Midnight Resistance est un clone de Contra, sorti tout d’abord en arcade avant d’être adapté sur MD, mais il n’est jamais sorti en PAL. Il fait partie des jeux sur lesquels je bavais dans le premier (ou le deuxième ? ) Consoles +.

En arcade, Midnight Resistance se distingue de Contra essentiellement par son mode de contrôle, puisque que la borne est dotée de deux sticks, le deuxième permettant de modifier la direction du tir indépendamment de la position du perso, qu’il marche, saute ou rampe. Sur Megadrive, ce gameplay particulier est reproduit approximativement avec deux modes de contrôle : un où on maintient la direction du tir avec B, et un où appuyer sur B rotate* le tir. Dans les deux cas, le tir est en mode auto, qu’on active en appuyant sur A. Perso j’ai trouvé le deuxième mode plus satisfaisant.

Le système d’armement est aussi différent puisqu’on ne peut acheter des upgrades que dans les boutiques entre deux niveaux, ainsi que des munitions, puisque celles des armes bonus sont limitées (même si on a largement de quoi faire pour un seul stage).

Le level design s’appuie largement sur le gameplay, avec des passages à scrolling vertical, des ennemis qui arrivent de partout, et des boss qui demandent de ramper avec dextérité. Une fois qu’on est bien armé, le jeu n’est pas trop difficile, d’autant plus qu’on récupère nos armes et nos sous si on perd une vie, mais si on perd un crédit, on se retrouve à poil sans tes bottes un sou, et c’est beaucoup plus tendu. La presse de l’époque l’avait qualifié de “trop facile�, perso je dirais que c’est la bonne difficulté.

Le jeu d’arcade n’était pas d’une beauté renversante, et souffrait de bruitages agaçants. Le portage MD est de bonne facture et a le bon goût de ne pas agresser nos oreilles. La musique est bien pêchue, mais redondante, et les bruitages claquent ce qu’il faut. Par contre, la console souffre et on a droit à des ralentissements et des clignotements de sprites. Moi j’aime bien.