Mighty Morphin Power Rangers

Rédigé par Shenron

Au milieu des années 90 surgit un clone américain des sentais japonais, les Power Rangers. Alors qu’en France, on sortait depuis un certain temps de la folie Bioman, et notamment Bioman 3 avec leurs animaux et leurs mechas super cools, Power Rangers utilise la recette des 2-en-1 bien connue des amateurs de nanars en mélangeant scènes de combat d’une série japonaise avec des séquences tournées aux USA avec des acteurs américains, limite plus cheap que les originales. La classe des robots (des dinosaures !!) jouera certainement beaucoup dans le succès de la série, qui est en plein dans sa 22è saison.

Ce premier jeu Power Rangers est un jeu de baston. L’écran d’options laisse penser qu’il est pompé sur Street Fighter II, mais en fait, on a plutôt affaire au travail de recopiage d’un cancre fainéant qui recopie un mot sur deux.

En effet, en plus de ne proposer que 5 persos jouables au départ, la palette de coups est ridiculement faible, puisqu’on ne dispose de qu’un coup fort et un coup faible. C’est tellement ridicule que je me suis demandée si ça ne venait pas du fait que le jeu utilise le pad 6 boutons, mais en fait non. Coup fort, donc, coup faible, deux-trois coups spéciaux par perso, et en avant. De plus, tous les Rangers ont les mêmes coups de base, et le même tir de pistolet, ce qui leur laisse un ou deux spéciaux propres (comme ils sortent très mal, je ne suis pas sûre deleur nombre).

Après avoir vaincu un méchant, on affronte sa version géante à bord du Megazord, qui ne dispose pas de davantage de coups que ses pilotes. Et rebelote.

Sans être tout à fait honteux, les graphismes sont médiocres et les animations peu soignées, malgré leur faible nombre. La maniabilité n’est pas si mauvaise et les sauts et coups normaux sortent bien et vite, mais comme toujours dans ce genre de jeux torchés à la va-vite, il n’y a eu aucune réflexion sur les hitboxs, les priorités ou autres hit stuns, ce qui rend les combats brouillons et sans intérêt.

Verdict :

MAUVAIS