Mary Shelley's Frankenstein

Rédigé par Shenron

Mais, conscience professionnelle oblige, j’ai lancé la version MCD, en me disant que ce serait pareil, mais avec des vidéos affreusement mal compressées et des loadings en plus.
Quelle mauvaise langue je faisais ! Certes, il y a bien des vidéos moches et des loadings, mais le jeu n’a rien à voir, puisqu’il s’agit d’un point’n click / baston.

De quoi ?

Bah oui. Le jeu comporte trois phases : dans la première, on se balade vu de dessus dans la zone à explorer, une ville, par exemple. De là, on entre dans un bâtiment, et on passe en vue de côté, et au point’n click. Les décors ne sont pas moches. Granuleux, mais pas moches. Les sprites, par contre, sont incroyablement grossiers. On rase les murs (toujours en boitant super bien) à la recherche d’objets, qu’on ramasse, et qui ont été modélisés en 3D pour l’occasion (le pain de mie est super bien fait). On les utilise à l’endroit adéquat pour pouvoir progresser, bon, du classique, rien de compliqué en plus.

Donc au début du jeu, je fais mes petites affaires, et je rentre dans une pièce. Là, une forme sort de sous un tapis, et je me dis génial, je vais mourir, encore un die & retry à la noix. Ecran noir… Et vlatipa que je vois mon perso, le monstre, et deux barres de vie. Et je dois donc cogner sur le monstre, Street Fighter style. A pour les poings, B pour les pieds, C pour la garde, et on peut s’accroupir, sauter et tout. Il y a même un coup spécial. Le combat n’a aucun intérêt, mais est surréaliste. Et la scène se reproduit plus tard. Je croise Frankenstein ? Je le défonce à coups de boule. Un chien garde la cellule de prisonniers : vous pensiez devoir l’appâter avec de la viande ? Hop, quelques coups de saton lors d’un duel et c’est réglé.

Malheureusement, si j’ai pu botter le train d’un rottweiller, j’ai eu le malheur de pénétrer dans une pièce pleine de mygales (de taille normale), et l’une d’elle m’a mordu les pieds, m’immobilisant jusqu’à ce que je perde mes deux vies. Et c’est dans un fou rire que j’ai quitté l’émulateur.

Verdict :

MAUVAIS mais rigolo