Enthousiasmés par le succès de MLF, EA sort un an plus tard Mutant League Hockey. Là encore, on prend un jeu de hockey, on change les sprites, on ajoute des obstacles sur le terrain, un arbitre malhonnête et des barres de vie aux joueurs, et pif, on obtient MLH. Malheureusement la sauce prend moins bien : l’action est peu lisible, surtout quand deux équipes aux couleurs proches s’affrontent, on voit à peine le palet, et le choix de la vue avec le terrain à la verticale est contestable. Du coup, MLH souffre de la comparaison avec Speedball 2, qui n’est certes pas un jeu de hockey, mais s’en approche beaucoup tout en étant plus jouable et plus riche. Peut-être qu’il se rattrappe avec son mode 4 joueurs, mais en solo, je n’ai pas été emballée.

Par la suite, EA lancera le développement d’un Mutant League Basketball avant de l’annuler, sûrement un peu parce que les consoles 16 bits étaient en fin de vie, et un peu parce que ça aurait pas mal ressemblé à NBA Jam.