Mortal Kombat. Sept combattants devant se confronter dans un tournoi qui décidera du sort de la Terre. 3 acteurs différents, déguisés et digitalisés, et donc des coups normaux identiques d’un personnage à l’autre. Un mode arcade avec des bonus stages, des combats d’endurance, la garde sur un bouton, et surtout du sang, pas mal de sang, même si, franchement, il n’y avait pas de quoi en faire un pataquès, même à l’époque.

Sur MD, le sang et les fatalités étaient -mal- planqués derrière un cheat code, là où les possesseurs de SNIN devaient subir l’attitude de sainte nitouche de Nintendo (qui changera vite d’avis, business is business). On a donc tout loisir d’assister à la célèbre colonnevertébralectomie de Sub Zero, et de voir le sang gicler à chaque uppercut.

Dommage qu’en plus d’être assez moche, Mortal Kombat soit un jeu de combat plus que médiocre. Trop rapide, trop brouillon, pas assez varié, il n’est ni meilleur ni moins bon que la plupart des jeux de baston de la console, qui eux n’avaient pas eu la bonne idée de se la jouer serious business.

La version MCD n’a absolument aucun intérêt par rapport à la version MD : elle n’offre rien de plus que de nouvelles musiques, quelques digits vocales et des loadings.