Microcosm

Rédigé par Shenron

Ma première impression devant l’intro de Microcosm fut très bonne : certes, le noir et blanc est clairement là pour cacher les misères, mais ça fonctionne bien, et je me suis même dit “tiens, pour une fois, un jeu en FMV pas tout à fait fauché”. On voit quand même des hélicos et tout, dont un semble vrai (ou du moins est une très jolie maquette).
Et puis à la fin, patatras : les acteurs, leur jeu, la mise en scène, la synchro, le doublage, tout fait penser à une de ces séries sur Nolife, genre Noobs ou la Flanders Company, mal jouées et mal filmées, mais dont le statut de semi-amateur incite à l’indulgence.

L’histoire : en gros un scientifique incompris se laisse embaucher par des méchants pour prouver au monde que sa méthode de miniaturisation fonctionne, et injecte un petit vaisseau avec un pilote humain dans un corps humain. Oui, c’est totalement repompé de l’Aventure Intérieure.

On commence donc dans le cortex chaipaquoi, et on se rend vite compte que Microcosm est un shoot à la Space Harrier, mais avec un décor en FMV. On dispose d’un tir de base illimité, de deux smart bombs, et on imagine qu’on trouvera de nouvelles armes au fil de notre progression, et on tire sur les… virus ? microbes ? que l’on croise dans ces vaisseaux.

Notre sprite est tout petit, les ennemis aussi, et le jeu est assez nerveux. Un peu comme dans Panzer Dragoon (le Zwei, surtout), on avance assez vite dans des couloirs avec des virages brusques, des tunnels qui s’ouvrent et se ferment, des obstacles, et c’est plutôt réussi. La lisibilité aurait pu être meilleure en appliquant un plus gros zoom aux projectiles (ce que le MCD sait bien faire, en plus), et on se fait parfois toucher sans trop savoir pourquoi, mais à part ça le jeu est assez plaisant.

Verdict :

ASSEZ BIEN