Vous vous souvenez du film de 1994 de Kenneth Brannagh, Frankenstein ? Non ? Avec Robert de Niro dans le rôle de la Creature, et Helena Bonnham Carter avant que Tim Burton lui fasse signer un contrat à vie avec son sang, ou quelque chose comme ça ? Non ? C’est peut-être parce qu’il est sorti la même année qu’Entretien avec un Vampire. Ou parce que personne ne se rappelle jamais des films de Kenneth Branagh. Bref. Le film a quand même été adapté en jeu.

Cette version Megadrive est sensiblement identique sur le fond à la version SNES, aussi ne vais-je pas trop m’étendre : il s’agit d’un jeu de plateforme/action, dans des niveaux non linéaires, puisqu’il faut ouvrir des portes avec des clés qu’on ramasse sans en être informé, et sans savoir comment s’en servir (sérieux, j’ai appuyé partout). La Creature (qui boîte, comme dans le film, je suppose), peut mettre des coups de bâton (qu’on peut enflammer), faire des roulades, mais surtout prendre des coups de paysans qui ont une meilleure allonge et respawnent dès qu’on les tue. Le level design n’a ni queue ni tête, la Créature est balourde (mais boite super bien), et tout ce que je trouve à sauver, c’est la musique. A force de faire des allers-retours entre deux portes, j’ai commencer à pouffer, j’ai donc arrêté de jouer, par égard pour ma santé mentale.