McDonald's Treasure Land Adventure

Rédigé par Shenron

Tout comme Global Gladiators, McDonald’s Treasure Land Adventure est un jeu sponsorisé par le géant du fast food, sauf qu’ici, on n’incarne pas d’enfant du ghetto en lutte contre la pollution, mais carrément l’horrible Ronald Mc Donald qui, au cours d’une promenade dans les bois, découvre un fragment de carte au trésor, et va donc chercher ledit trésor.

Scénario prétexte au studio Treasure pour nous balancer dans un jeu de plateforme aux tons acidulés comme ils les aiment. L’affreux saltimbanque (oui bon, j’ai peur des clowns j’ai peur des clowns !) peut donc tirer des paillettes mortelles sur les ennemis, et s’accrocher à des poignées qui lui permettent de grimper sur des plateformes ou de franchir des obstacles grâce à un filin. Les paillettes peuvent être upgradées, et la vie du clown sont gérées par un système de joyaux et de fleurs trop complexe pour être tout à fait sérieux. On ramasse aussi de l’argent (car le clown est vénal), qui permet d’acheter des objets (essentiellement des joyaux et des fleurs) dans les boutiques placées dans les niveaux. Les niveaux requièrent un peu de ballade pour en trouver la sortie, sans être non plus labyrinthiques. Disons que le level design est juste plus vertical que la moyenne.

Treasure Land est antérieur à Dynamite Headdy, dont il semble être une sorte de prototype. On ne retrouve pas la thématique théâtrale, mais les tons employés, le style graphique volontairement carton pâte, les boss, et son ambiance globalement enjouée rappellent celle de Dynamite Headdy. La difficulté, par contre, est bien moindre, et en dehors des boss, le jeu est une promenade de santé. Le jeu n’est pas dénué d’intérêt pour autant, et propose quelques bonnes idées, comme les grenouilles qui servent de plateforme, et qui m’ont fait sourire. En fait, c’est un jeu de plateforme plutôt réussi, mais expurgé de tout ce qui peut être piégeux pour un jeune public : les chutes dans l’eau ne sont pas mortelles, les pièges et les safe spots sont indiqués par des panneaux, etc. Pas un chef d’oeuvre, mais un titre rudement sympathique quand même.

Verdict :

BIEN