NBA Jam est un peu le fils spirituel de Arch Rivals, puisqu’il s’agit d’un jeu de basket à deux contre deux. Un bouton pour les passes, un pour les tirs, et un pour le turbo, qui permet de réaliser des dunks de fou, des interceptions, et de pousser l’adversaire pour qu’il dégage le terrain. Le turbon est limité par une jauge (qui remonte vite cependant), donc il ne faut pas trop en abuser (mais bon, on a de la marge). On en dirige qu’un seul joueur sur le terrain, l’autre étant géré par l’IA, mais suivant quand même nos directives.

Le jeu a la licence NBA, clubs et joueurs, et on peut jouer avec des stars de l’époque comme Scottie Pippen. Les joueurs sont digitalisés, légèrement SD, et si les plus grands semblent normaux, ceux de taille moyenne ressemblent à des nains, c’est assez rigolo. Les animations soignées et over the top, notamment pour les dunks, sont un des atouts du jeu, qui est rigolo mais un peu bordélique. L’ambiance sonore est au rendez-vous, notamment grâce aux “boom shakalaka� du commentateur.

Le jeu est très dynamique, et on va très vite d’un panier à l’autre, et il est un peu difficile de défendre. Par conséquent, marquer trois paniers consécutifs pour passer “On Fire� n’est pas chose aisée, mais après deux-trois matchs on commence à prendre ses marques.

NBA Jam n’est pas un chef d’oeuvre du genre, mais il est relativement amusant tout de suite, et est tellement dans l’esprit de l’époque sans pour autant être ringard aujourd’hui qu’il est éminamment sympathique. La version CD n’apporte rien de plus que quelques musiques et de meilleurs commentaires.