(Dans ma collection - terminé)

Mega Bomberman est le portage de Bomberman’94, sorti à l’origine sur PC Engine.

Dans le mode solo, Bombie (j’ai toujours appelé Bomberman comme ça) doit recoller les morceaux d’une planète qui a été coupée en 5 par un vilain Bomberman. Pour ceci, il doit rassembler les fragments d’une médaille pour chaque niveau, chacun possédant une thématique : la jungle, le volcan, etc. Chaque niveau est composé de 3 où 4 stages, dans lesquels on doit détruire des sphères pour ouvrir l’accès au stage suivant, et ce en un temps limité. Les ennemis sont de plus en plus dangereux au fil des stages, mais heureusement on garde nos items, et on devient vite surpuissant, avec des flammes de 30m, voire des bombes à retardement. Evidemment, à poil, c’est plus difficile, notamment contre les boss. Le solo n’est pas inintéressant, et les ennemis sont très mignons avec leurs gros yeux globuleux lorsqu’on les crâme, mais évidemment, ce n’est pas l’intérêt majeur du jeu.

Bah non, c’est le multi. La version PC Engine pouvait se jouer à 5 en simultané, sur MD il faudra se contenter de 4 joueurs, qu’on peut assigner à des bots. On choisit son perso parmi 9 différents. L’intérêt pour le joueur humain n’est que cosmétique, mais il me semble que l’IA change selon le perso, mais je n’en suis pas sûre. Le jeu compte une dizaine de cartes, dont l’intérêt varie, mais qui sont globalement intéressantes : j’apprécie surtout celle se situant en France, avec ses flèches sur le sol, et celle dans une maison ninja et ses trappes, qui provoquent des situations vraiment rigolotes. Cet épisode introduit les Kangourous (que j’appelle Poui Poui), dont le pouvoir spécial dépend de la couleur : les verts foncent, les jaunes poussent les blocs, les bleus poussent les bombes (à la manière du gant de boxe), le violet saute et le rose… danse. Et c’est tout. Le multi est vraiment super réussi, et on s’amuse énormément.

Le jeu ne casse pas la baraque techniquement, notamment à cause de couleurs ternes, de musiques chelou et de ralentissements dans les stages les plus chargés du mode solo. Ce n’est pas honteux en soi… Mais carrément insultant si on compare le jeu à sa version PC Engine. Plus colorée, plus riche en détails, on a même perdu des animations dans les décors ! Si le jeu est excellent, cette conversion est ultra fainéante, il fallait que ce soit dit !