeux ne semblent pas très différents les uns des autres en dehors des graphismes, mais je suis sûre qu'il y a plein de subtilités que je n'ai pas saisies.

PS : pas moyen de lancer la version CD de Nobunaga no Yabou : Haouden
PPS : Accessoirement je trouve assez beau que Koei ait survécu (et se porte assez bien) en continuant à faire leurs jeux très typés et ultra japonais.

Verdict :

Nobunaga, ça a l’air intéressant, mais c’est foutrement impitoyable.